Tous les ans c’est le même refrain. Les premières chaleurs arrivent, et il faut choisir entre deux maux : étouffer dans la chambre à la nuit tombée, ou s’autoriser une fenêtre ouverte et se réveiller le corps jonché de boutons de moustiques… Mais cette année, on a dit NON ! Pour éviter de se faire piquer à tous vas, nous vous proposons aujourd’hui de nous concentrer sur notre ennemi des saisons chaudes : le moustique. Qui est-il réellement ? Comment le tenir à l’écart ? Et en cas de piqûre, comment réagir ? Nous vous livrons toutes nos astuces pour passer des soirées sereines, en maintenant les moustiques à l’écart !
Moustique et moustique tigre : pourquoi nous piquent-ils ?
Quelle différence entre moustique tigre et moustique commun
On entend beaucoup parler des moustiques tigres depuis ces dernières années. Mais quelle différence y a-t-il réellement avec le moustique commun ?
Pour commencer, ces deux types de moustiques ne sortent pas aux mêmes moments de la journée. Tandis que le moustique commun part surtout en vadrouille une fois la nuit tombée (d’où le “ZzZZzZ” qui plane dans la nuit à côté de votre oreille), son cousin le moustique tigre est plutôt matinal. On le rencontre en effet dès l’aube.
Physiquement, les deux compères se ressemblent. Pourtant, à y regarder de plus près, on peut facilement les distinguer. Comme son nom l’indique, le moustique tigre est… zébré. On voit en effet sur son abdomen des bandes blanches et noires en intervalle. Il est aussi bien plus petit que son cousin : il mesure en général moins de 2 mm, alors que le moustique commun peut aller jusqu’à 7 mm de long !
Enfin, le moustique tigre est plus lent que le commun. Il est donc plus facile de s’en débarrasser avec une belle claque. Encore faut-il le repérer, ce petit malin !
Le moustique tigre est assez peu présent en France, mais sa population tend à augmenter régulièrement à cause des changements climatiques. Restez donc vigilants. C’est en effet principalement cette variété de moustiques qui peut transmettre des maladies.
Pourquoi le moustique pique-t-il ?
Qu’il s’agisse du tigre ou du commun, leurs piqûres ne sont jamais un cadeau. Et pourtant, si les moustiques nous piquent, c’est une question de survie pour eux.
Seules les femelles moustiques piquent. En effet, le sang collecté pendant la piqûre leur est indispensable pour se reproduire. Elles utilisent les protéines du sang pour nourrir leurs œufs.
Le bout de la trompe de la femelle moustique est très acéré, ce qui lui permet de traverser notre peau. Lors de la piqûre, le moustique nous injecte un peu de salive. Dedans, on retrouve des molécules anticoagulantes : cela permet au moustique de prélever la quantité de sang dont elle a besoin sans que la plaie ne se répare trop vite.
C’est à cause de cette salive anticoagulante que les piqûres démangent. En effet, elle provoque une réaction allergique chez la plupart des humains. Le processus inflammatoire se déclenche, le bouton se forme et la sensation de démangeaison apparaît. On recommande souvent de ne pas gratter les boutons de moustiques. Et c’est justifié ! En grattant le bouton, on risque de disséminer la salive déclenchant l’allergie dans une plus grande surface. Ainsi on fait pire que mieux : la démangeaison s’étend, et on a encore plus envie de se gratter… Il faut donc prendre sur soi et ne pas gratter. Petite astuce : mettez un glaçon sur le bouton si vous n’arrivez pas à vous retenir de gratter. Cela va réduire l’inflammation et anesthésier la zone !
Pourquoi les moustiques vous piquent-ils toujours vous et pas les autres ?
Avez-vous déjà remarqué que les moustiques ont tendance à piquer toujours les mêmes personnes ?
Aussi appelée « théorie du complot moustiquaire« , ce constat est pourtant avéré. Cela peut s’expliquer par plusieurs paramètres.
Le premier est la différence de groupe sanguin. Une étude japonaise semble en effet démontrer que les moustiques vont plutôt piquer les personnes du groupe sanguin O. Eh oui, même chez les moustiques, c’est le groupe sanguin le plus recherché !
