Infos
- Clics : 24053
Le Directeur Général de l'Ecole Normale Supérieure d'Abidjan communique :
Les Concours Directs d'entrée à l'Ecole Normale Supérieure d'Abidjan, au titre de l'année 2021 sont ouverts dans les emplois suivants :
- EDUCATEUR
- PROFESSEUR DE COLLEGE
- PROFESSEUR DE LYCEE
Les pré-inscriptions en ligne se font sur le site : www.ensabidjan.ci du 11 Janvier 2020 au 31 Mars 2021.
Pour les informations complémentaires consulter :
- www.ensabidjan.ci
- Appeler le 22 44 42 32
- Ou se rendre au service des Examens et Concours (SEC) de l'ENS à Cocody.
Infoline (Assistance informations concours) : 40 00 76 14 / 76 64 89 90 (Du Lundi au Vendredi de 08h00 à 16h30)
Pour plus d'information: https://www.ens.laatech.com/2021/
- Clics : 885
Si nous emmagasinons des souvenirs, en établissant constamment des liens, nous protégerons notre cerveau contre la vieillesse prématurée. L'activité physique est également fondamentale, tout comme l'alimentation et une gestion appropriée de nos émotions.
Améliorer nos capacités cognitives nous permettra aussi de réduire nos inquiétudes concernant les petits oublis, la sensation d’avoir quelque chose sur le bout de la langue, des détails qui ont de l’importance dans le quotidien. Prenez donc note de nos conseils pour prendre soin de votre cerveau.
Le cerveau est une machine parfaite. Il est beaucoup plus qu’un ensemble de neurones et de cellules gliales.
Il renferme un précieux trésor composé d’expériences vécues et de souvenirs qui déterminent en grande partie notre personnalité. C’est comme un coffre où l’on peut placer chaque jour de nouvelles choses qui le cultivent et qui le feront rester en bonne santé.
Prendre soin de votre cerveau requiert la connaissance de certaines pratiques qu’il faut appliquer quotidiennement? Des habitudes alimentaires et des comportements grâce auxquels la matière grise peut conserver un état optimal. Et ainsi prévenir, ou du moins retarder, l’apparition de certaines maladies.
Notre style de vie permet parfois d’éviter bien des maux. Le stress, l’hypertension, le cholestérol, l’obésité, etc., donnent lieu à des accidents neuro-vasculaires. Mais aussi à de simples céphalées causées par un excès de stress et d’anxiété. Voilà pourquoi nous devons veiller à mener un style de vie adéquat !
Des conseils pour prendre soin de votre cerveau
1. Prendre soin de sa réserve cognitive
Tout ce que l’on a vécu, ressenti et même souffert fait partie de notre « magasin cérébral ». Ce sont les souvenirs qui bâtissent le cerveau en lui apportant les fondations sur lesquelles il peut se construire.
Dans ces souvenir, le cerveau peut puiser des émotions et apprendre. Et ainsi être capable de prendre des décisions en se basant sur ce qu’il a déjà vécu. Voilà ce que l’on appelle la réserve cognitive.
Plus elle est grande, plus le cerveau est protégé face au vieillissement prématuré. en effet, cela favorise la création de nouvelles connexions cérébrales qui renforcent la matière neuronale. Cela renforce la protection face à d’éventuelles maladies.
D’où l’importance d’expérimenter et d’apprendre de nouvelles choses tous les jours !
2. Veiller à une bonne alimentation
Le cerveau est un organe qui demande beaucoup d’énergie. En fait, il consomme à lui seul de 20 à 30% des calories consommées. Mais il faut éviter de consommer trop de graisses, et encore moins d’aliments industriels.
A la longue ils rendent difficile l’entretient d’une bonne santé cérébrale. Les nutritionnistes conseillent donc la consommation des éléments suivants prendre soin de votre cerveau. Vous pourrez les trouver dans les aliments que nous indiquons :
- Le tryptophane. Essentiel pour l’apprentissage. On le retrouve dans des aliments comme le poisson, les oeufs, les fruits secs, la banane, l’ananas et l’avocat.
- La choline. Le soja et les oeufs en sont riches. Elle est indispensable pour la transmission des impulsions nerveuses vers les muscles.
- La L-glutamine. Elle sert à produire l’acide gamma-aminobutyrique (GABA) dans le cerveau, qui aide à rester de bonne humeur et à se sentir mieux. On la trouve dans les graines de sésame et dans les graines de tournesol.
- Les flavonoïdes. Essentiels à la synapse des neurones, ils réduisent le vieillissement neuronal et améliorent la mémoire. On les trouve dans les flageolets, dans le chocolat ou bien dans le vin rouge.
- L’acide alpha-lipoïque. Également indispensable pour les neurones, il combat le stress et neutralise les radicaux libres. On le trouve dans les légumes verts comme les épinards, la laitue, le chou, le brocoli…
- La vitamine E. Elle contribue au bon déroulement de l’activité neuronale et prévient l’oxydation des membranes neuronales. On la trouve dans le curry, dans les asperges, dans l’avocat, dans les noix, dans les cacahouètes, dans les olives et dans l’huile d’olive.
