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Dans le cadre de la mise en œuvre du projet intitulé « BENKADI » financé par le Ministère des Affaires Etrangères des Pays-Bas, la Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI) en collaboration avec quatre plateformes d'ONG de la sous-région, que sont la Plate-forme de Contrôle Citoyen de l'Action Publique (PASCiB) au Bénin, le Secrétariat de Concertation des ONG nationales au Mali, (SECO-ONG) et le Secrétariat Permanent des ONG (SPONG) au Burkina Faso entend mobiliser conjointement les membres de ces organisations autour de l'ambition de contribuer à une société civile forte, qui travaille à atténuer les effets du changement climatique sur les communautés vulnérables du Bénin, du Burkina Faso, du Mali et de la Côte d'Ivoire.
Pour plus d'information : pdf AVIS R_ ASSIST_ DIRECT ok-1.pdf (389 KB)
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Le gouvernement ivoirien a annoncé ce mercredi 26 mai 2021 une nouvelle prorogation de la validité des anciennes cartes nationales d’identité ivoirienne (CNI) jusqu’au 31 décembre 2021.
Le conseil a adopté un décret portant prorogation de la période transitoire de validité de la carte nationale d’identité a déclaré le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, au terme du Conseil des ministres, présidé ce mercredi 26 mai 2021 par le chef de l’Etat Alassane Ouattara.
La validité des anciennes CNI ivoiriennes qui expirait initialement en 2019 avait été déjà prorogée une première fois jusqu’au 30 juin 2020, puis une seconde fois jusqu’au 30 juin 2021.
Aux dires du ministre de la Communication, des Médias et de la Francophonie la période des Cartes Nationales d’Identités arrivant à expiration le 30 juin 2021 au terme des décrets Numéro 2020-526 du 24 juin 2020 est prorogé jusqu’au 31 décembre 2021, soit un délai supplémentaire de sept mois.
Le gouvernement ivoirien avait procédé, le 17 février 2020, au lancement de l’opération générale de délivrance des nouvelles cartes nationales d’identité (Cni). Il a été indiqué à tous les Ivoiriens âgé de 18 ans de se rendre dans les centres dédiés pour se faire établir ou ré-établir leurs nouvelles pièces d’identité. Pour ce faire, un processus a été mis en place par l’Office national de l’état civil et de l’identification (Oneci) à la disposition des requérants.
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Le programme Africain Excellence du DAAD à travers le Centre d’Excellence pour la Gouvernance Local en Afrique (CEGLA) offre, dans le cadre du « Master en Décentralisation et Gouvernance Locale » (MDGL), trois (3) bourses d’étude pour suivre la formation au Centre Africain d’Etudes Supérieures en Gestion (CESAG) à Dakar, Sénégal.
La bourse est destinée aux étudiants/professionnels détenteurs d’un diplôme de licence en sciences sociales (économie, droit, gestion, géographie, histoire, sociologie, politique…) qui
voudraient continuer leurs études dans le cadre dudit Master en DGL au Centre Africain d’Etudes Supérieures en Gestion de Dakar au Sénégal.
Cette bourse a vocation à soutenir l’étudiant(e) pendant la formation Master en « Décentralisation et Gouvernance Locale » pour une durée de deux ans (4 semestres). L’objectif de ce programme est de permettre aux étudiants le souhaitant, de continuer leurs études en cycle supérieur. La bourse prend en charge :
- Les frais de scolarité pour le programme Master ;
- Les frais éventuels de voyage vers le Sénégal (pour les boursiers étrangers).
Veuillez noter que la bourse ne couvre pas les frais de subsistance du boursier.
Pour plus d'information: pdf APPEL A CANDIDATURE.pdf (375 KB)
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L’Agence Emploi Jeunes recrute pour ses entreprises partenaires les profils suivants :
Veuillez telecharger le document suivant: pdf LISTE DES PROFILS RECHERCHES 11 MAI 2021 -_210511_213214.pdf (108 KB)
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Quels sont les enjeux d’un audit financier pour la croissance de votre entreprise ? La certification des comptes par un auditeur financier témoigne par exemple du bon état de santé de votre entité. Si l’audit financier légal est une obligation pour certaines entreprises, comment gagner la confiance des investisseurs quand on est une startup ? Quelle alternative utiliser ? Appréhendons ensemble la question en commençant par mieux connaître l’audit financier.
Définition de l’audit comptable et financier
Qu’est-ce qu’un audit financier ?
On utilise souvent le terme audit financier pour désigner l’audit comptable et financier. Toute entité qui tient une comptabilité peut être obligée d’engager cette démarche en cas de contrôle, ou choisir elle-même de réaliser un audit comptable et financier, afin de jauger ses risques financiers par exemple. Il s’agit d’examiner chaque opération comptable et d’évaluer l’état financier de l’entreprise.
Qui dit audit, induit examen, mesure, appréciation : le recours à un expert professionnel, un auditeur, souvent externe à l’entreprise pour des raisons d’impartialité, est nécessaire afin d’émettre un jugement. Ce jugement professionnel est un avis d’expert qui s’appuie sur des vérifications, ainsi que des référentiels. Les comptes de l’entreprise sont-ils conformes à ceux déclarés ? Quel est l’état de santé des finances de l’entreprise ? Comment juger de la sincérité et de l’exactitude des comptes afin de les certifier ? Quel est le but de cet audit financier : rassurer les actionnaires ou convaincre des investisseurs ? Les deux ?
Pourquoi demander un audit financier ? Quels sont les objectifs ?
Si l’audit est synonyme de contrôle et/ou de surveillance des comptes à travers toutes les étapes de vérification et d’inspection, il permet à l’entreprise de disposer d’un regard critique. L'audit peut ainsi répondre à plusieurs enjeux.
On distingue plusieurs apports. L’audit comptable et financier vous permet de :
- détecter des irrégularités,
- faire le point sur les éléments observés et constater l’adéquation avec le référentiel,
- discerner les risques financiers, les anomalies et leurs natures respectives,
- bénéficier du retour de chacun des acteurs en entreprise,
- comprendre l’ensemble votre fonctionnement et prendre du recul,
- améliorer votre système actuel,
- disposer d’arguments pour convaincre de nouveaux investisseurs,
- rendre compte de l’activité et parfois rassurer les actionnaires, etc.
Les composantes de l’audit légal
Définition et objectifs de l'audit légal
Dans le cas d'un audit externe financier, la procédure d’audit légal est la plus répandue. Et pour cause : c’est une obligation légale pour les SA, certaines SAS et autres entités (associations, Sarl, …). Dans ce cas, un commissaire aux comptes est alors nommé pour 6 ans.
La finalité d’un audit légal des comptes est d’émettre une opinion qui confirme que les comptes de l’entreprise reflètent bien sa situation économique. L’expert assermenté, le commissaire aux comptes se réfère notamment sur les résultats de l'exercice écoulé.
