Préinscriptions dans les universités publiques et privées et dans les grandes écoles privées, au titre de l’année universitaire 2021-2022 se font sur la plate-forme : orientationsup.net
Le Ministre informe que l’opération a débuté à partir du 10 août et prend fin le 31 août 2021, à minuit, délai de rigueur.
Rien de pire que de commencer l'année scolaire dans le stress. Prendre un bon rythme dès le départ vous permettra de tenir sur la durée. Découvrez 10 conseils pour bien appréhender cette nouvelle étape.
Le sommeil est primordial pour mieux gérer son stress. En étant fatiguée, vous risquez en effet d'avoir du mal à faire face aux difficultés. Bien dormir vous permettra de rester en forme et prête à affronter chaque journée avec dynamisme.
Un espace de travail agréable et bien organisé vous permettra d'être plus efficace. Si vous n'habitez pas seule, évitez d'installer votre bureau dans une pièce bruyante. Préférez une pièce éloignée de toute distraction, et optimisez votre rangement de façon à bien vous y retrouver.
Faire des pauses régulières : voici l'une des meilleures techniques anti-stress. Vous ne serez pas plus productive en enchaînant des heures de travail sans lever le nez de votre bureau. Au contraire, prenez le temps de vous ressourcer en sortant à l'extérieur pendant quelques minutes. Dans la journée, accordez-vous au moins 15 minutes pour faire une activité qui vous plaît : dessin, musique...
Dès la rentrée, pensez à établir un planning sur lequel vous noterez tous les événements importants de l'année, comme vos dates d'examens par exemple. Chaque jour, n'hésitez pas à faire une "to do list" : vous verrez ainsi ce que vous avez à faire, et vous serez sûre de ne rien oublier.
Chacun avance à son rythme : il vous faudra peut-être un peu de temps pour trouver le vôtre. Dans tous les cas, évitez de vous comparer aux autres ! Chacun travaille de manière différente, il est donc inutile d'essayer d'adopter l'organisation de quelqu'un d'autre. Elle ne vous conviendrait peut-être tout simplement pas.
Après plusieurs semaines de vacances, n'imaginez pas reprendre directement un rythme effréné : allez-y étape par étape. Prenez le temps de vous organiser tranquillement, en augmentant petit à petit votre volume de travail. Vouloir tout faire à fond dès les premiers jours risquerait surtout de générer un stress inutile.
La reprise des cours ne doit pas être un prétexte pour rester enfermée chez soi. Le week-end et quand vous avez un peu de temps libre, n'hésitez pas à en profiter pour voir vos amis et décompresser.
Dès les premiers jours, prenez le temps de cuisiner. Inutile de passer des heures derrière les fourneaux pour concocter de bons petits plats équilibrés : ils auront un vrai impact positif sur votre stress. Ils vous apporteront ainsi toute l'énergie nécessaire à votre bien-être. Au cours de la journée, n'hésitez pas à prendre une petite collation équilibrée pour tenir jusqu'au soir.
En plus d'être excellent pour la santé, le sport est parfait pour éliminer le stress et oublier ses problèmes. N'hésitez pas à pratiquer régulièrement une activité physique qui vous plaît.
Vous avez tendance à toujours voir le mauvais côté des choses ? Plutôt que de vous demander si vous allez avoir vos examens en fin d'année, pensez que vous avez tous les atouts pour réussir ! Positiver est particulièrement important pour rester zen et motivée.
La rentrée peut être vue comme une période stressante, pour les parents comme pour les enfants. En effet, ce moment de l’année marque la fin des grandes vacances, l’arrivée de l’hiver, et le retour à un rythme de travail un peu monotone. Pour éviter ce fameux coup de blues de la rentrée et être d’humeur positive et motivée dès le commencement des cours, Le Bon Binôme vous prodigue quelques conseils en ce mois d’Août.
La rentrée se prépare, comme tout grand événement. Qui dit nouvelle année scolaire dit nouvelles résolutions. Il faut être prêt physiquement mais aussi mentalement :
La chambre est l’espace de travail par excellence. Par conséquent, on ne peut traiter cette pièce avec négligence. Un bureau mal rangé aurait même tendance à diminuer la productivité ! Afin d’éviter cela, on organise son espace de travail et on le garde propre, stylos à disposition et cahiers soigneusement rangés à portée de main.
Il ne faut surtout pas s’en occuper la veille de la rentrée, sous peine de trouver des rayons déjà bien vides. Une fois les fournitures achetées, il faut bien les organiser et faire en sorte qu’elles soient à portée de main quand on en a besoin. Pour ce qui est du choix, il vaut mieux prendre les fournitures avec lesquelles on se sent le plus à l’aise (cahier de texte ou agenda, stylo à billes ou stylo plume, un sac à dos confortable..). Voir les fournitures scolaires en seconde.
Cela peut paraître inutile à première vue, mais il est toujours bon d’avoir une petite note nous rappelant les objectifs que l’on s’est fixés avant la rentrée. Ainsi on ne les oublie pas une fois dans le rush. Ils peuvent être de différents types : santé (se coucher moins tard, boire plus d’eau,…) ou productivité (relire ses cours 5 minutes chaque soir, s’avancer en vue des prochains examens…).
Ne pas perdre le rythme, c’est important ! Bien sûr les vacances sont faites pour se détendre et se reposer en vue de l’année scolaire qui va suivre. Néanmoins, des petits exercices pour ne pas perdre la main s’avèrent être très efficaces et permettent de travailler sa concentration.
Le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée. Il vous donne les forces nécessaires pour rester actif et concentré toute la journée, alors ne le sous-estimez pas ! En effet certains aliments sont même bons pour la mémoire. Quand vous travaillez, votre cerveau puise dans votre énergie, vous connaissez le proverbe ! Un esprit sain dans un corps sain.