3. L’activité physique
Certaines études affirment que l’activité physique prévient ou retarde l’apparition de maladies comme l’Alzheimer ou la maladie de Parkinson.
Il suffit juste de marcher une heure par jour, de faire du vélo, de pratiquer de la natation ou de faire une activité quelconque quotidiennement pour améliorer les connexions entre ses neurones et prendre soin de votre cerveau.
4. Mieux gérer ses émotions
Savez-vous quel est l’un des pires ennemis de la santé cérébrale ? Il s’agit du stress. Notre style de vie, nos obligations quotidiennes, l’anxiété, etc. nous font accumuler des toxines. Ce qui empêche le bon fonctionnement du cerveau et entraîne l’oxydation des tissus.
À la longue, le cerveau vieillit prématurément. D’où l’importance de considérer les choses avec calme, de donner de la priorité aux pensées positives et de voir les choses d’une nouvelle perspective, avec plus de sérénité, afin de préserver sa santé physique et mentale.
5. Les relations sociales
Être entouré d’amis et de membres de la famille qui nous apportent leur expérience, leur réconfort, du dialogue et du courage nous aide à avoir un plus grand intérêt pour la vie. Notre cerveau se nourrit aussi de ces expériences qui le rendent plus fort et plus puissant, ce qui l’aide à rester jeune et en forme !
6. Dormir un minimum de 7 ou 8 heures
Le repos est un besoin fondamental pour le corps et pour le cerveau. Ce dernier en a particulièrement besoin pour réaliser ses fonctions, comme l’organisation et le stockage des souvenirs et des expériences vécues.
Le cerveau est très actif pendant la nuit, mais ne réalise correctement ses fonctions que si nous sommes plongés dans un sommeil profond.
7. La stimulation cognitive
En plus de l’exercice physique, le cerveau a besoin de réaliser sa propre activité. Et de faire face à ses propres défis quotidiens qui graissent positivement ses engrenages et l’aident à rester jeune et en bon fonctionnement.
On peut jouer aux échecs avec un ami ou un membre de la famille, faire des mots croisés ou des sudokus, lire un livre, dessiner… Pourquoi ne pas commencer à tenir un journal intime et exprimer ainsi les expériences vécues au long de la journée ?
Ce sont ces petits défis qui permettent de prendre soin de votre cerveau. N’hésitez pas à les essayer !
- Clics : 1084
Pour stimuler sa mémoire, il faut d’abord un cerveau en forme. Impossible de faire fonctionner nos neurones sans leur apporter le carburant nécessaire. Cela impose une bonne hygiène de vie.
L'alimentation qui stimule les neurones
Il est recomandé de manger du poisson au moins deux fois par semaine, de préférence du saumon, des sardines et du maquereau. Ces poissons gras sont riches en oméga 3 à longue chaîne, notamment l’EPA et le DHA.
« Un taux élevé d’EPA dans le plasma sanguin est associé à un moindre risque de maladie d’Alzheimer et de dépression. L’EPA aurait un effet anti-inflammatoire, tandis que le DHA est le principal composant lipidique des neurones », explique le Dr Pascale Barberger-Gateau, épidémiologiste à l’Inserm.
Poisson, sucres lents, fruits et légumes
Le poisson contient, par ailleurs, du sélénium, un antioxydant, et de la vitamine D, qui pourraient aussi contribuer à maintenir nos “cellules grises” en forme. Leur effet sera multiplié si l’on consomme le poisson accompagné de fruits et de légumes naturellement riches en nutriments antioxydants (vitamines C, caroténoïdes, polyphénols).
Le glucose est le principal carburant du cerveau. Il vaut mieux privilégier les sucres lents (céréales, pain complet…) qui libèrent dans le sang une dose progressive.
Contrôler ses facteurs de risque
Le diabète, le cholestérol et l’hypertension artérielle comptent parmi les pires ennemis du cerveau. Ils ont un impact délétère sur les vaisseaux sanguins. Or un cerveau, dans lequel la circulation sanguine se fait mal, ne peut pas donner sa pleine mesure. Raison de plus pour consommer des légumes verts, riches en vitamines du groupe B. Celles-ci font baisser le taux d’homocystéine dans le sang, un acide aminé dont l’élévation est toxique pour les neurones et le système cardiovasculaire.
Comment le psychisme influe sur le fonctionnement du cerveau
Les émotions renforcent notre mémoire. « Elles sont un facteur-clé de la réactivation de nos souvenirs, confirme Pascale Gisquet, neurobiologiste au CNRS. Dans le cerveau, les émotions sont traitées par l’amygdale, une zone où se renforce le stockage des informations.
Lorsqu’un souvenir est rattaché à une “étiquette” émotionnelle, on s’en souvient mieux. » L’effet est le même que l’émotion soit douce ou amère. Beaucoup de gens se souviennent très précisément de ce qu’ils faisaient lorsqu’ils ont appris l’effondrement du World Trade Center, le 11 septembre 2001.
