Vous avez pour projet de faire tout ou partie de vos études à l’étranger ? Excellent choix ! Mais il ne suffit pas toujours de le vouloir pour le pouvoir. En effet, de nombreux établissements exigent un niveau académique et linguistique minimum et certaines motivations, pour être sûr que l’expérience ne se transforme pas en échec. Nous faisons le point pour vous. Par Audrey Steeves

Le niveau académique

La première chose à vérifier est que vous avez bien les diplômes exigés par le ou les établissement(s) que vous visez. Si vous souhaitez par exemple intégrer un programme undergraduate anglo-saxon en 1ère année, pas trop de difficulté : vous devez avoir obtenu le Bac (une mention et de bonnes notes sont évidemment un plus).

Les choses se compliquent un peu si vous souhaitez intégrer directement une 2ème ou 3ème année de Bachelor (licence) après un premier cycle d’études. Pour cela, vous pouvez vous appuyer sur le système des crédits ECTS, aujourd’hui reconnu mondialement (un Bac+1 équivaut à 60 crédits, un Bac+2 à 120 crédits, etc).
Toutefois, il faut que le cursus que vous visez soit dans la lignée des études que vous avez déjà effectuées. Ainsi vous ne pourrez pas prétendre intégrer une 3ème année de Bachelor en marketing si vous avez suivi une licence de droit…

Pour intégrer un programme postgraduate comme le Master, là aussi vous devez avoir obtenu un diplôme de licence reconnu par l’État avec de bons résultats, et dans la spécialité que vous visez. Dans certains pays comme l’Allemagne, vous pouvez passer un test d’éligibilité si vous n’êtes pas sûr de la reconnaissance de votre diplôme.
A noter que bien souvent, vous allez devoir faire traduire vos diplômes dans la langue visée : ne vous y prenez pas au dernier moment !

Le niveau linguistique

Qu’il soit anglophone, hispanophone ou de langue allemande, tout établissement étranger cherchera à vérifier que vous avez des bases suffisamment solides pour pouvoir suivre les cours dans une langue qui n’est pas la vôtre. Voilà pourquoi beaucoup exigent des candidats qu’ils passent un test standardisé (TOEFL, IELTS, ZMP, DELE, TOEIC, etc) et atteignent un score minimum. Certes, c’est contraignant, mais c’est le meilleur moyen de ne pas vous envoyer au casse-pipe.

La première chose à faire est de vous renseigner suffisamment tôt auprès de l’établissement visé sur le type de test et le score exigé afin de vous y préparer et de pouvoir le passer autant de fois que nécessaire.
Surtout, vous devez vous préparer sérieusement au test, en étant au clair sur les différents exercices, en vous entraînant grâce à des ouvrages, et en cherchant tous les moyens d’améliorer votre niveau.

Ainsi aux Etats-Unis, les universités demandent un score moyen de 80 points au TOEFL (sur 120), les plus prestigieuses pouvant monter jusqu’à 100. Pour l’IELTS, il faut atteindre au minimum le niveau 7 pour chaque partie.

Si vous n’atteignez pas ce niveau, ce n’est pas une raison pour laisser tomber pour autant ! En effet, nombre d’universités anglo-saxonnes proposent des formations spéciales de renforcement, en un an, mêlant cours d’anglais intensifs et cours dans la majeure que vous avez choisi. Il s’agit des International Foundation Year/Program/Degree ou Certificate (en fonction de l’université) pour les programmes post-bac, ou des Pre-Master Courses pour après la licence.

Vous voulez savoir si vous avez le niveau en anglais ? Faites le test de langue EF !

Vos autres compétences

Ne pensez pas que votre dossier s’arrête à vos résultats scolaires. Dans certains pays, notamment les pays anglo-saxons et les États-Unis en particulier, les universités attachent une grande importance à d’autres talents et qualités, sur le plan sportif, artistique mais aussi humain.

Si vous avez fait partie d’une association ou d’un mouvement où vous avez eu des responsabilités (sport, scoutisme, BDE, association de solidarité, politique, syndicale, etc), si vous avez mené un projet seul ou avec des amis, si vous pratiquez un sport en compétition ou une activité artistique (théâtre, musique, arts plastiques, etc), si vous avez beaucoup voyagé, etc : mentionnez-le et expliquez ce que vous en avez retiré.

En bref, mettez le paquet sur tout ce qui montrer que vous êtes dynamique, ouvert d’esprit, talentueux et capable de vous adapter. Évidemment, mieux vaut ne pas mentir, on le découvrirait assez facilement…

Être accompagné

Si vous partez dans le cadre d’un partenariat au sein de votre établissement (université, école de commerce, d’ingénieurs, etc), rapprochez-vous du bureau international qui gère ces échanges et saura vous donner toutes les informations utiles sur les universités partenaires, les modalités et procédures d’admission… Cela vous facilitera la tâche mais ne doit pas vous empêcher de vous renseigner et de vous préparer aussi de votre côté !

Vous pouvez aussi contacter certains organismes chargés de faciliter vos études à l’étranger : le British council pour le Royaume-Uni, l’OFAJ pour l’Allemagne, la Commission franco-américaine pour les États-Unis ou les ambassades étrangères.

Source: studyrama.com

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