Le meilleur moyen de travailler ses cours est de les relire un peu chaque soir. 5 minutes par cours suffit amplement ! L’important est de prendre cette habitude, qui vous aidera en période d’examen. En effet, être régulier dans la relecture de son travail permet d’en mémoriser l’essentiel. Cela vous aidera d’autant plus pour arriver calme et serein à l’examen.
Avant de vous coucher, rendez-vous un dernier service en préparant votre sac et vos vêtements pour le lendemain. Vous évitez ainsi de perdre du temps le matin, ce qui vous permet de dormir un peu plus longtemps ! Le fait de ne pas être dans la précipitation matinale vous permettra d’oublier un manuel nécessaire pour un cours, et d’apporter les fournitures propres à chaque matière étudiée le lendemain.
La concentration en cours passe évidemment par un rythme de sommeil constant et assez long pour récupérer des efforts fournis durant la journée. Prenez un temps calme le soir pour lire et vous détendre, avant de dormir assez longtemps pour avoir un sommeil dit “régénérateur” (il faut avoir au moins 4 cycles de 2h pour trouver ce type de sommeil).
Besoin d’un soutien scolaire pour bien démarrer l’année ? Le Bon Binôme vous propose des solutions ajustées et efficaces.
Bibliographie:
https://lebonbinome.fr/bien-commencer-lannee-scolaire
Dans la semaine qui précède la rentrée, il est de bon usage de se ré-habituer à un rythme de sommeil normal. Terminés les couchers tardifs et les grasses matinées ! En effet le soir on préférera se détendre avec un peu de lecture avant de dormir.
Travailler son trajet en avance vous évitera de stresser le jour J ! Identifiez les différents itinéraires possibles, ou les personnes qui pourront faire le chemin avec vous le matin. En effet le risque de se perdre le jour de la rentrée n’est pas nul.
La rougeole est une maladie virale très contagieuse. Une éruption cutanée précédée par une rhinite, une conjonctivite, une toux et une fièvre modérée caractérisent la maladie. Le point sur la rougeole, son diagnostic et sa prise en charge.
La rougeole est la fièvre éruptive qui atteint le plus grand nombre d'enfants dans le monde. Ses complications, rares dans les pays occidentaux, sont fréquentes dans le tiers monde et sont responsables d'une très lourde mortalité.
La rougeole est liée à un type de virus appelé paramyxovirus. Elle sévit sous forme d'épidémies en hiver et au printemps dans les pays tempérés. Les enfants de moins de 6 mois sont en général protégés par les anticorps de leur mère (si elle a eu la rougeole ou si elle a été vaccinée). La contamination s'effectue par la propulsion des gouttelettes de salives des sujets infectés. Le malade est contagieux 4 jours avant l'éruption. Le virus disparaît du sang 4 jours après le début de l'éruption.
La maladie s'observe habituellement à l'âge préscolaire. L'incubation est d'environ 10 à 12 jours1 après la contagion. Elle met 3 jours pour progresser jusqu'aux mains et aux pieds, persistent 5 à 6 jours. Les signes de la maladie sont les suivants :
Au cours de cette phase éruptive, la fièvre reste élevée, la toux et le "catarrhe oculo-oto-naso-pharyngo-laryngo-intestinal" persiste (écoulement oculaire, otite, rhinite, angine, laryngite, diarrhée).
L'enfant est très fatigué. Lorsque l'éruption s'efface, elle fait place à une desquamation fine visible quelques jours. La fièvre disparaît sauf en cas de complications. La convalescence s'étend sur une dizaine de jours, l'enfant restant fatigué.
Les taux de complications varient selon l'âge, la région géographique, la santé nutritionnel et l'état immunitaire du patient2,3.
Elles font toute la gravité de la maladie. Ce sont les suivantes2,3 :
Elle guérit sans séquelle dans 60 % des cas. Les autres enfants vont décéder ou survivre au prix de séquelles neuropsychiques sévères.
Elle est imprévisible et sans rapport avec la gravité de la rougeole. Le plus souvent, son début se situe entre le 3 e et le 7 e jour de l'éruption.
Le début est brutal par de la fièvre et des troubles neurologiques divers :
C'est une complication tardive de la rougeole, survenant en moyenne 7 ans après celle-ci, et toujours mortelle en 1 à 2 ans.
Cette maladie est caractérisée par une très longue période d'incubation (plusieurs années) et la persistance du virus chez l'enfant durant la maladie clinique apparente.
Elle touche l'enfant entre 5 et 12 ans et sa fréquence est de l'ordre de 1/1 000 000. Elle survient plus souvent chez le garçon que chez la fille et dans 85 % des cas, et dans les zones rurales. La cause exacte de la maladie est inconnue.
Bibliographie:
https://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_1271_rougeole.htm
La varicelle fait partie des maladies infantiles les plus courantes. Très contagieuse, elle se propage à vitesse grand V entre les enfants : presque 90 % des enfants attrapent ainsi la varicelle avant l’âge de 8 ans. Ce qui n’est pas forcément un drame… En effet, la varicelle du jeune enfant est, sauf circonstances exceptionnelles, bien moins grave que celle de l’adulte. Il n’en est pas moins essentiel de la reconnaître au plus tôt chez bébé et de la soigner !
La varicelle est due à un virus de la famille de l’herpès : l’herpès zoster. Le virus se propage le plus souvent via des petites gouttes de salive ou de mucus rejetées dans l’air lors d’un éternuement. Porté par l’air, le virus peut se propager de pièce en pièce. Il suffit ainsi qu’un seul enfant soit atteint pour contaminer toute une crèche ou plusieurs classes d’une école… Plus rarement, la contagion peut être due à la consommation d’aliments contaminés ou à un contact direct avec les boutons d’un enfant contagieux.