Vivre ses émotions
Mais si les émotions nous aident à mémoriser, il arrive parfois que le mécanisme s’emballe. Ainsi, les victimes de stress post-traumatique (après un viol, un attentat…) sont hantées par des images violentes qui tournent en boucle dans leur tête. De même, il arrive qu’une émotion trop intense bloque totalement les souvenirs, provoquant une amnésie traumatique. « L’actrice Annie Duperey a raconté dans un livre comment le souvenir du décès de ses parents, auquel elle a assisté, lui est revenu par bribes après des années d’amnésie », ajoute Pascale Gisquet.
Soigner sa dépression et son anxiété
Un stress chronique perturbe le fonctionnement du cerveau. L’imagerie cérébrale montre que chez les personnes déprimées ou anxieuses, l’hippocampe (aire cérébrale dédiée à la mémoire) est atrophié. De même en cas de dépression, le cortex préfrontal (zone de la planification et de la prise de décision) tourne au ralenti. Les médicaments aident à sortir de cet état. Tous les antidépresseurs augmentent les taux des molécules chimiques (neuromédiateurs) qui facilitent le dialogue entre les neurones. Peu à peu, les facultés cognitives se rétablissent. Parmi les anxiolytiques, seules les benzodiazépines peuvent perturber la mémoire, mais de manière transitoire.
Entretenir sa forme physique et mentale pour booster son cerveau
Pendant le sommeil, le cerveau consoliderait les connaissances acquises dans la journée. Ainsi, l’hippocampe pourrait transférer les informations nouvelles vers d’autres aires cérébrales, afin qu’elles soient stockées à long terme. En toute logique, le manque de sommeil perturbe cette belle mécanique.
Avoir une activité physique régulière
L’activité physique augmente la production des facteurs de croissance qui nourrissent les neurones. Parallèlement, la densité des vaisseaux sanguins augmente dans le cerveau, ce qui lui assure un bon apport en oxygène. Ainsi, des études ont montré que les personnes actives physiquement toute leur vie perdent moins de tissu cérébral à un âge avancé et leurs performances cognitives sont meilleures. Au final, l’activité physique pourrait retarder l’apparition d’une maladie d’Alzheimer. Mais cela reste à confirmer.
Faire travailler son cerveau
Le cerveau donne sa pleine mesure quand il est confronté à de nouveaux problèmes et qu’il doit s’adapter. Il est essentiel de ne jamais arrêter d’apprendre. Faire les devoirs avec ses enfants est, par exemple, un bon moyen de mobiliser vos méninges, tout en révisant vos connaissances. Mais vous pouvez aussi prendre des cours du soir, apprendre une nouvelle langue, voyager…
source : https://www.santemagazine.fr/
- Clics : 825
Description
On appelle appendicite une inflammation soudaine ou un gonflement de l'appendice. L'appendice est une structure en forme de tube qui part de l'endroit où le gros intestin (le côlon) commence. Il est de la taille d'un crayon et est généralement long d'environ 10 cm (4 pouces).
Pendant de nombreuses années, les scientifiques n'étaient pas certains de la fonction de l'appendice dans l'organisme. Nous savons maintenant qu'il contribue à la fabrication des immunoglobulines, substances qui font partie du système immunitaire. Les immunoglobulines sont fabriquées dans de nombreuses parties du corps. Ainsi, l'ablation de l'appendice ne semble pas engendrer de problèmes du système immunitaire.
De nos jours, l'appendicite est rarement fatale, grâce à l'utilisation d'antibiotiques et à une intervention chirurgicale sans risque. Cette affection touche 1 personne sur 15 et frappe plus souvent les hommes que les femmes. Elle survient plus généralement entre 10 et 30 ans, et les jeunes enfants ne sont presque jamais touchés. En outre, comme la probabilité d’une appendicite diminue avec l’âge, les personnes plus âgées n’en sont presque jamais atteintes.
Causes
L'inflammation de l'appendice est généralement le résultat d'une obstruction, provoquant une infection. L'une des extrémités de l'appendice est ouverte à l'endroit où elle rejoint le gros intestin. L'appendicite peut survenir lorsque l'appendice est obstrué par une masse dure de fèces ou par un corps étranger se trouvant dans l'intestin. Cette obstruction peut directement provoquer l'inflammation de l'appendice et peut favoriser une infection bactérienne.
Une obstruction peut aussi survenir si les ganglions de l'appendice gonflent. Des causes moins courantes d'obstruction sont les pépins et les graines de fruits et légumes, les vers intestinaux et l'épaississement du baryum causé par une exposition antérieure à des rayons X.
En ce qui concerne les personnes aînés, l'appendicite est parfois provoquée par une tumeur (cancer) au colon.
Symptômes et Complications
Les symptômes précoces d'appendicite aiguë peuvent être :
- de la constipation, de la diarrhée ou des gaz;
- une douleur sourde démarrant au niveau de la région péri-ombilicale, se transformant en une douleur vive dans la partie inférieure droite de l'abdomen; cela se produit sur une période d'environ 2 heures;
- une douleur qui se déplace, dans 50 à 60 % des cas;
- une perte d'appétit;
- une faible fièvre (37 °C à 39 °C);
- des nausées et des vomissements;
- une sensibilité à la pression de la région inférieure droite de l'abdomen; la sensibilité au rebond est un bon indicateur d'une appendicite (on entend ainsi que la douleur est plus intense lorsque les doigts sont soudainement retirés de l'abdomen que lorsqu'ils y sont enfoncés).