Les 4 points essentiels à retenir :
- le commissaire aux comptes est chargé de valider l'information financière transmise aux actionnaires,
- la certification des comptes annuels lui incombe,
- il édite son rapport (qui sera publié au greffe) à destination des actionnaires,
- son travail de vérification et d’observation prévient des risques éventuels.
Un cadre juridique garant de la transparence
L’article L822-10 du Code de commerce impose au commissaire aux comptes de respecter une totale indépendance, et évidemment de ne pas se retrouver en situation de conflits d'intérêts.
Sont ainsi proscrits :
- toute activité nuisible à son indépendance,
- tout emploi salarié (sauf enseignement et cas particuliers),
- toute activité commerciale directe ou indirecte.
Le large domaine de l'audit comptable et financier (externe, financier et légal), présente également de nombreuses normes à respecter comme :
- les normes internationales comme les normes ISA (International Standards of Auditing)
- les normes françaises, concernant l’exercice professionnel de l’activité de commissaire aux comptes, établies par la CNCC (Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes)
- les normes françaises, concernant l’exercice professionnel de l’activité d’expert-comptable, établies par l’Ordre des Experts Comptables.
Comment s’articule la certification des comptes ?
La présentation des comptes annuels, une expertise comptable
L’expert-comptable, professionnel assermenté, effectue une mission normée de présentation. Le compte-rendu de l’expert-comptable reflète la cohérence des comptes annuels au niveau comptabilité. L’entreprise lui donne accès à ses données financières et comptables afin qu’il les examine et qu’il les qualifie.
Dans le cadre d’une mission contractuelle, et à travers son rôle de conseil :
- il élabore les comptes annuels de l’entreprise en respectant les lois et les règles en vigueur,
- il apporte des solutions techniques en fonction du contexte économique et légal,
- il donne des recommandations pour adopter certaines procédures, certains outils,
- l’expert-comptable peut également prendre en charge vos déclarations fiscales, sociales et documents juridiques.
Le travail de l’expertise comptable apporte à l’entreprise une création de valeurs.
La certification des comptes par le commissaire aux comptes
La mission de commissariat aux comptes est une mission normée de certification des comptes concernant la régularité, la sincérité, et la correspondance à l’identique des comptes. Le rapport du commissaire aux comptes confère un niveau d’assurance élevée sur les comptes. Il s’appuie sur les missions effectuées par l’expert-comptable pour contrôler la fiabilité des comptes.
Professionnel assermenté, il intervient à plusieurs niveaux dans le cadre d’une mission légale :
- il veille au respect des obligations légales et réglementaires,
- il fixe un cadre d’analyse des risques, les identifie et contrôle leur présence,
- il applique une démarche de sécurisation et rapporte ses avis et recommandations, tant sur les procédures que sur les améliorations à effectuer,
- le commissaire aux comptes peut aussi vérifier d’autres points légaux comme les conventions réglementées, fournir un rapport de gestion (…).
Le travail du commissaire aux comptes génère une création de confiance en l’entreprise.
Quel auditeur financier choisir ? Audit interne ou audit externe ?
L’auditeur interne
L'auditeur interne est par définition engagé dans une entreprise, généralement dans des grands groupes, où les moyens permettent de mettre en place un service d’audit. La mission qui lui est confiée consiste à veiller à l’application stricte des procédures définies par la direction, dans le respect du cadre juridique légal. Il communique ainsi avec les employés, puis observe les bénéfices et parfois les limites des procédures, puis rend compte à la direction de ses observations, notamment en matière de contrôles organisationnels.
Il doit ainsi avoir une bonne connaissance de l’entreprise pour pouvoir prendre le recul nécessaire, car il peut également émettre ses propres recommandations telles que proposer une nouvelle méthode ou organisation de travail afin d’améliorer la productivité, ou encore pointer des dysfonctionnements et recommander des alternatives.
L’auditeur externe
Contrairement à l’auditeur interne, l’auditeur externe ne travaille pas au sein de l’entreprise. Il est mandaté par l’entreprise pour effectuer un audit financier de celle-ci : la finalité est d’évaluer les finances et de détecter les anomalies ou faiblesses.
Le fait que l’auditeur externe ne fasse pas partie de l’entreprise lui confère plusieurs avantages :
- il est perçu comme un intervenant extérieur par les salariés, et non comme un « espion » de la hiérarchie,
- l’entreprise dispose d’un véritable recul extérieur, impartial, sans conflits d’intérêts potentiels.
Expert de l’audit financier, l’auditeur externe a développé de grandes capacités d’observation et de communication : la diplomatie est de mise quand on intervient dans un environnement pour poser des questions, observer, évaluer.
Quelle alternative à l’audit financier pour les startups ?
Un cabinet d’audit ou une agence de notation financière ?
Comment sortir du schéma coûteux des cabinets d’audit ou des agences de notations telles que Moody’s, Fitch, Standard and Poor’s, quand on est une jeune pousse du numérique ? Comment émerger quand ces agences fondent leur évaluation en se référant essentiellement sur la dette ? Comment rester agile, mobile et conserver sa rapidité quand on est une startup SaaS, ou entreprise du numérique ?
Consciente du nouveau monde dans lequel ces entreprises évoluent, l’agence de notation financière Exaegis inverse le modèle à tous les niveaux :
- son outil d’analyse, le service en ligne RateAndGo, permet d’évaluer désormais la commercialisation, le marketing, le business model et le stade de financement,
- le système de rating considère comment l’équipe réagit et gère la croissance de l’entreprise,
- elle dépasse l’outil de surveillance et permet de réajuster la stratégie de développement à court et moyen-terme,
- son service d’évaluation est gratuit !
Objectif : convaincre les investisseurs
Afin de générer des financements et des investissements en faveur des entreprises du numérique et des startups SaaS, Exaegis évalue et restitue un capital confiance. Il s’agit de donner des indicateurs précis et fiables sur l’investissement entrepreneuriale, la solvabilité financière et l’aptitude à honorer l’engagement de service dans le temps.
Objectif crédibilité : toute start up peut se faire évaluer de manière totalement objective, et sur des critères extra-financiers !
Un regard neutre est en effet essentiel pour légitimer les forces et les faiblesses d’un projet entrepreneurial.
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L’audit étant une expertise professionnelle, effectuée par un agent compétent, l’audit comptable et financier d’une entreprise consiste à vérifier la sincérité, la régularité et la conformité des comptes pour s’assurer qu’ils reflètent l'état des finances et de la comptabilité de l'entreprise auditée.
Les normes en la matière sont celles de l’IFRS/IAS (International Financial Reporting Standards/ International Accounting Standards). Il s’agit de normes internationales auxquelles adhérent une centaine de pays et qui sont élaborées par l’IASB (International Accounting Standard Board ou Bureau des standards comptables internationaux en français).