Les symptômes de la varicelle chez bébé mettent une quinzaine de jours à apparaître après la contamination. Bébé a de la fièvre, il est très fatigué et peut avoir le nez qui coule. Sur sa peau apparaissent des boutons rouges qui évoluent au fil des jours. Après la rougeur, ces petites lésions évoluent en vésicules, se remplissent de liquide (qui contient beaucoup de virus) et finissent par former des croûtes. Des boutons de stades différents sont présents sur tout le corps et ils démangent beaucoup.
Il arrive aussi que bébé soit contaminé in utero. Cela survient si la mère attrape la varicelle durant les 5 premiers mois de grossesse ou peu de jours avant l’accouchement. Les conséquences de la combinaison "grossesse et varicelle" peuvent être lourdes pour l’enfant (graves malformations, voire décès du bébé). Ce cas de figure est heureusement très rare : 9 mamans sur 10 ayant eu la varicelle durant l’enfance, elles sont immunisées contre le virus.
Le diagnostic de la varicelle du jeune enfant se fait habituellement dans le cabinet d’un pédiatre ou d’un médecin généraliste. Le médecin va commencer par analyser les symptômes cliniques : prise de température, recherche des boutons… Ce n’est pas toujours aisé : certains enfants n’ont qu’un seul et unique bouton de varicelle. D'autres, moins chanceux, en ont partout : entre les orteils, sur le cuir chevelu et même dans la bouche !
D'ordinaire, le simple examen des boutons ‒ et le fait qu’il y ait une épidémie de varicelle dans la région ‒ permet au médecin d’établir son diagnostic. En cas de doute, il fait un prélèvement du liquide contenu dans les boutons pour analyse. Si l’enfant est aussi sujet à de vives douleurs au ventre ou à la tête, le médecin recherche une éventuelle (et rare) complication de la varicelle comme une encéphalite. Ces complications ne concernent que les bébés au système immunitaire déficient.
Pour prévenir la varicelle chez bébé, il existe un vaccin anti-varicelle très efficace pour le protéger. La vaccination peut se faire en urgence dans les 2 ou 3 jours suivant sa rencontre avec un enfant contagieux. Si bébé a déjà la varicelle, il s’agit surtout de soigner les symptômes. La fièvre doit ainsi être combattue avec du paracétamol (pas d’aspirine en cas de varicelle !) et en hydratant bébé régulièrement.
Autre priorité : empêchez votre petit de se gratter, sinon gare aux cicatrices définitives ! En plus, se gratter favorise la surinfection… Un traitement homéopathique ou des antihistaminiques aident à diminuer les démangeaisons de bébé.
Une à deux douches par jour, courtes et tièdes, peuvent le soulager en procurant un effet apaisant immédiat. Mettez-lui de préférence des vêtements amples et coupez-lui les ongles. En cas de force majeure, vous pouvez également mettre des moufles à votre petit pour l’empêcher de se gratter ! S’il y a surinfection malgré tout, le médecin mettra bébé sous antibiotiques.
Bibliographie
https://www.parents.fr/bebe/sante/eczema-et-problemes-de-peau/bebe-a-la-varicelle-77735
Il est ouvert au titre de l'année 2021, un Test d'Aptitude et d'Entrée à l'lnstitut National de la Jeunesse et des Sports (INJS), au cycle de formation des Professeurs de Lycée option Education Physique et Sportive.
La durée de la formation est de cinq (05) ans.
Il est ouvert au titre de l'année 2021, un Test d'Aptitude et d'Entrée à l'lnstitut National de la Jeunesse et des Sports (INJS), au cycle de formation des Professeurs de Sport option Handball, Basketball, Athlétisme, Judo, Boxe, Lutte, Taekwondo, Volleyball, Rugby..
La durée de la formation est de cinq (05) ans.
Il est ouvert au titre de l'année 2021, un Test d'Aptitude et d'Entrée à l'lnstitut National de la Jeunesse et des Sports (INJS), au cycle de formation des Professeurs de Lycée option Education Permanente.
La durée de la formation est de cinq (05) ans.
Les dossiers de candidatures devront être adressés à Monsieur le Directeur Général de l'INJS, du 23 août au 15 octobre 2021, délai de rigueur.
Pour les conditions requises et les pièces à fournir lire le communiqué suivant: pdf Communiqué concours INJS 2021.pdf (2.24 MB)
Les résultats sont maintenant disponibles via ce lien : rea.mendob.ci/SYGDOB/public/resultcno6mat
L’Université de San Pedro ouvre ses portes le 18 octobre 2021 avec 450 nouveaux étudiants. Les offres de formation pour cette rentrée 2021-2022 sont les suivantes :
Permet d’accéder à une des deux écoles d'ingénieurs :
Condition sur la serie du BAC: C et E
Permet d’accéder aux spécialités suivantes :
PARCOURS 1 : OCÉANOGRAPHIE ET RESSOURCES MARINES (ORM)
PARCOURS 2 : SCIENCES DES LITTORAUX (SDL)
Condition sur la série du BAC : C, D, B, E, F1, F4, F7
Permet d’accéder aux spécialités suivantes :
Condition sur la série du BAC : Toutes séries de BAC
Permet d’accéder aux spécialités suivantes :
PARCOURS 1 : AGRONOMIE ET BIOTECHNOLOGIES VÉGÉTALES (ABV)
PARCOURS 2 : INDUSTRIE AGRO-ALIMENTAIRE ET ALIMENTATION (IAAA)
PARCOURS 3 : PRODUCTIONS ANIMALES ET RESSOURCES HALIEUTIQUES (PARH)
Condition sur la série du BAC : C, D et F7
Préinscription : orientationsup.net
L’hépatite A est une infection causée par un virus qui peut se transmettre sexuellement. L’infection à l’hépatite A provoque une inflammation du foie (hépatite).