Cette liste résume les « symptômes classiques » qui sont courants chez les adolescents et les jeunes adultes. Pour les plus jeunes enfants, la douleur est moins localisée et il peut ne pas y avoir de points sensibles. Chez les adultes plus âgés, il y a généralement moins de douleur.
Les symptômes d'une appendicite plus avancée comprennent :
- un ballonnement et une rigidité de l'abdomen;
- une douleur du côté droit de l'abdomen produite par une pression sur le côté gauche.
Ces derniers sont tous deux des signes de la propagation de l'inflammation à la cavité abdominale (le péritoine). Sans traitement, l'appendicite passera des symptômes bénins aux symptômes sévères. Lorsque l'infection atteint ce stade, elle est appelée péritonite. Celle-ci peut être fatale, un médecin doit donc être consulté immédiatement.
Durant les 24 premières heures qui suivent l’apparition des symptômes, une inflammation se produit dans environ 90 % des cas. Chez certains patients, l’inflammation s’accompagne d’une nécrose (« mort des tissus ») de l’appendice, ce qui augmente le risque de perforation de cet organe.
Le danger le plus important de l'appendicite est la rupture ou la perforation de l'appendice. Tous les agents inflammatoires et les bactéries se trouvant dans l'appendice se déversent dans la cavité abdominale, provoquant une péritonite aiguë. Il peut y avoir parfois une péritonite bénigne avant même que l'appendice ne se rompe.
Parfois, une masse de tissu cicatriciel forme un abcès autour de l'appendice. En quelque sorte, cet abcès réduit le risque, car il isole l'abdomen du pus nocif qui se trouve à l'intérieur de l'appendice. Cependant, il tend à compliquer l'intervention chirurgicale, qui nécessite alors souvent deux opérations.
Diagnostic
Si vous pensez avoir une appendicite, consultez immédiatement un médecin. En cas de constipation, les laxatifs doivent être évités, car ils peuvent provoquer une rupture instantanée.
L'appendicite est généralement diagnostiquée lors d'un examen clinique, par un médecin. Le médecin effectuera un nombre de tests qui pourront également donner des informations sur l'étendue et la localisation de l'inflammation. Après un examen physique, une analyse de sang peut être effectuée pour rechercher une infection. Le médecin peut aussi prélever un échantillon d'urine pour éliminer l'hypothèse d'une infection de l'appareil urinaire, les symptômes d'une telle infection pouvant être similaires à ceux de l'appendicite.
Parfois, on a recours à une échographie pour aider à déterminer le diagnostic. De temps en temps, une tomodensitométrie de l'abdomen est nécessaire pour les personnes lorsque les autres examens ne donnent pas des résultats définitifs.
Les autres affections qui peuvent être confondues avec l'appendicite comprennent les colites, la maladie de Crohn, les gastrites, les gastro-entérites, la grossesse tubaire et des problèmes ovariens.
Traitement et Prévention
L'intervention chirurgicale est l'unique traitement des appendicites aiguës. On enlève souvent l'appendice (appendicectomie) dans les heures qui suivent le diagnostic. L'appendicectomie est une intervention chirurgicale assez simple même si l'appendice est déjà rompu. On donnera des antibiotiques avant l'intervention chirurgicale, et parfois après, au cas où des bactéries s'introduiraient dans l'abdomen pendant l'opération.
Certains chirurgiens effectuent une forme moins invasive d'appendicectomie, appelée appendicectomie laparoscopique par laquelle l'appendice est retiré par l'entremise d'un petit tube, ce qui laisse une très petite cicatrice.
Selon le type d'intervention, certaines personnes peuvent quitter leur lit le jour même de l'opération. Dans la plupart des cas, l'incision chirurgicale guérira en l'espace de quelques jours ou d'une semaine.
source : https://ressourcessante.salutbonjour.ca/condition/getcondition/appendicite
- Clics : 5071
Il est ouvert un concours pour le recrutement d’élèves en sixième à l’EMPT au titre de l’année 2021.
Le concours d’entrée en sixième à l’Ecole Militaire Préparatoire Technique (EMPT) de Bingerville vise à sélectionner parmi les jeunes élèves ivoiriens en classe de CM2, ceux qui sont aptes à poursuivre les études secondaires dans un environnement militaire propice à la formation intellectuelle, physique et morale.
Il est ouvert un concours pour le recrutement d’élèves en sixième à l’EMPT au titre de l’année académique 2020/2021, selon les conditions et modalités suivantes.
CONDITIONS DE CANDIDATURE
Les conditions du concours d’entrée à l’EMPT sont les suivantes :
- Etre une fille ou un garçon de nationalité Ivoirienne ;
- Etre âgé de 12 ans au maximum au 31 décembre 2021 (c’est-à-dire être né au plus tard en 2008) ;
- Etre en classe de CM2 au titre de l’année scolaire 2019-2020 ;
- Etre jugé physiquement et médicalement apte : une visite médicale sera effectuée pour le candidat admissible, avant les épreuves sportives, sous la responsabilité de la Direction de la Santé et de l’Action Sociale des Armées (DSASA).