Une autre explication possible serait le taux de CO2 rejeté pendant la respiration. C’est en effet notre production de CO2 qui permet aux moustiques de nous repérer.
De la même façon, plus on a chaud, plus on transpire, et plus on attire nos amis les moustiques. Eux aussi ont l’odorat sensible.
Enfin, quand on boit de l’alcool, on a tendance à produire plus de CO2 et notre température corporelle augmente. vous l’aurez compris, encore un paramètre qui va faire de vous la cible des moustiques du voisinage…
Comment réaliser votre anti moustique maison ?
Quelques recettes d'anti moustique maison naturel
Comme le disait Sun Tzu, “si tu connais ton ennemi et que tu te connais toi-même, tu n’auras aucune raison de craindre l’issue de cent batailles”. Bien dit ! Alors maintenant que les moustiques n’ont plus de secret pour vous, il est temps de sortir les armes pour éviter leurs piqûres. Rien de mieux que des ingrédients naturels pour lutter contre les moustiques. Nous vous proposons donc 2 recettes répulsives pour éviter d’être piqué.e par ces nuisibles.
Diffusion anti moustiques
Si vous aimez profiter de votre balcon ou jardin, mais que vous avez le don d’attirer à vous les moustiques tigres les plus virulents, vous pouvez diffuser des huiles essentielles afin de les maintenir à l’écart. Pour cela, mélangez :
10 gouttes d’huile essentielle de Citronnelle de Java Bio
8 gouttes d’huile essentielle de Géranium Rosat Bio
2 gouttes d’huile essentielle de Menthe Poivrée Bio
Vous pouvez ensuite disposer le mélange dans un diffuseur d’huiles essentielles, ou déposer quelques gouttes sur un galet, un coton ou toute surface poreuse. Disposez ensuite ces objets près de vous lorsque vous restez dehors, afin de garder les moustiques éloignés.
Evitez de diffuser ce mélange en présence d’enfants de moins de 3 ans, de femmes enceintes ou allaitantes, ou encore de personnes asthmatiques ou épileptiques sans l’avis préalable d’un médecin.
Lotion répulsive contre les moustiques
Pour ceux qui préfèrent se balader en forêt et qui ne peuvent donc pas mettre leur diffuseur dans leur poche, il est possible d’utiliser une lotion anti moustique tout aussi naturelle et efficace. Pour cela, prenez :
10 gouttes d’huile essentielle de Citronnelle de Java Bio
5 gouttes d’huile essentielle de Géranium Rosat Bio
5 ml d’huile végétale Bio (d’avocat par exemple)
Mélangez le tout dans un flacon vide. Déposez quelques gouttes de la synergie à des points stratégiques de votre corps : une goutte sur chaque cheville, sur chaque poignet, et dans le cou. Si vous transpirez beaucoup, n’hésitez pas à remettre régulièrement du mélange. De même, si vous avez des vêtements courts (ou êtes très grand), n’hésitez pas à mettre aussi quelques gouttes sur les coudes, les épaules, les genoux, etc.
De la même façon que pour la diffusion, demandez l’avis d’un spécialiste de santé avant d’appliquer le mélange sur les enfants de moins de 6 ans, les femmes enceintes ou allaitantes, et les personnes atteintes d’asthme ou d’épilepsie.
Citronnelle et Géranium : les ingrédients phare contre les moustiques
Pour ceux qui préfèrent se balader en forêt et qui ne peuvent donc pas mettre leur diffuseur dans leur poche, il est possible d’utiliser une lotion anti moustique tout aussi naturelle et efficace. Pour cela, prenez :
10 gouttes d’huile essentielle de Citronnelle de Java Bio
5 gouttes d’huile essentielle de Géranium Rosat Bio
5 ml d’huile végétale Bio (d’avocat par exemple)
Mélangez le tout dans un flacon vide. Déposez quelques gouttes de la synergie à des points stratégiques de votre corps : une goutte sur chaque cheville, sur chaque poignet, et dans le cou. Si vous transpirez beaucoup, n’hésitez pas à remettre régulièrement du mélange. De même, si vous avez des vêtements courts (ou êtes très grand), n’hésitez pas à mettre aussi quelques gouttes sur les coudes, les épaules, les genoux, etc.