L’hépatite A est transmise lorsque les matières fécales (selles, merde) d’une personne infectée par le virus entrent en contact avec la bouche d’une autre personne. Les voies de transmission les plus courantes sont les contacts sexuels et l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés.
L’hépatite A se résorbe typiquement sans traitement dans les deux mois suivant l’infection.
Un simple test sanguin permet de déterminer si une personne a l’hépatite A en ce moment, si elle a été exposée à l’hépatite A dans le passé ou si elle a été vaccinée contre l’hépatite A.
Il n’existe aucun traitement spécifique pour l’hépatite A. Les traitements disponibles visent surtout à soulager les symptômes. L’immunisation permet de prévenir l’hépatite A.
Les habitudes hygiéniques de routine (se laver soigneusement les mains après être allé aux toilettes) et l’usage correct et régulier de barrières (condoms, digues dentaires) pour toute activité sexuelle impliquant l’anus peuvent réduire le risque de transmission de l’hépatite A.
L’hépatite A est une infection causée par le virus de l’hépatite A, un membre de la famille de virus appelée Hepadnaviridae. Ce virus peut être transmis sexuellement. Le virus de l’hépatite A infecte les hépatocytes (genre de cellule du foie) et interfère avec les fonctions habituelles du foie, de sorte qu’elle cause une inflammation de cet organe (hépatite).
L’hépatite A est présente dans les matières fécales d’une personne infectée. Le virus se transmet lorsque des matières fécales provenant d’une personne infectée entrent dans la bouche (contact oro-fécal) d’une personne qui n’a jamais été exposée à l’hépatite A ou qui n’a pas été vaccinée contre l’hépatite A. Une personne acquiert une immunité contre le virus après avoir été infectée.
L’hépatite A peut également se transmettre si une personne ingère de l’eau ou des aliments qui ont été contaminés par les matières fécales d’une personne atteinte d’hépatite A.
L’hépatite A peut se transmettre lors d’activités sexuelles incluant un contact oro-fécal (tel l’anulingus ou le rimming). Le virus peut également être transmis par les doigts (contact ano-digital), ainsi que par le pénis lors de la pénétration anale et par les jouets sexuels si ces derniers entrent dans la bouche de quelqu’un après avoir été en contact avec les matières fécales d’une autre personne. Le fait de manipuler un condom usagé après une relation anale et de mettre ensuite ses doigts dans la bouche peut également transmettre l’hépatite A.
La plupart des adultes infectés par l’hépatite A éprouvent quelques symptômes. Les symptômes peuvent apparaître de deux à six semaines après l’infection (période d’incubation). Chez les adultes et les enfants âgés, les symptômes suivants peuvent apparaître soudainement : perte de l’appétit, nausées, douleurs abdominales, fatigue, fièvre, selles pâles, urine foncée et jaunisse (jaunissement de la peau et/ou des yeux).
Il arrive que les enfants de moins de six ans n’éprouvent aucun symptôme (asymptomatiques) ou que des symptômes légers.
La plupart des adultes guérissent de l’infection sans traitement en moins de deux mois. Une fois l’infection terminée, la personne atteinte aura une immunité contre l’hépatite A pour le reste de sa vie.
Un simple test sanguin peut révéler si une personne a l’hépatite A en ce moment, si elle l’a eue dans le passé ou si elle a déjà été vaccinée.
L’hépatite A est une infection à déclaration obligatoire au Canada. Cela veut dire que l’infection doit être signalée aux autorités de la santé publique dès qu’elle est confirmée par une clinique, un médecin ou un laboratoire. Lorsqu’une personne reçoit un diagnostic confirmé d’hépatite A, son professionnel de la santé ou une infirmière de la santé publique lui demandera de contacter ou de fournir les coordonnées de toutes les personnes susceptibles d’avoir été exposées pendant la période d’incubation, y compris ses partenaires sexuels et les personnes partageant son domicile. Dans une tentative de protéger l’anonymat du client original, le nom de celui-ci n’est pas donné aux partenaires sexuels lorsqu’ils sont contactés.
Le client ou le professionnel de la santé ou l’infirmière de la santé publique tentera de contacter les personnes en question afin de les encourager à se faire tester. L’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) recommande que toutes les personnes contactées soient testées afin de pouvoir évaluer leur état immunologique et/ou de leur fournir un vaccin protecteur si aucune immunité n’est présente.
Il n’existe aucun traitement contre l’hépatite A, sauf les remèdes pour soulager les symptômes. On recommande aux personnes atteintes d’hépatite A de se reposer et de réduire leur niveau d’activité. On leur conseille aussi d’adopter un mode de vie sain qui consiste à boire beaucoup d’eau pour éviter la déshydratation, à manger sainement et à éviter l’alcool et les drogues.
Être infecté par l’hépatite A n’augmente pas le risque de transmettre ou de contracter le VIH. Il n’empêche que les personnes séropositives qui contractent l’hépatite A pourraient éprouver des symptômes plus graves de l’infection et s’en remettre plus lentement.
L’ASPC recommande que les personnes qui s’injectent des drogues et les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes se fassent vacciner contre l’hépatite A.