MODALITES D'INSCRIPTION
A- Droit d’inscription et retrait des dossiers de candidature
Les frais d’inscription au concours s’élèvent à douze mille (12.000) francs CFA par candidat. Ils sont payables à partir au Bureau Concours de l’Etat-Major Général des Armées, avec délivrance d’une quittance et une convocation.
B- lieux des inscriptions
- Pour l’intérieur du pays :
- Brigades de gendarmerie d’Abengourou, Gagnoa, San-Pedro et Man ;
- Régions militaires de Bouaké, Daloa et Korhogo ;
- Garde Républicaine de Yamoussoukro.
- Pour Abidjan :
- Etat-Major Général des Armées au Bureau Concours.
C- Documents exigés
Le dossier de candidature doit comporter les pièces suivantes :
- Un (01) certificat original de nationalité ivoirienne ;
- Deux (02) extraits d’acte de naissance (originaux) ou de jugement supplétif de moins d’un an ou une attestation de naissance ;
- Un (01) certificat de scolarité comportant le résultat du premier trimestre de la classe de CM2 ;
- Trois (03) photos d’identité de même tirage avec le nom de l'enfant à l'arrière.
ORGANISATION DES EPREUVES
A- Epreuves d’admissibilité
Les épreuves écrites d’admissibilité comporteront les matières suivantes :
- Une (01) épreuve de Mathématiques : notée sur 70, durée une (01) heure ;
- Une (01) épreuve d’Etude de texte : notée sur 60, durée une (01) heure ;
- Une (01) épreuve de Dictée : notée sur 40, durée une (01) heure ;
- Une (01) épreuve d’Eveil : notée sur 30, durée une (01) heure.
Il est généralement lancé en février ou en mars
- Clics : 1562
L’admission à l’ENSEA se fait exclusivement par voie de concours. Généralement, les inscriptions aux concours débutent en Janvier et les compositions ont lieu en Avril de chaque année. Les résultats sont disponibles en juin sur le site internet de l’école. Ils sont également communiqués aux admis par courrier électronique afin que débutent les formalités administratives d’inscription.
Inscriptions en ligne obligatoire sur: http://concours.ensea.ed.ci/
pour plus d'information cliquez sur ce lien https://ensea.ed.ci/etudier-a-lensea/
- Clics : 1044
- Être au minimum titulaire d'un bac +2 en informatique
- Avoir de bonnes connaissances en technologies web : PHP/MySQL, Javascript, HTML/CSS
- Disposer des capacités d’analyse, de synthèse, d’adaptation de rigueur, de précision et de collaboration ;
- Etre apte à travailler en équipe et avoir un grand sens de l’écoute.
- Être passionné par les solutions web et curieux
- une lettre de motivation, adressée au Directeur Général
- un curriculum vitae détaillé (avec quelques liens de sites ou applications développés s'il y en a...)
- une copie de la carte d’identité nationale.
- Clics : 1474
- Clics : 1227
Une hépatite est une inflammation du foie causée par des substances toxiques, ou par des virus (majorité des cas). A ce jour, 5 virus provoquant une infection ciblée et une inflammation du foie ont été identifiés. Ces virus, désignés par les lettres A, B, C, D, et E, diffèrent par leur mode de transmission (féco-orale pour les virus A et E ; parentérale pour les virus B et C) et leur agressivité.
Cause
Dès que les virus atteignent le foie, ils pénètrent dans ses cellules, les hépatocytes, et s’y multiplient. Le système immunitaire qui assure les défenses de l’organisme détruit alors les cellules infectées, ce qui provoque l’inflammation du foie. Des symptômes caractéristiques de l’inflammation aiguë du foie sont éventuellement observés lors de la contamination par ces virus et peuvent durer plusieurs semaines : jaunissement de la peau et des yeux (jaunisse ou ictère), urines foncées, selles décolorées, fatigue extrême, nausées, vomissements et douleurs abdominales. Il est impossible de distinguer les différentes formes d’hépatites sur la base des symptômes de la phase aiguë de la maladie. Au contraire des virus de l’hépatite A et de l’hépatite E, les virus de l’hépatite B et de l’hépatite C peuvent conduire à un état de portage chronique, signifiant que le sujet ne se débarrasse pas du virus et peut développer de nombreuses années plus tard les complications graves d’une hépatite chronique : cirrhose et cancer du foie.
Alors que les virus des hépatites A et B ont été identifiés dans les années 1960-1970, les virus des hépatites C et E, antérieurement désignés sous le nom d’hépatites « non A- non B » ont été identifiés plus récemment, en 1989-1990.
Hépatite B
L’hépatite B est l’une des principales maladies humaines : on estime à 2 milliards le nombre de personnes ayant été infectées par le virus, dont plus de 370 millions sont des porteurs chroniques et peuvent transmettre le virus pendant des années. Les porteurs chroniques sont exposés à un risque élevé de décès par cirrhose du foie ou cancer du foie, maladies qui font environ un million de morts chaque année.