En France, la référence comptable est le PCG (Plan Comptable Général) : mis au point par l'Autorité des normes comptables (ANC), il définit les règles qui s’appliquent à toutes les entreprises domiciliées en France et régit l’élaboration de tous les documents comptables (bilans, comptes de résultats, rapports et annexes).
Malgré ces normes, en matière de comptabilité et de contrôle, il existe cependant différentes formes d’audit selon les raisons pour lesquelles celui-ci est effectué et l’organisme qui s’en charge. De manière générale, il est possible de distinguer trois types d’audit des finances :
-
l’audit dit de « présentation », c’est-à-dire la vérification de la mise en forme des documents par un expert-comptable
-
l’audit limité, c’est-à-dire un contrôle de la cohérence des comptes
-
l’audit complet, qui ajoute une analyse à la procédure de vérification.
Les audits sont effectués soit par un expert-comptable (ils dépendent de l’Ordre des Experts-Comptables) soit par un commissaire aux comptes (ou CAC), un auditeur spécifiquement chargé de vérifier les comptes d’une entreprise. Désignés lors de l’Assemblée générale ordinaire, les CAC certifient ensuite les comptes. Cette certification est obligatoire pour toutes les entreprises qui doivent se soumettre au contrôle légal des comptes.
Audit comptable et financier : méthodes
L’audit des finances suit des règles très strictes, les mêmes pour tous, qui peuvent être décomposées en trois phases :
- La phase de préparation consiste à rassembler tous les éléments comptables afin d’une part de bien identifier l’entreprise concernée et, d’autre part, de définir des objectifs précis.
- La phase de réalisation commence par le contrôle de la tenue des comptes puis se poursuite par l’examen des documents de synthèse (bilan, compte de résultat et annexe comptable) afin de valider les objectifs préalablement définis.
- La phase de conclusion consiste en la rédaction d’une synthèse des résultats obtenus. Elle peut être accompagnée de recommandations pour améliorer la gestion comptable.
En cas de faits délictueux décelés pendant sa mission d’audit, le commissaire aux comptes a l'obligation d'en informer le procureur de la République. Sa responsabilité ne peut pas être engagée au titre de cette révélation sauf si cette dernière procède d'une intention malveillante du commissaire aux comptes. C'est le cas notamment en cas de révélation abusive dont le seul but est de nuire à son client.
Audit comptable et financier : objectifs
En France, un contrôle légal est obligatoire pour toutes les sociétés par actions (S.A., S.C.A. et S.A.S.), quelle que soit leur taille, ainsi que pour les S.A.R.L., les S.N.C. et les S.C.S. qui dépassent deux des trois seuils suivants : un bilan supérieur à 1,55 million d’euros, un chiffre d’affaires hors taxe supérieur à 3,1 millions d’euros et plus de 50 salariés. L’audit doit alors être réalisé par un CAC.
Un contrôle légal est également obligatoire dans le cadre de certaines opérations spécifiques, telles que la transformation, la fusion ou la scission et, enfin, l’apport en nature au capital (lorsque la valeur apportée est supérieure à 7500 euros).
Un contrôle facultatif peut être demandé par les associés d’une entreprise ou par un juge, dans le cadre d’une procédure judiciaire. Il se déroule comme un contrôle légal, avec nomination d’un C.A.C. lors d’une assemblée générale.
Tout audit financier qui n’entre pas dans les catégories précédentes est dit « contractuel », puisque ses conditions et ses objectifs sont définis par un contrat. Il peut être réalisé en interne, par les entreprises qui disposent d’un service comptabilité, ou un externe, par l’intermédiaire d’un cabinet d’expert-comptable, d’un C.A.C. ou même d’un cabinet d’audit spécialisé (tels que PricewaterhouseCoopers, Deloitte ou Ernst & Young pour ne citer que les trois plus célèbres).
Dans ce cas, son objectif est essentiellement d’ordre prévisionnel. Il permet aux dirigeants d’avoir une vue d’ensemble de leurs finances afin d’optimiser les comptes de l’entreprise, dans le respect de leurs obligations fiscales et comptables, et de mieux gérer celle-ci.
Source: https://gocardless.com/fr/guides/articles/audit-comptable-et-financier/
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1- Qui peut s'associer en SARL?
La définition de la SARL passe d’abord par celle de ses fondateurs. Les conditions requises pour être associés de la SARL sont assez souples :
- Les associés de SARL peuvent être des personnes physiques (individus) ou des personnes morales (structures juridiques telles que les sociétés ou associations loi de 1901)
- Il n’existe aucune condition d’âge ni même de capacité pour devenir associé d'une SARL. Par exemple, un mineur, même non-émancipé peut en principe être associé d’une SARL. Il ne pourra, en revanche, pas agir directement : l’administration de ses biens étant confiée à son représentant légal (parents, tuteur, etc.), c’est ce dernier qui agira pour son compte.
- Un étranger (UE ou hors UE) ou un non-résident peut également être associé d’une SARL sans condition particulière (pas besoin d’une carte de séjour par exemple).
2- Comment s'associer en SARL?
Le fonctionnement de la SARL est le même sur ce point que pour les autres formes sociales : toute personne qui effectue un apport au capital d’une SARL devient automatiquement associé et reçoit un nombre de parts sociales proportionnel au montant de son apport.
Les associés de SARL peuvent faire un apport au capital social:
- en numéraire (somme d'argent);
- en nature (des locaux, équipements, etc);
- ou en industrie (connaissances techniques, savoir-faire ou services).
En cas d’apport en nature ou en industrie, la procédure à suivre est plus lourde (nomination d’un commissaire aux apports chargé de les évaluer, etc.).
Attention à ne pas confondre l’apport en capital avec l’apport en compte courant d’associés, qui est un prêt consenti par un associé à la société et en conséquence non-rémunéré par des parts.
Pour éviter les situations de blocage il est possible de conclure un pacte d'associés de SARL qui précise un certain nombre de règles de fonctionnement entre les associés.
3- Combien d'associés en SARL?
Une SARL nécessite, au moins deux fondateurs. Néanmoins, il est possible pour une personne seule de créer une EURL - qui est la forme unipersonnelle de la SARL.
Que vous choisissiez de créer votre société seul ou à plusieurs, n'hésitez pas à consulter notre liste de pièces justificatives pour créer sa SARL.
4- Quels inconvénients et risques pour les associés?
La caractéristique majeure de la SARL est qu’elle permet à ses fondateurs de protéger leur patrimoine personnel. En cas de difficultés financières, la responsabilité des associés de SARL est en principe strictement limitée au montant de leurs apports. Autrement dit, les créanciers de la SARL ne peuvent saisir que les biens de la société et n’ont pas accès aux biens personnels des associés.