Le vaccin contre l’hépatite A est le moyen le plus efficace de prévenir la transmission de ce virus. Le vaccin est efficace à plus de 90 % lorsqu’il est donné aux personnes n’ayant jamais été exposées à l’hépatite A. On recommande le vaccin aux personnes qui courent le risque de contracter l’hépatite A (telles les personnes voyageant dans des régions où la prévalence de l’hépatite A est élevée, les personnes vivant avec le VIH, les HARSAH, les personnes qui s’injectent des drogues et les personnes partageant le domicile d’une personne originaire d’une région où la prévalence de l’hépatite A est élevée).
Les mesures d’assainissement et les pratiques hygiéniques appropriées (comme se laver les mains après être allé aux toilettes) peuvent réduire le risque de transmission.
Les méthodes comportant une barrière (tels les gants, les digues dentaires et les condoms) peuvent réduire le risque de contact avec le virus lors des relations sexuelles bucco-anales et ano-digitales et des activités anales incluant l’usage de jouets sexuels. Se laver les mains après avoir manipulé une barrière ou un jouet sexuel est également utile pour réduire le risque de transmission.
Bibliographie:
Le virus de l’hépatite C (VHC) a été identifié en 1989 comme l’agent majeur des hépatites post-transfusionnelles antérieurement désignées sous le nom « d’hépatites non-A, non-B ».
Le VHC est classé dans un genre à part (hepacivirus) au sein de la grande famille des Flaviviridae, qui comprend également de nombreux autres virus importants sur le plan médical ou vétérinaire, comme par exemple le virus de la fièvre jaune, celui de la dengue, du Nil occidental (genre flavivirus), ou encore le virus de la diarrhée bovine (genre pestivirus). L’homme et le chimpanzé sont apparemment les seules espèces sensibles à l’infection par le virus de l’hépatite C.
Lors de la réplication du génome viral, des erreurs sont fréquentes et conduisent à la circulation d’un grand nombre d’espèces moléculaires virales dans la population humaine. On regroupe les variants viraux identifiés à ce jour en 7 génotypes qui présentent des susceptibilités variables aux traitements.
L’hépatite C aiguë survient après une période d’incubation moyenne de 6 à 10 semaines. Elle est majoritairement asymptomatique. Lorsqu’elle est symptomatique, les symptômes sont semblables à ceux observés au cours d’autres hépatites virales (fatigue, nausées, douleurs suivies par l’apparition d’urines foncées et d’un ictère). A ce stade, l’état général du foie, que l’on peut estimer en mesurant la concentration des transaminases dans le sang, est peu affecté. Dans de rares cas, l’infection par le VHC peut déclencher un dysfonctionnement grave du foie (hépatite fulminante).
La guérison est affirmée par l’absence de détection du virus dans le sang au-delà de 6 mois après l’infection aiguë et la présence d’anticorps anti-VHC. Il est admis que seuls 15 à 45% des hépatites C aiguës, symptomatiques ou non, vont évoluer vers une guérison, alors que 55 à 85% des patients infectés vont développer une infection chronique. Celle-ci peut conduire à une dégradation progressive du foie, conduisant à une cirrhose. En Europe et en Amérique du Nord, le risque d’une telle évolution est évalué à 15-30% dans les 20 ans après l’infection.
Trois facteurs principaux participent au risque de cirrhose : la durée de l’infection virale chronique, l’âge au moment de la contamination, et l’association d’une consommation importante d’alcool. A partir du stade de cirrhose du foie, il existe un risque important de progression vers un carcinome hépatocellulaire, avec un taux de 1 à 4% par an. L’état de cirrhose liée à l’hépatite C représente une indication majeure de transplantation hépatique.
Les données épidémiologiques actuelles permettent d’évaluer à 71 millions le nombre de porteurs chroniques du virus de l’hépatite C dans le monde, avec une séroprévalence moyenne d’environ 1.0 %. Cette prévalence est variable selon les pays : très faible en Europe du Nord, plus élevée en Asie du Sud-est et en Afrique, atteignant plus de 20% en Egypte. L’Organisation Mondiale de la Santé évalue à près de 399 000 le nombre des décès annuels consécutifs aux infections par le virus de l’hépatite C.
En France, on estime à environ 134 000 le nombre de personnes vivant avec des infections chroniques par le VHC, et à 4 000 le nombre de nouveaux cas d’infection par an. On estime que 24% des patients infectés par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) sont également infectés par le VHC. L’évolution silencieuse de la maladie et la fréquence élevée d’établissement d’infections chroniques expliquent l’existence d’un grand réservoir de sujets infectés.
Le virus de l’hépatite C se transmet principalement par voie sanguine (transfusion, utilisation de drogues par voie intraveineuse, transplantation d’organes).
La transmission par voie transfusionnelle a été la plus répandue avant l’introduction du dépistage systématique des dons du sang en 1991 dans les pays riches en ressources, où elle est désormais maîtrisée. On estime que les injections à risque (notamment de drogues), pratiquées avec du matériel non stérile, ou la transfusion de produits sanguins contaminés sont chaque année à l’origine de 2 millions de nouvelles infections par le virus de l’hépatite C dans le monde. Le risque de transmission materno-fœtal du VHC est de l’ordre de 5% si le VHC est détectable dans le sang de la mère au moment de la naissance. Bien que la transmission par voie sexuelle soit controversée, elle n’a jamais été exclue. Les co-infections VHC / VIH sont un problème croissant dans les pays où l’épidémie d’infection par le VIH est concentrée et chez les consommateurs de drogues injectables. Il est à noter que dans environ 10% des cas d’hépatite C, aucun facteur de risque n’est retrouvé et on regroupe ces cas sous le terme d’« hépatites sporadiques ».