De la même façon que pour la diffusion, demandez l’avis d’un spécialiste de santé avant d’appliquer le mélange sur les enfants de moins de 6 ans, les femmes enceintes ou allaitantes, et les personnes atteintes d’asthme ou d’épilepsie.
Quelques astuces anti moustique
Certaines autres précautions peuvent être prises pour éviter les piqûres de moustiques. Pour commencer, investissez dans une moustiquaire si vous vivez ou voyagez dans une zone à risque. De même, il existe certains vêtements légers et anti moustiques pour vous protéger de la tête au pied.
Puisque les moustiques sont attirés par les odeurs, et surtout les odeurs sucrées, évitez le parfum avant de partir en vadrouille ! Vous pouvez aussi utiliser du talc pour absorber la transpiration.
Eviter les vêtements noirs, bleus ou rouges. Une légende urbaine dit en effet que ces couleurs pourraient attirer les moustiques. Pas très crédible à notre goût, mais pour ceux qui désespèrent de trouver la feinte contre les moustiques, tout se tente !
Soulager naturellement la piqûre de moustique
La Citronnelle permet de soulager les piqûres de moustique.
Si malgré toutes vos précautions, vous vous êtes quand même fait piquer par notre ami le moustique, ne désespérez pas ! Nous avons encore une fois une belle astuce naturelle pour soulager les piqûres de moustique.
La citronnelle de Java (encore elle !) a plus d’un tour dans son sac quand il s’agit de lutter contre les moustiques. Non contente de les repousser, elle soulage aussi l’inflammation causée par la piqûre. Dès que vous voyez apparaître le bouton, la rougeur et/ou la démangeaison, appliquez 1 goutte d’huile essentielle de Citronnelle de Java sur la zone touchée. Elle calmera quasi-instantanément la démangeaison.
Si vous avez des piqûres de moustique sur une large zone, vous pouvez diluer l’huile de Citronnelle dans une huile végétale : 30 gouttes maximum dans 5 ml d’huile végétale suffiront largement.
Moustique et moustique tigre : même pas peur !
N'ayez plus peur de vous faire piquer par les moustiques !
Vous avez maintenant toutes les cartes en main pour passer des soirées en terrasses sereines, ou pour profiter d’une balade en forêt sans revenir écarlate et boursouflé à cause des moustique ! Et si vous prévoyez de voyager dans des pays où le paludisme fait rage, n’hésitez pas à consulter les recommandations de l’OMS ou les conseils du Vidal pour mettre toutes les chances de votre côté et éviter tout désagrément. On n’est jamais trop prudent !
source : www.nutrimea.com
Le tétanos est une maladie infectieuse causée par une bactérie, le bacille de Nicolaïer ou Clostridium tetanii, présente particulièrement dans la terre contaminée par les matières fécales animales. Le germe produit une toxine qui agit sur les nerfs contrôlant l'activité musculaire. "Cette maladie se rencontre principalement en cas de couverture vaccinale déficitaire, à l'image des pays sous-développés dans lesquels le nombre de cas dépasse le million de cas par an. " explique le Dr Laurence Legout. Selon le bulletin épidémiologique hebdomadaire de 2018, la maladie a fortement régressé en France de 1960 à 2006 grâce à la vaccination pour arriver à un nombre de 4 à 15 cas par an ces dernières années.
La période d'incubation du tétanos varie entre 3 et 21 jours après l'infection, la plupart des cas survenant dans les 14 jours. "Une courte période d'incubation est un facteur de mauvais pronostic ", précise l'infectiologue.
Dans sa forme habituelle, la maladie évolue en 2 stades :
Elle se manifeste tout d'abord par une contraction constante et involontaire des muscles de la mâchoire dite trismus, puis par une extension de la contracture vers le pharynx et les muscles du visage. "Le trismus est le symptôme inaugural de la maladie : la contracture des muscles de la mâchoire bloque son ouverture et donc l'alimentation. Ce blocage de la mâchoire intervient initialement lors d'effort de la mastication avant de devenir permanent. " décrit le Dr Legout. "La contracture s'étend ensuite au niveau du pharynx rendant difficile la déglutition, puis à la face donnant un faciès qu'on dit sardonique - accentuation des rides, sourcils froncés, lèvres serrées - et aux muscles du cou ".