Symptômes
L’hépatite B aiguë est souvent asymptomatique, ou provoque des symptômes évoquant une grippe (perte d’appétit et troubles digestifs, nausées, vomissements, fatigue, fièvre). Une personne infectée sur trois présente les symptômes caractéristiques d’une inflammation aiguë du foie (jaunisse ou ictère, urines foncées, selles décolorées). La période d’incubation de l’hépatite B varie de 45 à 180 jours, avec une moyenne située entre 60 et 90 jours. Il est important de souligner que chez près 1 personne sur 10, et encore plus fréquemment chez le nourrisson et l’enfant en bas âge, l’hépatite B aiguë ne guérit pas et devient une infection chronique. La plupart de ces porteurs chroniques n’ont pas de symptômes apparents bien que leur foie présente des signes d’inflammation et qu’ils restent susceptibles de contaminer leur entourage.
Epidémiologie
Dans la plupart des pays en développement (en Afrique subsaharienne, dans une grande partie de l’Asie et dans le Pacifique), les porteurs chroniques représentent 8% à 15 % de la population. Dans ces régions, le cancer du foie causé par l’hépatite B figure parmi les trois premières causes de décès par cancer chez l’homme. L’Amazonie et le sud de l’Europe orientale et centrale sont également très touchés. Au Moyen-Orient et dans le sous-continent indien, les porteurs chroniques représentent 5% environ de la population. L’infection est moins courante en Europe occidentale et en Amérique du Nord, où les porteurs chroniques représentent moins de 1% de la population. En France, on estime qu’environ 300 000 personnes seraient des porteurs chroniques du virus de l’hépatite B (VHB), dont 9% seraient également co-infectées par le VIH.
Transmission
Le virus de l’hépatite B se transmet par tous les liquides et sécrétions biologiques, le plus souvent par contact sexuel et par le sang. L’hépatite B est considérée comme une maladie infectieuse extrêmement contagieuse : le virus de l’hépatite B est 50 à 100 fois plus infectieux que celui du SIDA. Les principales voies de transmission sont les contacts sexuels, les injections (toxicomanie) et transfusions à risques, la transmission de la mère à l’enfant à l’accouchement et le contact étroit avec une personne infectée. Statistiquement dans le monde, les modes de transmission les plus fréquents sont de la mère à l’enfant, entre enfants d’une même famille et par réutilisation de seringues et d’aiguilles non stérilisées.
Dans de nombreux pays en développement, la quasi totalité des enfants sont infectés par le virus. Le virus ne peut être transmis ni par l’eau ou les aliments contaminés, ni par simple contact sur les lieux de travail.
Traitement
Il n’existe pas de médicament permettant de traiter une hépatite aiguë pour améliorer les chances de guérison. L’efficacité des produits dits hépatoprotecteurs (protégeant le foie) n’est pas démontrée. La personne infectée doit attendre que le système de défense de son organisme vienne naturellement à bout des virus. Aussi longtemps que la guérison n’est pas intervenue, les liquides et sécrétions naturelles du corps - sang, sperme, sécrétions vaginales, salive - restent contagieux. Une fois l’hépatite guérie, le foie retrouve un état normal et le patient est alors protégé toute sa vie contre cette maladie.
L’hépatite B chronique est traitée chez certains par l’Interféron-alpha et par des médicaments anti-viraux spécifiques comme la Lamivudine, l’Adefovir ou l’Entecavir, mais il s’agit de traitements dont le coût se chiffre en milliers d’Euros auxquels les malades des pays en développement ne peuvent accéder. De plus, des virus résistants se développent fréquemment lors de ces traitements. En cas de cirrhose, une greffe du foie peut être pratiquée.
Le vaccin
En raison de la faible efficacité des traitements, la vaccination contre l’hépatite B est la principale mesure fiable et importante pour se protéger de cette maladie. Depuis 1981, on dispose de vaccins anti-hépatite B très efficace, dont un mis au point à l’Institut Pasteur (GenHevac B). Trois injections de ce vaccin confèrent à 98% des personnes vaccinées une protection contre une infection par le virus de l’hépatite B. Chez 90% des personnes vaccinées, cette protection dure au moins 10 ans, probablement même toute la vie. Ce vaccin de surcroît prévient la survenue des graves complications que sont les hépatites aiguës fulminantes, les cirrhoses, et les cancers du foie.
A l’Institut Pasteur
Le laboratoire de Pathogenèse des virus de l’hépatite B (Institut Pasteur/Inserm 845), dirigé par Marie-Louise Michel, étudie la réponse immunitaire aux différentes protéines du virus chez des sujets infectés. Les chercheurs ont conçu un candidat-vaccin thérapeutique pour les porteurs chroniques du virus, actuellement en cours d’essai clinique sous l’égide de l’ANRS (phase II, vaccin ADN combiné aux anti-viraux). Un autre axe de recherche de l’équipe porte sur les mécanismes d’inflammation et de régénération du foie dans des modèles animaux.
Muriel Vray, au sein de l’unité d’Epidémiologie des maladies émergentes, coordonne une étude sur la couverture vaccinale des enfants de moins de 5 ans au Sénégal et en République Centrafricaine.