Auparavant, le traitement était basé sur l’administration d’interféron-alpha pégylé et de ribavirine, dont l’efficacité étaient limité et les effets secondaires pouvaient être importants.
De nouvelles approches thérapeutiques ciblant spécifiquement le virus ont été développées au cours des dernières années, grâce à une meilleure connaissance de la structure et de la fonction des protéines virales. Grâce à la mise au point de ces antiviraux à action directe (AAD), qui sont efficace contre différents génotypes de VHC, la thérapie antivirale est maintenant recommandée à toute personne souffrant d’infection chronique au VHC âgée de plus de 12 ans. La durée du traitement est entre 12 et 24 semaines, et plus de 95% des personnes traitées peuvent être guéries de l’infection chronique au VHC. Le prix des AAD a fortement diminué dans de nombreux pays à faible et moyens revenus, cependant l’accès au traitement reste inadéquat dans un certain nombre de ces pays.
Il n’existe aucun vaccin à l’heure actuelle contre l’hépatite C. Ainsi, le moyen le plus efficace de lutter contre l’hépatite C réside en la maîtrise du risque de transmission nosocomiale du VHC (transfusions sanguines, injections à risque, etc), la politique de réduction des risques chez les usagers de drogues injectables et l’augmentation de l’accès aux AADs chez les populations à haut risque. Le dépistage des personnes à risque, notamment des personnes ayant reçu des produits sanguins avant 1992, constitue également un élément important de la lutte contre cette infection.
Bibliographie:
https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/hepatites-virales#hpatite-b
L’hépatite B est l’une des principales maladies humaines : on estime à 2 milliards le nombre de personnes ayant été infectées par le virus, dont plus de 257 millions de personnes vivent avec une infection chroniques par le VHB et peuvent transmettre le virus pendant des années. Les porteurs chroniques sont exposés à un risque élevé de décès par cirrhose du foie ou cancer du foie, maladies qui font environ 887,000 morts chaque année.
L’hépatite B aiguë est souvent asymptomatique, ou provoque des symptômes évoquant une grippe (perte d’appétit et troubles digestifs, nausées, vomissements, fatigue, fièvre). Selon l’âge lors de l’infection par le VHB , les personnes infectée peuvent présenter les symptômes caractéristiques d’une inflammation aiguë du foie (jaunisse ou ictère, urines foncées, selles décolorées). La période d’incubation de l’exposition au virus à l’apparition de la jaunisse varie de 45 à 180 jours, avec une moyenne située entre 60 et 90 jours. Toutes les personnes infectés par le VHB ne développent pas d’infection chronique. Le risque est inversement corrélé à l’âge lors de l’infection : 80 à 90% pour les enfants infectés à la naissance, 20 à 30% pour les personnes infectés pendant l’enfance et moins de 5% pour les personnes infectés à l’âge adulte. La plupart des personnes ayant une infection chronique n’ont pas de symptômes apparents bien que leur foie présente des signes d’inflammation et qu’ils restent susceptibles de contaminer leur entourage.
Dans de nombreux des pays ayant des ressources limités (en Afrique subsaharienne, dans une grande partie de l’Asie et dans le Pacifique), les infections chroniques par le VHB touchent plus de 8% de la population adulte. Dans ces régions, le cancer du foie causé par l’hépatite B figure parmi les trois premières causes de décès par cancer chez l’homme. L’Amazonie et le sud de l’Europe orientale et centrale sont également très touchés. Au Moyen-Orient et dans le sous-continent indien, les porteurs chroniques représentent 3% environ de la population. L’infection est moins courante en Europe occidentale et en Amérique du Nord, où les porteurs chroniques représentent moins de 1-2% de la population. En France, on estime qu’environ 300 000 personnes seraient des porteurs chroniques du virus de l’hépatite B (VHB), dont 9% seraient également co-infectées par le VIH.
Le virus de l’hépatite B se transmet par tous les liquides et sécrétions biologiques, le plus souvent par le sang et par contact sexuel. L’hépatite B est considérée comme une maladie infectieuse extrêmement contagieuse : le virus de l’hépatite B est 50 à 100 fois plus infectieux que celui du SIDA. Les principales voies de transmission sont la transmission de la mère à l’enfant pendant l’accouchement, le contact étroit avec une personne infectée, les contacts sexuels, les injections (toxicomanie) et les transfusions à risques. Statistiquement dans le monde, les modes de transmission les plus fréquents sont de la mère à l’enfant et entre enfants d’une même famille.
Dans de nombreux pays ayant des ressources limités, la quasi totalité des enfants sont infectés par le virus. Le virus ne peut être transmis ni par l’eau ou les aliments contaminés, ni par simple contact sur les lieux de travail.
Il n’existe pas de traitement spécifique permettant de traiter une hépatite aiguë pour améliorer les chances de guérison. L’efficacité des produits dits hépatoprotecteurs (protégeant le foie) n’est pas démontrée. La personne infectée doit attendre que le système de défense de son organisme vienne naturellement à bout des virus. Aussi longtemps que la guérison n’est pas intervenue, les liquides et sécrétions naturelles du corps - sang, sperme, sécrétions vaginales, salive - restent contagieux. Une fois l’hépatite guérie, le foie retrouve un état normal et le patient est alors protégé toute sa vie contre cette maladie sauf si des médicaments immunosuppressifs sont utilisés.