Toutefois en pratique, il est très fréquent que les banques exigent une caution personnelle des associés de la SARL avant d’accorder un crédit à la société. Dans ce cas, ces derniers engagent donc potentiellement leurs biens propres : leur prise de risque s’apparente alors à celle d’un entrepreneur individuel qui n’aurait pas opté pour le statut de l’EIRL.
5- Quels sont les avantages et les droits des associés de SARL?
Par définition, tout associé dispose d'avantages grâce à son statut :
- Le droit de participer aux décisions de la société en votant : chaque associé dispose d’un nombre de voix égal à celui des parts qu’il possède. Les associés sont réunis en assemblée générale au moins une fois par an pour approuver les comptes de la société. Le vote des associés est, par ailleurs, obligatoirement requis pour toute modification des règles de fonctionnement de la société telles que définies dans les statuts (montant du capital social, lieu du siège social, etc.)
- Le droit de percevoir des dividendes de SARL (c’est-à-dire de capter une part des profits réalisés par la SARL).
- Le droit de désigner et révoquer le ou les gérants chargés de la gestion quotidienne de la SARL.
- Le droit à l’information qui leur permet de poser par écrit des questions au gérant sur tout fait de nature à compromettre la continuité de l’exploitation.
6- Comment sortir du capital social?
La SARL est très souvent caractérisée comme étant une société « fermée », ce qui peut être à la fois un avantage et un inconvénient. C'est un inconvénient si vous cherchez de la souplesse et de la fluidité, mais ça peut être un avantage important puisque cette caractéristique offre une importante sécurité et une stabilité.
En effet, la loi impose à tout associé souhaitant céder ses parts de SARL d’obtenir l’accord préalable de la majorité des associés. C’est ce que l’on appelle la procédure d’agrément.
Par exception, les parts sociales peuvent être librement cédées à un autre associé ou à un membre de la famille (conjoint, parents ou enfants), sauf clause contraire dans les statuts. Le caractère restrictif de cette procédure explique que la SAS soit souvent préférée par les entrepreneurs qui envisagent de faire entrer des investisseurs au capital.
Source: https://www.legalstart.fr/fiches-pratiques/sarl/definition-sarl/
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Lors de la création d’une entreprise, le choix de la forme juridique est déterminant. La forme juridique d’une entreprise varie en fonction du nombre de personnes investies dans l’entreprise, de l’activité exercée, du projet souhaité mais également de son mode de financement.
DÉFINITION DE LA FORME JURIDIQUE D’UNE ENTREPRISE
La forme juridique d’une entreprise consiste en la sélection de la forme juridique que l’entreprise va prendre. Ce choix va dépendre de la nature de l’activité exercée, de la volonté d’entreprendre seul ou à plusieurs, de l’existence d’un patrimoine privé à transmettre ou protéger pour l’entrepreneur, mais également du régime d’imposition des bénéfices et des revenus provenant de son activité.
Ce choix de forme juridique aura un impact sur le régime fiscal, mas également le régime social, sur la protection du patrimoine personnel du dirigeant, ou sur la responsabilité potentiellement engagée dans l’activité par le dirigeant.
La notion de forme juridique est à distinguer de la notion de statut juridique. En effet, si les deux termes sont souvent utilisés indifféremment, ils ne sont en réalité pas tout à fait équivalent. La forme juridique d’une entreprise est utilisée pour définir les règles qui sont applicables à cette dernière au regard de la loi, comme les modalités de constitution, le capital social, le mode d’imposition des bénéfices. Au titre des différentes formes juridiques existantes, on trouve l’entreprise individuelle et la société.
La forme juridique d’une entreprise se trouve dans les statuts qui régissent le fonctionnement de celle-ci.
Une des distinctions qu’il est possible de prendre en compte dans le cadre de la forme juridique d’une entreprise est le nombre de personnes investies dans le projet. Notre article suivra ainsi cette distinction afin de répertorier les différents formes d’activités.
L’entreprise signifie qu’une seule personne crée l’entreprise et en est responsable, le projet est donc porté par une unique personne, contrairement à la société dans laquelle plusieurs personnes sont investies.
LES DIFFÉRENTES FORMES D’ENTREPRISES
Dans cette hypothèse, plusieurs formes d’entreprises s’offrent au créateur :
L’entreprise individuelle
Dans cette hypothèse, il n’y pas de création d’une nouvelle personne morale. Le gérant exerce l’activité professionnelle en son nom propre. L’entreprise individuelle offre une facilité de création et de gestion. L’engagement de la responsabilité du dirigeant dépend de la forme choisie à l’intérieur de cette catégorie, mais le principe est celui de l’unicité de patrimoine entre le patrimoine privé et professionnel du dirigeant. C’est dans cette catégorie que se retrouve le statut d’auto-entrepreneur.
L’entreprise individuelle est adaptée pour les activités telles que la free-lance, le travailleur indépendant ou encore en complément d’une activité salariée.
Micro entreprise : Cette forme juridique a l’atout de bénéficier d’un régime simplifié, avec des allègements aussi bien en matière fiscale qu’administrative. Le régime micro-entreprise est accessible aux entrepreneurs individuels, aussi bien dans le cas d’une EIRL, ou EURL.
Entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL) : Cette forme juridique permet à l’entrepreneur de créer un patrimoine d’affectation, affecté spécialement à sa vie professionnelle, sans création de société.
L’entreprise individuelle à responsabilité limitée est adaptée pour des activités telles que artisans, commerçants, industriels ou encore les professions libérales.
Les deux premiers types d’entreprises présentés sont les deux types dits « classiques ». Avec l’évolution du monde des affaires, des contraintes et opportunités s’offrant aux créateurs, des catégories juridiques supplémentaires ont été crées. Il existe ainsi désormais des formes juridiques d’entreprises, initialement conçues comme sociétés mais adaptées au contexte d’un unique créateur.
Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée, (EURL) : Crée en 1985, C’est une SARL avec un unique associé. La responsabilité du dirigeant est limitée aux apports.
Sa création nécessite la constitution d’un capital social sans minimum requis, et entraine plus de formalités et obligations que l’entreprise individuelle. Le gérant est considéré comme un travailleur non salarié (TNS).
L’EURL convient aux artisans, commerçants, et profession libérale. Elle est revanche proscrite pour les professions juridiques, judiciaires et de santé, à l’exception des pharmaciens.
La société par action simplifié unipersonnelle (SASU)
Crée en 1994. C’est la société unipersonnelle par action simplifiée ne comportant qu’un seul associé. La responsabilité du dirigeant est limitée à son apport.
Cette forme de société est intéressante du fait de la flexibilité qu’elle amène en terme d’organisation et de fonctionnement. Il y a une grande liberté dans la rédaction des statuts.
Cette forme de société est également adaptée aux artisans commerçants, et industriels, mais proscrite pour les professions juridiques, judiciaires et de santé.