Cette seconde phase ne devrait plus être observée dans les pays développés car elle correspond à un retard diagnostique ou thérapeutique initial. "Il s'agit de contractures généralisées permanentes de tout le corps avec des à-coups paroxystiques et des troubles de la régulation cardiovasculaire aboutissant en l'absence de prise en charge à un blocage respiratoire par contracture des muscles respiratoires et spasme laryngé. " détaille la spécialiste.
Les personnes à risque de développer un tétanos sont celles qui n'ont pas été vaccinées - ou insuffisamment vaccinées - contre le tétanos. "Dans les pays développés, les personnes à risque sont principalement les sujets âgés porteurs de plaies chroniques mais de façon générale, toute effraction cutanéomuqueuse comporte un risque y compris lors des soins médicaux comme la chirurgie, les injections avec du matériel mal stérilisé. " précise l'infectiologue. Sur les 35 cas déclarés de 2012 à 2017 en France : on recense majoritairement des personnes plutôt âgées (71% avaient plus de 70 ans), des femmes (63%) mais aussi quelques enfants, avec 3 cas âgés de 3, 4 et 8 ans. "Dans les pays sous-développés, les personnes touchées par le tétanos sont plus fréquemment les nouveau-nés et les femmes ayant accouché dans des conditions d'hygiène mauvaise " ajoute le Dr Legout.
Clostriduim tetanii est une bactérie que l'on retrouve dans les sols contaminés par les matières fécales sous forme sporulée donc inactive. Elle est, sous cette forme, capable de survivre dans des conditions très défavorables comme le manque d'oxygène pendant de nombreuses années. La contraction de la maladie fait souvent suite à une plaie souillée par la terre. La bactérie peut ainsi infecter le corps lorsqu'elle est en contact avec une plaie, profonde ou superficielle. "C'est la porte d'entrée la plus fréquemment retrouvée dans les pays en voie de développement, précise l'infectiologue. Une fois au niveau de la plaie, la bactérie fabrique une toxine puissante la tetanospamine, qui va se fixer au niveau des terminaisons nerveuses appelées motoneurones. L'inhibition des neurotransmetteurs excitateurs des motoneurones provoque la survenue de contractures accrues des muscles et des spasmes. " Le tétanos néonatal survient quant à lui, après contamination du cordon avec des instruments souillés.
Le diagnostic du tétanos est strictement clinique : "Il repose sur une couverture vaccination anti tétanique insuffisance ou absente, la notion de plaie même minime récente, la présence de signes évocateurs comme chez l'adulte un trismus sans fièvre, un faciès caractéristique. " détaille le Dr Legout. Il faut également éliminer les autres diagnostics différentiels de trismus : comme les trismus de cause locale secondaire à une pathologie dentaire, une angine, une arthrite temporo-mandibulaire, les trismus de cause neurologique central ou toxique ou encore les trismus d'origine psychiatrique. "Chez les nouveaux nés, il est nécessaire de rechercher les causes de convulsions : l'hypoglycémie, l'hémorragie neuro-méningée ou encore la méningite " précise la spécialiste. D'un point de vue biologique, la recherche de Clostridium tetanii peut se faire par culture ou par PCR à partir d'un prélèvement de plaie. "La sérologie n'a pas d'intérêt dans le diagnostic de tétanos déclaré. "
Le traitement du tétanos généralisé implique une hospitalisation d'urgence, en dehors des soins à apporter si la plaie est évidente. "Un patient ayant un tétanos confirmé ou suspecté, quel que soit son stade doit être hospitalisé en réanimation du fait du risque d'arrêt cardio-respiratoire, plus particulièrement lors des phases de contractures paroxystiques " insiste le Dr Laurence Legout. La prise en charge du patient repose sur :