L’infection chronique par le VHB est traitée chez les personnes à haut risque de maladies chronique du foie par des médicaments anti-viraux spécifiques comme le Tenofovir ou l’Entecavir. Le coût de ces traitements a récemment baissé, en particulier dans les pays ayant des ressources limitées, grâce à la disponibilité de médicaments génériques. Cependant, en raison de l'accès limité au dépistage du VHB et à l'évaluation clinique pour la détermination des stades de la maladie du foie, de nombreuses personnes dans les pays ayant des ressources limitées vivent avec une infection chronique par le VHB sans le savoir et ne bénéficient pas de la thérapie antivirale. En outre, ces médicaments peuvent réprimer la réplication virale, mais ne peuvent pas guérir l'infection. Par conséquent, la plupart des personnes qui ont commencé un traitement anti-VHB doivent le poursuivre à vie. Le développement de médicaments pouvant guérir l'infection est hautement justifié. Une transplantation du foie peut être effectuée en cas de cirrhose dans les pays riches en ressources. La chirurgie et la chimiothérapie peuvent améliorer le pronostic pour les personnes ayant développé un cancer du foie dans les pays riches en ressources. Dans les pays à faible revenu, l'accès à ces traitements est très limité, et même les soins palliatifs ne sont pas fournis de manière adéquate.
La vaccination contre l’hépatite B reste la principale mesure fiable pour prévenir l’infection à grande échelle. Depuis 1981, on dispose de vaccins anti-hépatite B très efficace, dont un mis au point à l’Institut Pasteur (GenHevac B). Trois injections de ce vaccin confèrent à 98% des personnes vaccinées une protection contre une infection par le virus de l’hépatite B. Chez 90% des personnes vaccinées, cette protection dure au moins 10 ans, probablement même toute la vie. Ce vaccin de surcroît prévient la survenue des graves complications que sont les hépatites aiguës fulminantes, les cirrhoses, et les cancers du foie.
Bibliographie:
https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/hepatites-virales#hpatite-b
Les hépatites, ou atteintes du foie, sont le plus souvent dues à une infection (virus) ou alors d’origine toxique (l’alcool et les médicaments). Les hépatites virales sont classées de A à G en fonction de la famille du virus en cause. Ces infections virales peuvent, selon les situations, toucher des personnes également exposées à un risque de VIH et d'autres IST. Voici l'abécédaire des principales hépatites, leur fonctionnement, leur prévention et leur dépistage.
Les hépatites virales se nomment par des lettres de l’alphabet. Parmi elles, les plus fréquentes sont l’hépatite virale de type C, puis la B, puis la A, la D (ou delta) et enfin l’hépatite E. Les virus B et C provoquent des hépatites qui guérissent parfois spontanément en phase aiguë, mais qui peuvent devenir chroniques. L’hépatite A guérit spontanément après avoir provoqué une grande fatigue, et ne devient jamais chronique. Nous allons détailler les effets et risques des principales hépatites nommées ci-dessus :
Ce sont des virus présents dans les matières fécales des personnes atteintes. Une personne se contamine par la bouche, au contact des eaux ou d’aliments impropres ou souillés. Ces deux hépatites sont donc particulièrement fréquentes dans des zones où l’hygiène, l’évacuation des eaux usées ou les pratiques de désinfection laissent à désirer. Dans nos contrées, le principal risque réside dans la pratique sexuelle de l’anulingus, le contact bouche-anus qui peut exposer au VHA et VHE.
Après une phase aiguë, très fatigante, le corps élimine le virus. Les hépatites A ou E ne deviennent jamais chroniques. Dans certains cas, l’hépatite peut être grave.
Il n'y a pas de traitement contre ces deux hépatites mais un vaccin contre l'hépatite A existe. Ce vaccin est remboursé de moitié pour les personnes ayant déjà une infection chronique du foie, comme l’hépatite B ou C. Et il est recommandé pour les personnes exposées, comme les gays, les personnes vivant déjà avec une hépatite B ou C, et les personnes voyageant dans des zones endémiques.
L’hépatite B se transmet par des relations sexuelles sans préservatif (pénétration, fellation, cunnilingus) ou par du partage d'objets en contact avec du sang, même en quantité minime. On peut contracter l’hépatite B en cas d’échange de matériel d'injection de produits ou, plus rarement, de sniff, de piercing, de scarification, rasoir, brosse à dents, etc. La contamination par la salive, lors du baiser, semble possible, mais très rare. Par ailleurs, une femme enceinte porteuse d'une hépatite B chronique peut la transmettre à son bébé durant la grossesse.
Après la phase aiguë, dans la majorité des cas, le virus de l'hépatite B est éliminé du corps : on est alors guéri et immunisé contre l'hépatite B. Mais l'hépatite B peut aussi devenir chronique. Elle est alors plus ou moins active selon les moments, et on ne peut plus en guérir. Elle peut, après plusieurs années, provoquer des dégâts importants pour le foie (risque de cirrhose et, parfois, de cancer).
Il existe un vaccin contre l'hépatite B, remboursé par la Sécurité sociale. Les personnes vivant avec une hépatite B chronique sont mises sous traitement antirétroviral comparable à celui du VIH.
Le VHC se transmet par le sang. Il concerne notamment les consommateurs de produits, via le partage de matériel d'injection et, plus rarement, matériel de piercing, de scarification, de sniff, ou de rasage. Jusque dans les années 1990, il y a eu de nombreuses contaminations par transfusion de sang. Ce n'est plus le cas en France actuellement. Les précautions concernant le matériel médical (outils à usage unique ou désinfection) ont été améliorées.
L'hépatite C peut, très rarement, être transmise lors de relations sexuelles, en cas de contact de sang à sang. Cela peut arriver en cas de pratiques dite hard ou sadomasochiste (SM) sans protection, ou lors d’une pénétration non protégée par un préservatif lorsqu'il y a des irritations ou des lésions chez les deux partenaires, par exemple au cours d'infections sexuellement transmissibles comme la syphilis, ou encore pendant les règles. On assiste une très forte hausse des cas d’hépatite C chez les gays, notamment via la pratique du slam ou du chemsex (sexe sous produit de la partie réduction des risques)
Une femme enceinte porteuse d'une hépatite C chronique active peut la transmettre à son enfant.