LES DIFFÉRENTES FORMES DE SOCIÉTÉS
Après avoir présenté les différentes catégories d’entreprises, les sociétés seront désormais développées. Dans le cas de la société, plusieurs personnes sont à l’origine de l’entreprise, la volonté de création réunit plusieurs personnes avec l’envie de s’associer.
La société à responsabilité limitée (SARL)
Constituée par deux associés minimum, dont la responsabilité est limitée à leurs apports. Quasiment toutes les activités peuvent être exercées sous la forme d’une SARL. Le fonctionnement de la SARL est très encadré par la loi, notamment par l’encadrement légal des statuts.
Société anonyme (SA)
C’est une société anonyme, société de capitaux dont la participation des actionnaires est basée sur les capitaux ayant été investis par eux dans l’entreprise. Le capital social ne peut être inférieur à 37 000 euros. Elle induit une prise décision plus longue par rapport à d’autres formes sociétaires.
Société par actions simplifiées (SAS)
Cette société est constituée de 2 associés minimum. Cette société limite la responsabilité des associés. Le capital social est librement déterminé et sans minimum.
La SAS bénéficie d’une forme sociale très souple, et permet aux associés d’organiser librement le fonctionnement de la société par les statuts, qui sont obligatoires. La rédaction de ces derniers est primordiale, déterminant le fonctionnement de la société suivant la volonté des associés.
Société en nom collectif (SNC)
Cette forme de société est peu utilisée en pratique. C’est toujours une société commerciale, dont les associés ont la qualité de commerçants. C’est une société à risques illimités, les associés sont responsables indéfiniment et solidairement dans le cas de difficultés financières de la société.
LES RESTRICTIONS À LA LIBERTÉ DE CHOIX DE LA FORME JURIDIQUE
Si le principe dans le choix de la forme juridique reste la liberté, certains activités sont réglementées et se voient imposer un forme juridique particulière, c’est le cas des activités d’épargne, de capitalisation, ou d’assurance qui ne peuvent se créer que sous la forme de société à responsabilité limitée. Dans le même esprit, les artistes du spectacles ne sont autorisés à créer que sous la forme de sociétés par actions, telles que les SA, SAS ou SASU.
Dans le cas des SNC, certains secteurs d’activités ont l’obligation de passer par cette forme juridique, comme les débits de tabac, tandis que d’autres tels que les experts comptables ou les avocats voient ce choix proscrit de leurs possibilités.
Pour connaitre, les obligations à considérer en fonction des activités il est nécessaire de se rapprocher des organismes professionnels ou du Centre de Formalités des Entreprises.
Comme évoqué précédemment, les formes juridiques sont multiples. Il n’y a pas de forme à privilégier de manière générale, le choix de la forme dépendant du projet et ambition du créateur. Il est conseillé de bien étudier au préalable le projet afin de cerner les nécessités et tous les conséquences de ce choix, qui englobent des conséquences aussi bien fiscales, ou sociales que juridiques.
Cette étape peut donc nécessiter l’intervention d’un professionnel afin de choisir la forme juridique la plus adéquate, et afin de bénéficier de conseils avisés sur la forme la plus juridique la plus adaptée.
Source: https://www.leblogdudirigeant.com/forme-juridique-de-lentreprise/
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Vous avez décidé de vous lancer, votre étude de marché est concluante, votre business plan bien avancé, et il vous faut maintenant choisir la forme juridique de votre future entreprise.
Le choix de la forme juridique n'est pas une tâche aisée car il existe en France un nombre important de possibilités, et dans cette jungle des statuts juridiques, il peut être parfois difficile de s'y retrouver.
Votre choix dépendra en partie des contraintes de votre projet (nombre d'associés, montant du capital nécessaire à l'activité) et aura des incidences à bien des niveaux (complexité administrative, régime d'imposition, régime social du ou des dirigeants, protection du patrimoine privé de l'entrepreneur, mode de prise de décision, etc.).
Ce guide d'aide au choix du statut juridique a pour but de vous aider à y voir plus clair. Il est divisé en deux parties, dans la première nous verrons l'ensemble des points à anticiper pour bien choisir la forme juridique de votre entreprise, et dans la seconde nous vous présenterons une comparaison des formes juridiques les plus populaires.
L'importance du choix de la forme juridique de l'entreprise
Choisir la forme juridique de votre société est avant tout un choix fiscal, patrimonial, et stratégique.
C'est un choix fiscal car en fonction de celui-ci, vous aurez la possibilité ou non de déduire certaines charges, et serez imposé au niveau social et fiscal de différentes manières.
C'est également un choix patrimonial car certaines formes juridiques vous permettront de limiter votre responsabilité aux apports en société tandis que d'autres exposeront votre patrimoine personnel en cas de dettes professionnelles.
Enfin, c'est un choix stratégique car de celui-ci dépendra la facilité que vous aurez à prendre rapidement des décisions, lever du capital auprès d'investisseurs si besoin, et exercer ou non certaines activités.
Avant de nous intéresser aux formes juridiques en elles-mêmes, il nous parait important de nous pencher plus en détail sur les enjeux suivants :
- La protection du patrimoine personnel
- Le régime social du ou des dirigeants
- La fiscalité de l'entreprise
- La gouvernance de l'entreprise
- La complexité administrative
- Les activités réglementées
La protection du patrimoine personnel
En fonction du statut juridique de votre entreprise vous pourrez ou non être poursuivi sur votre patrimoine personnel pour vos dettes professionnelles.
C'est à dire que dans certains cas, si l'entreprise à des difficultés et ne peut honorer ses dettes, vos créanciers pourront saisir votre maison ou votre voiture pour se rembourser.
Le régime social du ou des dirigeants.
Votre régime social va dépendre de la forme juridique, vous serez rattaché :
- soit au régime général si vous êtes salarié (ou assimilé salarié)
- soit au régime social des indépendants si vous êtes travailleur non salarié.
Lorsque vous dépendez du régime général vous bénéficiez en tant que dirigeant d'un niveau de protection sociale à peu prêt équivalent à celui des salariés.
En revanche lorsque vous dépendez du régime social des travailleurs indépendants vous bénéficiez d'une couverture sociale réduite en contrepartie de taux de cotisation plus faibles.
Il est possible de compenser la moindre couverture sociale du régime social des travailleurs indépendants en mettant en place des assurances complémentaires (dont certaines ouvrent droit à des réductions d'impôt).
La fiscalité de l'entreprise
Les résultats des entreprises peuvent être imposés selon deux méthodes :
- le régime de l'impôt sur le revenu (IR)
- ou celui de l’impôt sur les sociétés (IS).
Les sociétés sont généralement imposées de droit (c.à.d. par défaut) à l'IS avec une option (souvent temporaire) pour l'IR.
A l'inverse, les entreprises avec des formes juridiques personnelles sont généralement soumises de droit à l'IR avec une option (irrévocable) pour l'IS.
Le coût pour vous entrepreneur dépendra du niveau des revenus attendus et de leur catégorie fiscale.