Christine Neuveut, au sein de l’unité Hépacivirus et immunité innée, établit l’identification des effecteurs cellulaires impliqués dans la réplication et la pathogenèse du VHB.
Hépatite C
Le virus de l’hépatite C (VHC) a été identifié en 1989 comme l’agent majeur des hépatites post-transfusionnelles antérieurement désignées sous le nom « d’hépatites non-A, non-B ».
Le VHC est classé dans un genre à part (hepacivirus) au sein de la grande famille des Flaviviridae, qui comprend également de nombreux autres virus importants sur le plan médical ou vétérinaire, comme par exemple le virus de la fièvre jaune, celui de la dengue, du Nil occidental (genre flavivirus), ou encore le virus de la diarrhée bovine (genre pestivirus). L’homme et le chimpanzé sont apparemment les seules espèces sensibles à l’infection par le virus de l’hépatite C.
Lors de la réplication du génome viral, des erreurs sont fréquentes et conduisent à la circulation d’un grand nombre d’espèces moléculaires virales dans la population humaine. On regroupe les variants viraux identifiés à ce jour en 7 génotypes qui présentent des susceptibilités variables aux traitements.
Symptômes
L’hépatite C aiguë survient après une période d’incubation moyenne de 6 à 10 semaines. Elle est majoritairement asymptomatique. Lorsqu’elle est symptomatique, les symptômes sont semblables à ceux observés au cours d’autres hépatites virales (fatigue, nausées, douleurs suivies par l’apparition d’urines foncées et d’un ictère). A ce stade, l’état général du foie, que l’on peut estimer en mesurant la concentration des transaminases dans le sang, est peu affecté. Dans de rares cas, l’infection par le VHC peut déclencher un dysfonctionnement grave du foie (hépatite fulminante).
La guérison est affirmée par l’absence de détection du virus dans le sang au-delà de 6 mois après l’infection aiguë et la présence d’anticorps anti-VHC. Il est admis que seuls 15 à 35% des hépatites C aiguës, symptomatiques ou non, vont évoluer vers une guérison, alors que 65 à 85% des patients infectés vont développer une infection chronique. Celle-ci peut conduire à une dégradation progressive du foie, conduisant à une cirrhose. En Europe et en Amérique du Nord, le risque d’une telle évolution est évalué à 20%, 10 à 20 ans après l’infection, et serait plus élevé au Japon.
Trois facteurs principaux participent au risque de cirrhose : la durée de l’infection virale chronique, l’âge au moment de la contamination, et l’association d’une consommation importante d’alcool. A partir du stade de cirrhose du foie, il existe un risque important de progression vers un carcinome hépatocellulaire, avec un taux de 1 à 4% par an. L’état de cirrhose liée à l’hépatite C représente une indication majeure de transplantation hépatique. Le développement de thérapies efficaces anti-VHC, actuellement en cours, permettra d’inhiber la réinfection du greffon sain par le VHC du patient, et donc d’augmenter la survie globale des transplantés pour cirrhose C (actuellement de l’ordre de 70% à 5 ans post-transplantation).
Epidémiologie
Les données épidémiologiques actuelles permettent d’évaluer à environ 130 à 170 millions le nombre de porteurs chroniques du virus de l’hépatite C dans le monde, avec une séroprévalence moyenne d’environ 2,2 %. Cette prévalence est variable selon les pays : très faible en Europe du Nord, plus élevée en Asie du Sud-est et en Afrique, atteignant plus de 20% en Egypte. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) évalue à près de 350 000 le nombre des décès annuels consécutifs aux infections par le virus de l’hépatite C.
En France, on estime à environ 400 000 le nombre de personnes séropositives pour le VHC dont 65% en infection chronique, et à 4 000 le nombre de nouveaux cas d’infection par an. On estime que 24% des patients infectés par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) sont également infectés par le VHC. L’évolution silencieuse de la maladie et la fréquence élevée d’établissement d’infections chroniques expliquent l’existence d’un grand réservoir de sujets infectés.
Transmission
Le virus de l’hépatite C se transmet principalement par voie sanguine (transfusion, utilisation de drogues par voie intraveineuse, transplantation d’organes).
La transmission par voie transfusionnelle a été la plus répandue avant l’introduction du dépistage systématique des dons du sang en 1991 dans les pays développés, où elle est désormais maîtrisée. On estime que les injections à risque (notamment de drogues), pratiquées avec du matériel non stérile, ou la transfusion de produits sanguins contaminés sont chaque année à l’origine de 2 millions de nouvelles infections par le virus de l’hépatite C dans le monde. Le risque de transmission materno-fœtal du VHC est de l’ordre de 5% si le VHC est détectable dans le sang de la mère au moment de la naissance. Bien que la transmission par voie sexuelle soit controversée, elle n’a jamais été exclue. Les co-infections VHC / VIH sont un problème croissant dans les pays où l’épidémie d’infection par le VIH est concentrée et chez les consommateurs de drogues injectables. Il est à noter que dans environ 10% des cas d’hépatite C, aucun facteur de risque n’est retrouvé et on regroupe ces cas sous le terme d’« hépatites sporadiques ».