"Les patients âgés et fragiles peuvent être placés dans un coma artificiel afin de lutter contre toute forme de stimuli qui serait à l'origine de contractures musculaires aigues et de spasme laryngé " ajoute l'infectiologue. Environ 80% des patients guérissent du tétanos, mais les séquelles musculaires et articulaires sont fréquentes. Les principales complications sont :
"Contrairement aux autres maladies que l'on peut prévenir par la vaccination, le tétanos ne se transmet pas entre les individus. Il n'existe pas d'immunité de groupe ou de troupeau qui pourrait donner une protection individuelle indirecte. De plus, le patient ayant eu un tétanos ne développera pas d'anticorps vis-à-vis de la maladie " explique le Dr Legout. Seule une vaccination complète et bien conduite permet une protection efficace à 100% vis-à-vis de la maladie. Si des cas subsistent dans les pays développés, ils sont le plus souvent liés à un défaut d'entretien de l'immunité avec les rappels vaccinaux : il est donc primordial de tenir à jour son calendrier de vaccination ! Le vaccin antitétanique est une anatoxine tétanique, c'est-à-dire une molécule dépourvue de ses propriétés toxiques. Il est disponible en France depuis 1938. Il fait partie des vaccins obligatoires du nourrisson depuis 1940 et depuis le 1er juin 2018, des 11 vaccins obligatoires à administrer avant l'âge de 18 mois.
Le calendrier vaccinal en France est le suivant : 2 doses à 2 mois d'intervalle dès l'âge de 2 mois puis des rappels à 11 mois, 6 ans, puis entre 11 et 13 ans. Les rappels suivants sont à l'âge adulte à 25, 45 et 65 ans puis tous les 10 ans du fait d'une baisse de la réponse immunitaire. "C'est un vaccin très bien toléré. Il n'y a pas de contre-indication. Il est couplé le plus souvent à d'autres vaccins " précise la spécialiste. Depuis le 1er juin 2018, la preuve de la vaccination est exigée pour l'entrée en collectivité (crèche, école, activités sportives, centres aérés, centres de loisirs, colonies de vacances). À la crèche et à l'école, les enfants seront admis provisoirement sous réserve de procéder dans les trois mois aux vaccinations obligatoires... Si les parents persistent à refuser de le faire, l'enfant pourra être exclu. "D'une manière générale, ne pas faire vacciner son enfant le met en danger et peut mettre en danger les autres. Le fait de compromettre la santé de son enfant ou celles d'autres enfants contaminés par les maladies qui auraient pu être évitées par la vaccination peuvent faire l'objet de poursuites. Il est conseillé aux vaccinateurs de noter dans le dossier médical, les oppositions aux vaccinations de la part des titulaires de l'autorité parentale, l'information donnée sur l'utilité des vaccins et leur caractère obligatoire. " insiste le Dr Laurence Legout.
Merci au Dr Laurence Legout, médecin infectiologue à Genève à la clinique des Vergers.
Pourquoi utiliser un VPN ? Pour garantir un minimum de sécurité informatique. Sur internet, les informations ne sont pas très sécurisées. Une raison de plus de tester un cours de sécurité informatique avec un professeur particulier.
En effet, internet est composé d'un ensemble d'ordinateurs connectés entre eux. La plupart des informations échangées sont non-cryptées. Ainsi, si j'envoie un mail à mon entreprise, il sera assez facile à un pirate d'intercepter le message et de le lire sans que je m'en aperçoive.
La plupart du temps, ce n'est pas grave, mais pour des données sensibles, il est nécessaire de crypter l'information.
VPN ou Virtual Private Network (Réseau Privé Virtuel) est un tunnel sécurisé à l'intérieur d'internet. Les informations passent à l'intérieur de ce tunnel incognito. Elles ne peuvent être lues que par ceux ayant la clé.
La manière la plus simple de créer un tunnel sécurisé est de télécharger un logiciel VPN comme OpenVPN ou ExpressVPN. Certains sont gratuits, d'autres payants.
Cela n'a peut être rien à voir a priori mais savoir se servir du pack Office est essentiel pour s'en sortir en informatique. Word, Excel et même Powerpoint sont des alliés de choix dans la création site web par exemple.