Afin d'identifier le régime d'imposition qui vous est favorable, vous n'aurez ici pas d'autre choix ici que de faire des simulations.
Il conviendra également de prendre en compte les impacts fiscaux du choix du statut juridique de l'entreprise sur vos actionnaires.
Les préférences de ceux-ci dépendront là encore du niveau de revenus, mais également du type d'actionnaires que vous souhaitez faire entrer au capital (sociétés ou particuliers), de leur rôle (actionnaires passifs, cogérants, mandataires, etc.), et du mode de distribution (dividende ou rachat de parts sociales).
La gouvernance de l'entreprise
Le statut juridique de votre entreprise aura un fort impact sur la façon dont seront prises les décisions au sein de celle-ci :
- directement par l'entrepreneur,
- de façon collégiales entre les cogérants,
- à la majorité simple ou stricte en assemblée générale
La complexité administrative
Gérer une entreprise peut parfois s'avérer difficile tant les obligations qui vous incombent peuvent être importantes. En particulier au niveau administratif.
Ici, suivant la forme juridique de votre société, vous devrez :
- établir ou non des bulletins de salaire pour les dirigeants
- faire certifier ou non les comptes par un commissaire aux comptes
- déposer ou non vos comptes auprès du tribunal de commerce
- éventuellement organiser des assemblées générales devant répondre à des obligations strictes en matières de procédures (quorum, fréquence, date, ordre du jour),
- etc.
Vous devez par conséquent tenir compte de ce point lors du choix du statut juridique de votre entreprise.
plus d'information : https://www.thebusinessplanshop.com/fr/blog/forme-juridique-entreprise
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Le doctorat de l’Université Paris-Saclay c’est près de 4 000 doctorant.e.s, 10 000 enseignant.e.s-chercheur.euse.s et plus de 300 laboratoires. Les doctorant.e.s bénéficient d’un encadrement de la meilleure qualité et d’excellentes conditions pour préparer leurs thèses et de très bonnes perspectives professionnelles.
Chaque année, nous ne recrutons pas moins de 1 000 nouveaux doctorant.e.s. Tous les doctorant.e.s en formation initiale sont financé.e.s. Le doctorat peut aussi être préparé en formation tout au long de la vie (c’est le cas de 5% de nos doctorant.e.s) dans des conditions adaptées à chaque profil.
Pour plus d'informations :https://www.universite-paris-saclay.fr/actualites/doctorat-la-campagne-de-recrutement-pour-le-doctorat-2021-2022-est-lancee?fbclid=IwAR1qeGOP0f_QxzWCNIHvzJPWUbfGp5RoS4AthYid3KztVif3DsuDTY2lfBU
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Définition
La roue de Deming (de l’anglais Deming wheel) dite PDCA (Plan-Do-Check-Act) est un modèle d’amélioration continue utilisé en management de la qualité. Son nom vient du statisticien William Edwards Deming.
La roue de Deming est un moyen mnémotechnique permettant de repérer avec simplicité les étapes à suivre pour améliorer la qualité dans une organisation.
Principe
La méthode comporte quatre étapes, chacune entraînant l’autre, et vise à établir un cercle vertueux en capitalisant sur les connaissances acquises. Sa mise en place doit permettre d’améliorer sans cesse la qualité d’un produit, d’un service, d’une organisation.
PLAN: Préparer, planifier (ce que l’on va réaliser): définir les priorités, les objectifs, le plan d’action, les indicateurs de mesure du succès, mettre à disposition les ressources nécessaires, etc…
DO: Développer, réaliser, mettre en œuvre le plan d’action défini en P
CHECK: Contrôler, vérifier que les actions ont été réalisées et qu’elles ont permis d’obtenir le résultat attendu. Evaluer les écarts (comparer P et D)
ACT: Agir, ajuster, réagir
- Trouver les causes racines des écarts mesurés (par exemple à l’aide d’un diagramme de Pareto, d’un diagramme d’Ishikawa ou de la méthode des 5 pourquoi) et appliquer les actions correctives.
- Standardiser la meilleure pratique obtenue pour en assurer la pérennité.
- Définir les objectifs pour de nouvelles améliorations.
Mise en oeuvre
Appliquer avec rigueur le cycle PDCA est une des conditions nécessaires du succès. Il empêche de s’arrêter après la phase D. Les phases C et A sont l’essence même de l’amélioration continue (vérifier que l’on a obtenu les résultats attendus, corriger d’éventuels écarts, capitaliser sur ce que l’on a appris pour continuer à améliorer)
À chaque étape, la roue avance d’un quart de tour. Cette avancée représente l’action de progresser.
Une cale est représentée sous la roue de Deming pour symboliser que les étapes PDCA s’enchaînent toujours dans cet ordre. Si chaque étape est bien respectée et conduite, ce déroulement empêche la roue de redescendre grâce au retour d’expériences, à un système d’audits réguliers ou à un système documentaire qui capitalise les bonnes pratiques et les décisions.
Que l’organisation soit lourde ou non, le PDCA est toujours applicable. La roue tourne simplement plus ou moins vite.
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La roue de Deming est une méthode de travail basée sur la notion d’amélioration continue.
Facile et pratique à mettre en œuvre, cette méthode popularisée par William Deming est issue de la démarche qualité et de la gestion de projet.
DÉFINITION ROUE DE DEMING
La roue de Deming ou PDCA est une méthode d’amélioration continue qui présente 4 phases à enchaîner de manière itérative pour améliorer un fonctionnement existant (process, organisation, produit, …). Les 4 phases à suivre successivement sont : Prévoir (Plan), Faire (Do), Vérifier (Check), Réagir (Act) d’où le nom PDCA.
Elle est utilisable en l’état auprès de toutes les entreprises qui ont une activité. Les entrepreneurs peuvent aussi l’utiliser dans le cadre de la mise en place de leur projet afin de structurer leur démarche. Ils ne pourront toutefois pas aller au bout de la démarche puisqu’ils ne pourront pas bénéficier d’un retour d’expérience concret.
Dans le cas d’une création d’entreprise la méthode de Lean management (voir notre article sur le Lean start-up) représente une démarche intéressante pour créer une offre dont les fonctionnalités répondent au x attentes des clients cibles.
COMMENT FONCTIONNE LA ROUE DE DEMING OU PDCA ?
La roue de Deming sert à améliorer une tâche, un process ou une démarche qui ne donne pas satisfaction (problème de qualité, délais non respectés, sécurité défaillante, …).
L’idée de cette méthode est de partir d’un point existant et de l’améliorer en répétant les 4 phases successives PDCA (Plan, Do, Check, Act) en respectant scrupuleusement l’ordre jusqu’à obtenir un résultat satisfaisant. Elle peut par exemple être utilisée pour améliorer et stabiliser un processus entrepreneurial voir aussi la méthode DMAIC.