Le traitement
Le traitement actuel associe l’administration d’interféron-alpha pégylé et de ribavirine. Ce traitement, dont les effets secondaires peuvent être importants, n’est pas préconisé dans la phase aiguë de la maladie, qui aboutit généralement à une guérison spontanée, mais seulement dans 15 à 30 % des cas. Le traitement est administré dans le cas d’infections chroniques lorsque la fibrose hépatique devient importante. La durée du traitement (6 à 12 mois) dépend de plusieurs facteurs, dont la nature du génotype viral. Le succès du traitement est déclaré quand la virémie (dosage du virus dans le sang) reste indétectable et les transaminases durablement normalisées pendant au moins 6 mois après l’arrêt du traitement (réponse virologique soutenue). L’efficacité globale du traitement atteint 80% dans les cas d’infection par les génotypes 2 ou 3, mais est d’environ 45% dans les cas d’infection par les virus les plus résistants au traitement (génotype 1).
De nouvelles approches thérapeutiques ciblant spécifiquement le virus ont été développées au cours des dernières années, grâce à une meilleure connaissance de la structure et de la fonction des protéines virales. Ainsi, des essais cliniques récents associant l’interféron-alpha et la ribavirine à différentes petites molécules synthétisées chimiquement et destinées à bloquer spécifiquement une des enzymes du virus (notamment la protéase majeure) ont montré une augmentation très nette (20%) du taux de guérison chez des patients infectés avec le VHC de génotype 1, soit une réponse virologique soutenue d’environ 60-70%. Une tri-thérapie anti-VHC associant l’interféron-alpha, la ribavirine, et un inhibiteur chimique de la protéase majeure du VHC est maintenant disponible. Cependant le coût de cette trithérapie est très élévé (environ 40,000 €) et les malades des pays en voie en développement ne peuvent facilement en bénéficier.Par ailleurs, Différentes autres molécules anti-VHC (ciblant la polymérase ou d’autres protéines non structurales du virus) sont continuellement passées au crible des essais cliniques afin d’augmenter l’arsenal thérapeutique contre cette infection. Par ailleurs, on cherche également à developper la production de certains produits naturels qui se sont montrés efficaces contre le VHC et la recherche de vaccins thérapeutiques et préventifs est toujours en cours.
Vaccin
Il n’existe aucun vaccin à l’heure actuelle contre l’hépatite C. Ainsi, le moyen le plus efficace de lutter contre l’hépatite C réside en la maîtrise du risque de transmission nosocomiale du VHC (transfusions sanguines, injections à risque, etc) et la politique de réduction des risques chez les usagers de drogues injectables. Le dépistage des personnes à risque, notamment des personnes ayant reçu des produits sanguins avant 1992, constitue également un élément important de la lutte contre cette infection.
A l’Institut Pasteur
L’unité Hépacivirus et immunité innée, dirigée par Eliane Meurs, étudie les modes d’interaction du virus de l’hépatite C et du virus de l’hépatite B avec leur hôte commun (hépatocytes), dans le but de développer de nouvelles approches pour inhiber leur réplication, propagation et maintien dans l’hôte. Les projets principaux incluent la caractérisation des interactions du virus de l’hépatite C avec des composants de la voie d’induction de la réponse immune innée des cellules (groupe Eliane Meurs), la caractérisation des mécanismes impliquées dans l’entrée du VHC et dans son transport intracellulaire (groupe de Agata Budkowska) et la caractérisation des effecteurs cellulaires impliqués dans la réplication et la pathogenèse du VHB (groupe de Christine Neuveut).
L’unité Epidémiologie des maladies émergentes dirigée par Arnaud Fontanet effectue une étude sur l’épidémiologie et le traitement des infections par le VHC en Égypte, pays où la prévalence de l’infection par le VHC est la plus élevée au monde, atteignant 45% chez les plus de 40 ans en zone rurale. Cette équipe coordonne le site de recherche de l’ANRS sur les hépatites virales en Egypte.
L’unité d’Immunobiologie des cellules dendritiques, dirigée par Matthew Albert, est associée à ce projet, et s’intéresse notamment aux biomarqueurs associés à la guérison spontanée de l’hépatite C en phase aiguë (projet SPHINX financé par la Communauté Européenne).
Par ailleurs, un programme international de recherches sur le VHC, initié par la Direction du Réseau international des instituts Pasteur, est coordonné à l’Institut Pasteur par Pascal Pineau, de l’unité de recherche Organisation nucléaire et oncogenèse, par Vincenzo Barnaba, Angela Santoni (Université de Rome), Pénélope Mavromara (Institut Pasteur Hellénique, Athènes, Grèce) et Sergei Mukomolov (Institut Pasteur de Saint Petersbourg). Un consortium intitulé DHEVIRT (Decoding HEpatitis VIruses-Related Tumors) regroupe ces différents groupes et certains des groupes de l’Institut Pasteur, nommés ci-dessus. Ce consortium étudie les interactions entre le VHB ou le VHC et leur micro-environnement tissulaire (foie, tissu lymphoide) afin de caractériser les éléments déclenchant le processus de tumorigenèse et d’identifier des outils utilisables en clinique.