Après la contamination, le plus souvent, il n'y a aucun symptôme et certaines personnes arrivent à éliminer l’infection spontanément mais la personne n’est pas pour autant immunisée contre une réinfection au VHC. Contrairement à l’hépatite B, le VHC devient chronique dans 80 % des cas. Le virus reste dans le corps et se multiplie dans le foie. Après plusieurs années, il peut provoquer des dégâts importants (risque de cirrhose et cancer du foie).
Des traitements permettent de guérir de l'hépatite C. Depuis 2015 et l’arrivée de nouveaux traitements (antiviraux à action directe ou AAD), la durée de traitement a été réduite à 3 ou 6 mois selon les cas, avec des taux de guérison très élevé, à plus de 95 % et avec moins d’effets indésirables que les traitements précédent comme l’interféron, qui étaient difficiles à supporter (voir partie traitement).
L'hépatite D ou delta ne concerne que les personnes également atteintes par l'hépatite B. Elle se transmet lors du partage d'objets en contact avec le sang ou lors de relations sexuelles non protégées par un préservatif.
L'hépatite D aiguë est parfois grave et la coinfection hépatite B + D devient souvent chronique. Elle évolue ensuite comme une hépatite B. Il n’existe à l’heure actuelle aucun vaccin spécifique contre le virus D mais la vaccination contre l’hépatite B protège de l’hépatite D.
Bibliographie:
https://www.aides.org/dossier/b-c-d-e-une-hepatite-cest-quoi
La carie dentaire est une maladie infectieuse. L'émail de la dent est le premier touché. Une cavité se forme dans la dent puis la carie se propage en profondeur. Si la carie n'est pas soignée, le trou s'agrandit et la carie peut atteindre la dentine (couche sous l'émail). Des douleurs commencent à se faire sentir, notamment avec le chaud, le froid ou le sucré. La carie peut gagner la pulpe de la dent. On parle alors de rage de dents. Enfin, un abcès dentaire peut apparaître lorsque les bactéries attaquent le ligament, l'os ou la gencive.
Les sucres seraient l'un des principaux responsables de l'attaque de l'émail. En effet, les bactéries présentes dans la bouche, principalement la bactérie Streptococcus mutans et les lactobacilles, décomposent les sucres en acides. Elles se lient aux acides, aux particules alimentaires et à la salive pour former ce qu’on appelle la plaque dentaire, à l’origine de la carie dentaire. Le brossage des dents enlève cette plaque.
Les caries dentaires, très fréquentes, touchent les dents de lait (une dent de lait cariée doit être soignée même si elle est amenée à tomber) et les dents définitives. Elles atteignent plutôt les molaires et les prémolaires, qui sont plus difficiles à nettoyer lors du brossage. Les caries ne guérissent jamais spontanément et peuvent entraîner la chute des dents.
Les caries dentaires sont des trous qui se forment dans vos dents. Elles commencent par être petites et deviennent progressivement plus grandes lorsqu’elles ne sont pas traitées. Comme de nombreuses caries ne provoquent pas de douleur au début, il peut être difficile de se rendre compte qu’un problème existe. Des visites régulières chez le dentiste permettent de détecter rapidement une carie dentaire.
Les caries dentaires font partie des problèmes de santé les plus fréquents dans le monde. Toute personne ayant des dents peut développer des caries, y compris les bébés.
Découvrir que vous avez une carie peut être une surprise. C’est particulièrement vrai si vous pensez avoir une bonne hygiène bucco-dentaire. Cependant, même si votre dentiste vous annonce cette nouvelle, il existe des moyens de traiter une carie et d’empêcher la formation de nouvelles caries.
Les symptômes de la carie dentaire sont très variables et dépendent notamment du stade d'évolution de la carie et de sa localisation. Au tout début, lorsque l'émail est le seul atteint, la carie peut être indolore. Les symptômes les plus fréquents sont :
Parlez à votre dentiste des symptômes désagréables que vous ressentez comme la sensibilité des dents ou la douleur. Il peut identifier la carie dentaire après un examen buccal. Cependant, certaines caries ne sont pas visibles lors d’un examen buccal. Votre dentiste peut alors utiliser une radiographie dentaire pour débusquer une carie.
Les options de traitement dépendent de la gravité de la carie. Il existe plusieurs façons de traiter une carie :
Un dentiste utilise une perceuse et enlève la matière cariée d’une dent. Il remplit ensuite la dent d’une substance, telle que de l’argent, de l’or ou de la résine composite.
En cas de carie plus grave, votre dentiste peut placer un capuchon sur mesure sur votre dent pour remplacer sa couronne naturelle. Votre dentiste enlèvera le matériau de la dent cariée avant de commencer cette procédure.
Lorsque la carie dentaire entraîne la mort de vos nerfs, votre dentiste vous fera un traitement de canal pour sauver votre dent. Il enlève le tissu nerveux, les tissus des vaisseaux sanguins et toute zone cariée de votre dent. Il vérifie ensuite s’il y a des infections et applique des médicaments sur les racines, si nécessaire. Enfin, il comble la dent et peut même y placer une couronne.
Si votre dentiste détecte une carie dentaire à un stade précoce, un traitement au fluorure peut restaurer l’émail de vos dents et prévenir d’autres caries.
Bibliographies
https://www.lecourrierdudentiste.com/lepatient/blog/les-caries-dentaires-causes-et-traitements.html
https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=carie_pm