Le fonctionnement de cette méthode peut être schématisée par une roue composée de 4 quartiers dont chacun représente une des 4 phases précédemment citée.
LES 4 ÉTAPES DE LA ROUE DE DEMING
Les 4 étapes de la roue de de Deming sont à mettre en œuvre dans l’ordre suivant :
Plan
Deming propose de commencer les séquences par une étape de planification et de préparation du travail à effectuer. Concrètement, cela consiste à
- identifier, mesurer et planifier les tâches à accomplir ;
- définir les missions, les responsabilités et les objectif des personnes, services unités qui participent à la réalisation de la tâche à accomplir ;
- prévoir de suivre la réalisation du projet et mesurer le résultat grâce à des indicateurs de performance.
Signification : La mise en œuvre de tout projet nécessite d’avoir définit l’objectif à atteindre, d’avoir étudier le moyen de l’atteindre et d’avoir planifié sa mise en œuvre. Comme le disait Sénèque : « Il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait où il va ».
Les questions à se poser pour planifier le travail à effectuer :
- Quoi : Ou en est-on ? Ou veut-on aller ? Que doit-on faire ?
- Comment : Que faut-il faire pour y parvenir ? De quelle compétence a-ton besoin ?
- Qui : Qui dispose de ces compétences ? Quand est-il disponible ? Qui se charge du suivi, de la coordination, du reporting ?
- Quand : combien de temps cela prendra-t-il ?
- Comment pouvons nous suivre l’avancée des différentes missions ? A quels indicateurs ?
- …
Do
La seconde phase consiste à mettre en œuvre le projet. L’équipe en charge du projet réalise et exécute les tâches qui lui ont été assignées.
La seconde phase consiste à mettre en œuvre le projet. L’équipe en charge du projet réalise et exécute les tâches qui lui ont été assignées.
Comme nous l’avons évoqué, la roue de Deming est un processus itératif. La personne en charge du projet peut agir sur la fréquence et la vitesse de réalisation des itérations en assignant des tâches plus ou moins importantes. Limiter l’ampleur des tâches à accomplir permet d’augmenter le niveau de contrôle. Un projet court offre différents avantages :
- il permet un pilotage plus facile;
- il est plus motivant car les résultats arrivent plus vite et plus souvent ;
- il permet une meilleure maîtrise des prévisions qui sont à plus court terme et peuvent être réajustées plus régulièrement.
Les questions à se poser pour la mise en œuvre du projet :
- Qui fait quoi ? Comment cela va-t-il fonctionner ?
- Est-on dans les temps?
- Le budget est-il suffisant?
- Les compétences sont-elles suffisantes?
- La qualité est-elle bonne?
- …
Cette phase se termine une fois que l’ensemble des objectifs prévus ont été atteints. Sa longueur dépend de l’ambition des objectifs assignés.
Check
La phase de contrôle représente la clef de voûte du système d’amélioration continue. Elle consiste à mesurer les réalisations et les comparer aux objectifs attendus.
Contrairement aux idées reçues, elle ne consiste pas à distribuer les bons et les mauvais points mais à prendre conscience qu’une tâche à été plus ou moins bien réalisée et de s’interroger sur les raisons qui ont abouties au résultat constaté. Prendre conscience de ses erreurs, c’est apprendre à mieux prévoir.
Cette phase est importante car elle alimente l’expérience qui, comme le montre le bloc « anti-retour » situé sur la pente de l’amélioration continue, empêche à la roue de faire marche arrière.
Les questions à se poser pour vérifier le travail à effectuer :
- Qui a fait quoi ? Comment s’est passé le travail ? Peut-on améliorer les choses ?
- Qu’a-t-on fait ? Quels sont les retours clients ? Avons-nous des problèmes de conception ?
- Comment s’est passé la communication avec les autres services ? Comment se sont passés les partenariats ?
- Quand avons terminé les différentes phases ?
- Quels ont été nos points forts? Quels sont nos axes de progrès ?
- Combien cela a-t-il coûté ? Combien de temps passé sur chaque opération ?
- Qui doit refaire? Que reste-t-il à faire ? Dans combien de temps ?
- …
Act
Cette phase indique qu’il est important d’agir et/ou de corriger les choses. Prendre des décisions est essentiel, on apprend plus de choses en se trompant qu’en refusant d’agir. Cela permet notamment d’identifier des erreurs, de découvrir de nouveau axes de travail voir de retravailler les procédures mises en place. Plusieurs domaines sont concernés :
- Le domaine du problème étudié grâce à la roue de Deming, peut-on encore améliorer les choses ?
- La méthode a-t-elle été bien utilisée ? Est-elle utile et concluante ? Est-il possible de l’améliorer ?
- Y-a-t-il d’autres choses à améliorer qui peuvent bénéficier de la méthode de la roue de Deming ?
Les questions à se poser pour vérifier le travail à effectuer :
- Comment corriger les choses ?
- Quelles priorités doit-on fixer ?
- Pourquoi n’a-t-on pas pu suivre le plan?
- Quels sont les moyens à mettre en œuvre pour améliorer notre fonctionnement ?
- Quels sont les points incontournables?
- Qu’avons-nous appris?
- Que faut-il éviter les prochaines fois ?
- Que faut-il prévoir pour la prochaine fois ?
- …
Les itérations
Une fois la décision d’agir prise il faut revenir à la phase de planification et reprendre les cycles de la roue de Deming depuis le départ. L’amélioration continue permet de lancer une démarche qui, dans un premier temps améliore les choses par des corrections, des changements, des réorganisations …
Au bout de plusieurs cycles, les solutions proposées s’orientent vers l’intégration de nouveautés, d’innovations technologiques, de projets d’innovation, … C’est un processus qui entraîne l’entreprise vers une amélioration permanente de son fonctionnement et qui n’a par conséquent pas de fin.
L’EXPÉRIENCE CUMULÉE
Comme nous avons pu l’évoquer, le système d’amélioration continue repose sur la notion d’expérience qui, dans le schéma de la roue de Deming est représenté par la brique qui empêche la roue de rouler en arrière.
L’expérience joue un rôle prépondérant, c’est en cumulant les expériences opérationnelles et en utilisant les conclusions qu’on peut en tirer qu’on enclenche le processus d’amélioration continue.
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Quand on est freelance, la gestion du projet se trouve au cœur de nos impératifs. Parmi les méthodes efficaces en matière d’organisation des tâches figurent la Roue de Deming, également connue sous le nom de PDCA (pour plan-do-check-act ou PDSA pour plan-do-study-act). Objectif : mettre en place une procédure opérationnelle et efficace pour optimiser les stratégies de gestion de projet.
