La Côte d’Ivoire ne compte aujourd’hui que deux millions d’hectares de forêts, c’est près de 90% de moins qu’au début des années 60.

"Présentement, ce sont 80% des forêts de la Côte d'Ivoire qui ont disparu en un demi-siècle. De plus de 16,5 millions d'hectares à l'indépendance en 1960, le couvert forestier ivoirien est progressivement passé à environ 12 millions d'ha en 1970 puis à quatre millions en 2000", a indiqué le directeur de Cabinet du ministère en charge de l'Environnement, Brahima Fofana jeudi dernier lors d’une réunion d’experts sur la préparation du Projet durabilité et approches de développement pour la gestion transformationnelle, la restauration, la conservation des forêts et la biodiversité en Côte d’Ivoire.

Afin d’enrayer le déboisement et la dégradation des forêts, un accord de prêt et de don pour un montant de FCFA 7,5 milliards (€11,4 millions) a été signé vendredi dernier entre le ministre ivoirien de l’Economie et des finances, Adama Koné, et le directeur des opérations de la banque mondiale pour la Côte d'Ivoire, Pierre Laporte, en faveur Programme d’investissement forestier (FIP). Le projet, d’une durée de 5 ans, soutiendra une gestion durable des forêts classées et les capacités de surveillance du parc national de Taï en faisant participer les communautés qui en dépendent et en proposant des mécanismes incitatifs qui génèreront d’autres formes de revenu, ce qui réduira l’impact humain sur les zones protégées, selon la banque mondiale.

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