En effet, il est bien plus rapide parfois de faire un tableau sous Word et de le copier/coller tel quel plutôt que de taper des lignes de code pour reproduire un tableau.
Vous pouvez d'ailleurs apprendre les bases du pack Office grâce à un cours d'informatique en ligne de qualité sur Superprof.
Si vous avez besoin d'une formation Excel, ce site vous donne les principaux éléments en cours gratuits pour maîtriser l'outil. Et si vous voulez vous perfectionner, vous pouvez toujours prendre des cours à domicile.
Maintenant que vous avez suivi notre formation informatique en accéléré, admettons que vous vous intéressiez à la programmation informatique. Nous n'avons pas la prétention de vous apprendre la programmation, un professeur d'informatique pédagogue le fera bien mieux.
Mais voici quelques informations pour se familiariser avec les différents langages. Il en existe de nombreux mais Java, C et Python sont de loin les plus populaires.
Attention, il vaut mieux maîtriser plusieurs langages. Par exemple, si vous développez un site WordPress, il vous faudra maîtriser Javascript et PHP mais si votre employeur travaille sous Microsoft, mieux vaut connaître C#.
Notre conseil pour débuter en tant que programmeur ? Choisissez Java ou C++. Evoluez ensuite vers Javascript. Puis choisissez le PHP, le Swift ou le Python. Une fois que vous savez programmer avec un langage de chacune de ces catégories, vous serez à même d'appréhender tout autre langage avec une relative facilité.
Tout le monde aujourd'hui ou presque sait utiliser internet. Mais finalement peu de personnes s'y connaissent vraiment en système informatique. Il est nécessaire de s'y intéresser pourtant pour ne pas rester sur le carreau.
Après la lecture de cet article, vous en savez plus sur les différents éléments essentiels à la culture informatique. C'est un support de cours pour vous donner envie d'en savoir plus et peut-être de prendre un cours complet. Et pourquoi pas apprendre à coder finalement ?
Les ordinateurs échangent entre eux grâce à leur adresse IP. Cependant, il peut y avoir plusieurs services sur un même serveur.
Admettons, le serveur est un immeuble et chaque habitant parle une langue différente. L'adresse IP correspond à l'adresse de l'immeuble. Les ports sont les différentes portes de cet immeuble et le protocole dans tout ça correspond à la langue parlée par chaque habitant.
Par exemple, HTPP signifie HyperText Transfer Protocol. C'est le langage utilisé pour échanger des fichiers contenant des liens hypertextes.
Bonne nouvelle, HTML ou HyperText Markup Language, ce n'est pas un langage de programmation.
HTML c'est un langage destiné à l'ordinateur qu'il suffit d'apprendre à taper. C'est comme faire du traitement de texte mais pour une machine. Si vous êtes bons en maths, vous devriez comprendre plus facilement, HTML c'est du balisage de texte. Mais même si vous ne l'êtes pas, vous devriez y arriver. Ce n'est pas non plus un problème algorithmique qu'on vous pose.
Il s'agit de donner des indications sur le type de police utilisée, la taille du texte ou encore les images à insérer. Pour plus de simplicité, ces indications sont réduites au minimum en utilisant uniquement des abréviations et en les plaçant entre les signes < et > pour bien les distinguer du texte à proprement parler.
Par exemple, pour dire à l'ordinateur de mettre du texte en gras, il suffira de mettre la balise <b>(pour bold en anglais) juste avant le mot ou la phrase que vous souhaitez mettre en gras. N'oubliez pas aussi de fermer l'indication par </b>.
Vous avez peut-être déjà entendu parler des trois différents web et notamment du dark web dans une série policière ou un roman.
Il y a de fortes chances pour que vous utilisiez le web classique, qu'on appelle aussi web surfacique mais il existe aussi le deep web (le web profond) et le dark web, littéralement le web sombre, le web clandestin. Le web surfacique est celui que vous utilisez tous les jours et regroupe l'ensemble des pages référencées sur internet par les moteurs de recherche. Cependant, il ne représenterait que 5 % de la totalité du web...