Le concept de la Roue de Deming
Lancée par le statisticien américain William Edwards Deming, la Roue de Deming est une méthode mnémotechnique visant à simplifier les étapes à suivre pour optimiser l’organisation des missions et la gestion de projet. Basée sur un processus cyclique de 4 étapes, la méthode permet d’améliorer la qualité d’un produit, d’une œuvre ou d’un service, en prenant en compte chaque problématique à laquelle est confronté le projet. Suivant un cercle vertueux, les phases de cette méthode de gestion s’enchaînent afin de s’inscrire dans une logique d’amélioration continue. Le cycle comprend ainsi les 4 étapes dites PDCA, pour Plan, Do, Check, Act.
La première phase Plan consiste, comme son nom l’indique, à préparer et à planifier la réalisation du projet. La préparation du travail suppose une identification de la problématique. En recherchant les causes du problème et en représentant les démarches à suivre, il devient plus facile d’établir une planification détaillée et ciblée des actions à mener. A cette étape, l’idée est de définir les objectifs de l’entreprise ou de la mission, d’analyser les attentes et les demandes, puis de détailler les actions nécessaires pour mener à bien le projet. La phase de Plan prévoit également l’estimation des coûts, la mise en place du cahier des charges et l’établissement d’un premier planning de production.
En se basant sur le Plan mis en place, le consultant peut enclencher la deuxième phase appelée Do. Cette étape consiste à faire, à exécuter les tâches prévues. Cette étape de réalisation et de développement correspond à une phase de test, afin d’en vérifier l’efficacité. Visant à déployer la solution prévue durant la phase de planification, cette phase de réalisation est ainsi basée sur l’expérimentation.
Après la réalisation de l’échantillon pilote, des ajustements et des modifications peuvent être nécessaires. La troisième phase de la Roue de Deming consiste alors à contrôler et à vérifier l’efficacité de la solution. Durant cette période de Checking, une analyse des résultats obtenus est de mise. Cette phase de contrôle peut, notamment, inclure une révision des coûts, des délais, voire des procédures en fonction de la performance obtenue.
Selon les résultats de la solution expérimentale et après les rectifications nécessaires, le consultant peut poursuivre vers la quatrième phase du programme. Act ou Adjust (selon le cas agir ou ajuster), cette phase de correction et d’action vise à déployer à une plus grande échelle les méthodes mises en place à l’étape Do, puis contrôlées et vérifiées durant le Check. Cette phase d’action peut inclure des interventions spécifiques, comme la standardisation des méthodes à l’ensemble du périmètre concerné, l’implémentation selon les contextes propres à chaque mission, l’amélioration, ainsi que la correction des techniques mises en place.
Ce déploiement à grande échelle n’est pas pour autant la finalité de l’organisation d’un projet. La représentation du PDCA sous la forme d’une roue suppose que la progression est continue. Un suivi de la performance et une identification des pôles d’amélioration sont notamment à envisager en fonction du contexte d’évolution. Des travaux d’audits réguliers ou la mise en place d’un système documentaire peuvent notamment s’inscrire à cette phase cyclique. De plus, les représentations graphiques de la procédure incluent des cales, signifiant qu’un retour en arrière n’est pas possible.
Les avantages de la roue de Deming
La Roue de Deming est à la base de l’amélioration continue du consultant. Destinée à améliorer la performance d’une organisation, cette méthode intervient dans les métiers des ressources humaines, du marketing, logistique ou financier. Pouvant s’appliquer à diverses problématiques des entreprises, cet outil constitue un socle pour la pérennité de toute activité où l’expertise est de mise. S’adaptant parfaitement aux exigences de l’économie numérique notamment, le PDCA est basé sur la mise en place de phases test, avant la généralisation de la solution sur l’ensemble du projet.
Le PDCA permet, ainsi, d’aider les travailleurs indépendants et les consultants à résoudre les problématiques de manière concrète. Destinée à réduire les risques, la Roue de Deming est basée sur l’expérimentation afin d’adopter la meilleure solution à plus grande échelle, après l’avoir appliquée dans un périmètre plus concis et après avoir effectué les modifications et les ajustements nécessaires. Cette technique d’organisation convient surtout dans la prise de décision majeure, nécessitant de forts investissements, ou concernant une position stratégique du marché.
La Roue de Deming favorise, également, la remise en question perpétuelle de l’efficacité d’un projet, d’une procédure ou d’une solution. A inscrire dans une démarche d’innovation et de contrôle continue, la méthode du PDCA est une technique complète de résolution de problèmes et peut s’appliquer sur l’ensemble des tâches de l’entreprise pour en faciliter les cycles courts d’analyse. Dans les situations de crise et les prises de décision urgentes toutefois, le modèle n’est pas recommandé compte tenu de la multiplicité des étapes mises en œuvre.
Le PDCA, du point de vue Freelance
Le modèle PDCA s’adresse aux freelances et aux travailleurs indépendants, souhaitant maximiser leur chance de réussite. Concrètement, la méthode de la Roue Deming suppose l’intervention de techniques et outils connus, à utiliser en simultanée ou de manière complémentaire.
Durant la phase Plan, vous devez identifier le problème et définir la stratégie à mettre en place. Pour ce faire, vous pouvez recourir à des techniques de brainstorming, à la méthode de créativité du CATWOE (Customers, Actors, Transformation, World View, Owners, Environnemental Constraints), ou à l’analyse structurelle 20/80 également connue comme étant la loi de Pareto.
La phase du Do consiste à trouver et à appliquer la solution face à la problématique. Pour valider vos hypothèses de manière concrète, les outils comme le diagramme d’Ishikawa et ceux des « 5 W » sont faciles à mettre en place afin de prendre en compte le contexte et le périmètre du projet d’un côté et d’évaluer les effets et les impacts des solutions de l’autre.
Lors de la phase Check, l’idée est de faire l’inventaire des solutions possibles et de choisir celle qui convient la mieux pour résoudre la problématique. Vous pouvez notamment opter pour divers moyens de contrôle, dont les indicateurs de performance, les outils de mesure et les graphiques d’analyse des résultats.
En fonction de la réussite de l’expérimentation et des résultats définis par les indicateurs clés de pilotage et de performance, il ne vous reste plus qu’à organiser les processus et les services, à rédiger les procédures, à former les collaborateurs qui vont intervenir dans le projet, etc.
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Appel à candidature 2021 pour une bourse de recherche portant sur:
Les épidémies au-delà des virus: les sciences sociales associées à la réponse
Date limite: 30 avril 2021
Pour plus d'information télécharger le document pdf fondation-de-la-croix-rouge-francaise-appel-2021-bourse-risques-epidemiques.pdf (4.62 MB)
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l’OCPV (Office d’aide à la Commercialisation des Produits Vivriers) lance un avis de recrutement de 50 agents enquêteurs qui seront chargés de réaliser les activités de collecte d’informations économiques sur le commerce des produits vivriers.
Date limite: 20 mai 2021
Pour plus d'information télécharger le document pdf Avis de recrutement d'enquêteurs COVID-1.pdf (160 KB)