Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRC) a organisé du 19 au 20 novembre 2013 à Grand-Bassam, un atelier sur la restitution des travaux de l’étude d’élaboration de la carte universitaire.
Au cours de la cérémonie d’ouverture le mardi 19 novembre 2013, les représentants du MESRC ont présenté les objectifs de ladite carte. C’est Le Président du Comité Scientifique, Professeur Fulgence Nindjin qui a présenté les termes de références, à savoir le contexte, les objectifs, les résultats attendus, mais également la méthodologie. Il a rappelé que depuis février 2013, le MESRS a confié au Bureau National d’Etudes Techniques et de Développement (BNETD), la réalisation d’une étude intitulée «Elaboration de la Carte Universitaire». L’atelier du jour, est la restitution des résultats de cette étude.
De façon spécifique, il s’agira de : dresser l’état des lieux des établissements publics d’Enseignement Supérieur en Côte d’Ivoire, ainsi que ceux de la sous-région ouest-africaine et la région africaine en général, auxquels la Côte d’Ivoire est partie prenante ; préciser les formations dispensées et les diplômes délivrés dans ces établissements ; faire l’inventaire des effectifs d’étudiants dans chaque filière de formation ; faire l’inventaire des ressources humaines d’encadrement et de recherche ; présenter le Système d’Information Géographique et de Gestion (SIGG) de la carte universitaire ; présenter le document de stratégie de mise en œuvre de la décentralisation des universités (matrice d’actions détaillant les coûts et le chronogramme de réalisation, le dispositif de gestion, de suivi-évaluation).
Quant au professeur Abou Karamoko, représentant le ministre Bacongo Cissé, il a indiqué qu’aujourd’hui la configuration de notre système d’enseignement supérieur est assez complexe, avec des structures publiques et privées, sous les co-tutelles du MESRC et d’autres ministères techniques. Aujourd’hui, plus qu’hier, pour faire jouer efficacement au secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, son rôle de moteur du développement national, la poursuite de cette politique de promotion de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, dans le cadre de la réforme Licence-Master-Doctorat (LMD), nécessite la prise en compte de tous les aspect de la décentralisation, dans un plan d’actions concertées, assorti d’un programme de mise en œuvre des activités clairement identifiées.
Plus explicitement, il s’agit de créer un ensemble suffisant, cohérent, diversifié et complémentaire de structures et de formation adaptées aux besoins de développement du pays, dans un environnement mondial très concurrentiel et en perpétuelle évolution, tenant compte de toutes les contraintes économiques, environnementales, structurelles et institutionnelles.
Olivier Guédé
source: l'Intelligent d'Abidjan