Mais il y a aussi de nombreuses pages dans le deep web. Pour y accéder, il faut entrer exactement l'URL dans la barre d'adresse de votre navigateur. Les pages et les fichiers n'y sont pas référencés : il n'y a pas de lien pointant vers la page, l'accès est protégé par un mot de passe ou encore le site a demandé à ne pas être référencé via le fichier robot.txt.
La dernière partie de l'iceberg, c'est le dark web. Là, les pages sont inaccessibles par les navigateurs classiques comme Firefox, Chrome ou Safari. Pour naviguer sur le dark web, il faut utiliser des navigateurs comme Tor Browser, I2P, ZeroGate, Freenet, SafetyGate Invisible... et comme pour le deep web, il faut connaître précisément le lien du site pour y accéder.
Le dark web a été créé à la base pour éviter la censure de certains pays mais évidemment, il n'a pas fallu longtemps pour les trafiquants en tous genres de comprendre l'intérêt du dark web... Il n'y a aujourd'hui aucune limite à ce qu'on peut trouver sur le dark web, de la vente d'armes et de drogues à la prostitution en passant par la pédophilie ou la fabrication de bombes...
Nul besoin d'être ingénieur informatique pour avoir déjà rencontré un cookie. Non, pas le biscuit moelleux et croquant du goûter, le cookie informatique.
Quand vous naviguez sur internet, votre navigateur dépose un fichier sur votre ordinateur. Le navigateur enregistre ce fichier sur votre disque dur. N'ayez crainte, c'est totalement inoffensif. Rien à voir avec un virus.
Les cookies sont particulièrement utilisés par les sites marchands : vous êtes sur Amazon et cherchez à acheter un grille-pain. Vous fermez la page mais bizarrement sur Facebook, Youtube ou Google, on vous propose des publicités pour des grille-pains. C'est l'oeuvre d'un cookie.
Le certificat numérique est infalsifiable, nominatif et certifié. Il vous permet de vous assurer que le site que vous consultez est sans danger et que vous ne risquez pas de vous faire pirater vos données (bancaires, mot de passe...).
Sur internet, le site sera indiqué en https plutôt qu'en http. De plus, un cadenas fermé sera disposé juste avant l'adresse email dans la barre de votre navigateur.
S'initier à l'informatique commence par des choses simples comme l'adresse IP.
L'adresse IP, c'est comme un numéro de téléphone : chaque ordinateur en a un, qui est unique. Elle est liée à la carte réseau de l'ordinateur. IP veut dire Internet Protocol, c'est une sorte de langage qui permet aux ordinateurs d'échanger des informations à condition d'être sur le même réseau.
Une adresse IP ressemble à ça : 192.168.2.12. Chaque nombre est compris entre 0 et 250. Elle est fournit par la box que vous installez chez vous.
Naviguer sur internet ne serait pas possible sans base de données.
Comme on classe les livres selon les auteurs et un code spécifique dans une bibliothèque, il en va de même pour les informations d'une base de données. Une base de données classe les données de façon structurée et avec le moins de redondance possible.
Ces données sont mises à la disposition d'utilisateurs qui pourront les consulter ou les mettre à jour. C'est essentiel avec toutes les données informatiques que brasse internet. Un exemple de systèmes de gestion de bases de données que vous avez certainement déjà rencontré : MySQL.
Qu'est-ce qu'un serveur ?
On commence à y voir plus clair, compliquons un peu les choses pour votre cours d'initiation. On entend parler de serveurs sur internet tout le temps, mais qu'est-ce que c'est ?
Tout ce qui est sur internet, ce sont des données. Le but d'un serveur est de servir de la donnée. C'est simple non ?
C'est comme en ce moment, vous êtes sur Superprof. Notre site a un serveur et nous avons publié l'article une fois mais vous pouvez être des centaines à le lire en même temps.
Si vous publiez une vidéo sur Youtube, que vous envoyez un message sur Whatsapp ou que vous postez un document sur Google Drive, c'est toujours grâce à des serveurs.
Les serveurs représentent la colonne vertébrale d'internet aujourd'hui.
Mais finalement, un serveur n'est rien de plus qu'un ordinateur. Il est possible de transformer son ordinateur en serveur mais vous vous doutez bien que Monsieur Youtube n'utilise pas un simple ordinateur dans son garage pour vous diffuser des vidéos. Il utilise des serveurs dans ce qu'on appelle des "data centers" composés de centaines d'ordinateurs uniquement conçus pour être des serveurs.
Si votre ordinateur est transformé en serveur, il risque de ne pas tenir la distance en cas de forte affluence et de tout simplement planter. Ce qui n'arrive pas chez Youtube.
Cloud, ça veut dire "nuage" mais c'est avant tout un terme marketing. Les fichiers ne sont pas réellement dans les nuages. Si vous mettez votre fichier sur iCloud par exemple, il sera stocké sur un serveur d'Apple.
Avant de manipuler à la perfection les outils informatiques, commençons par le B.A.BA.
RAM, c'est pour Random Access Memory en anglais. Mais en français ça donne quoi ? C'est la mémoire vive ou mémoire à accès direct d'un ordinateur.
Pour faire simple, c'est l'endroit où sont stockées toutes les informations, notamment les données, traitées par un ordinateur (ou un smartphone, une console de jeu, un guichet bancaire...).
Sa particularité est que c'est une mémoire volatile, c'est-à-dire qu'elle perd les données si son alimentation est coupée.
Quand on choisit un ordinateur, il faut tenir compte de sa mémoire vive pour la rapidité d'exécution et la possibilité de stocker un nombre important de données.
A la fin des années 1930, Claude Shannon démontra qu'il était possible d'effectuer des opérations logiques en associant le chiffre 1 pour "vrai" et le chiffre 0 pour "faux".
Ce codage de l'information se nomme base binaire. Les ordinateurs utilisent ces deux états pour coder les informations.
Le bit pour "binary digit" est la plus petite unité d'information manipulable par une machine numérique. Un bit correspond à deux états : soit 1, soit 0.
Un octet représente 8 bits et est égal à 256 valeurs différentes :
Dans la vie de tous les jours, ces valeurs ne servent pas forcément et sont faciles à retrouver mais si vous travaillez dans les métiers de l'informatique ou que vous souhaitez faire de la programmation C ou du développement embarqué, vous en aurez besoin.
O.S signifie Operating System. En français, on parle de Système d'Exploitation ou S.E.
L'O.S, c'est le logiciel qui commande l'ordinateur, la tablette ou le smartphone. Vous avez forcément déjà entendu parler de Windows, MacOS, iOS ou Android.
Un ordinateur exécute les ordres, il ne sait rien faire d'autre. Ainsi, dès son démarrage, un logiciel lui dit quoi faire, quoi afficher, comment se comporter... Une fois qu'il a démarré, c'est à vous de jouer !
Mais tous les logiciels et applications que vous installez sur votre ordinateur ou votre smartphone communiquent avec l'ordinateur en passant par l'OS. C'est pour cette raison qu'il faut vérifier que le logiciel que vous installez est compatible avec votre OS.
Lorsque l'on utilise internet, souvent on tombe sur des mots sans vraiment savoir à quoi ils correspondent.
Déjà le mot internet fait partie de ces mots.
On trouve aussi le WEB, www et HTTP.
On les utilise tous les jours mais il n'est pas certains que l'on comprenne bien tous les aspects.
Cet article vous explique les différences entre le WEB et internet.
Vous trouverez aussi quelques définitions et explications.
Internet est un ensemble de réseaux interconnectés.
Ces réseaux appartiennent à différentes entités : des états, des entreprises, des personnes.
Lorsque vous surfez, vous utilisez ces réseaux interconnectés pour arriver à la destination finale.
Par exemple, pour afficher un site qui se trouve en Cote d'Ivoire, vous pouvez passer par différents réseaux.
Tout cela fonctionne donc avec des réseaux privés qui s'appuient sur des protocoles réseaux et informatiques.
Enfin internet, c'est aussi de multiples applications et services comme le WEB, la messageries, les jeux en ligne, etc.
Tous ces services utilisent des protocoles spécifiques, normalisés et documentés.
Web signifie World Wide Web.
Il s'agit d'une analogie à la toile d'araignée.
En effet, lorsque vous surfez un site contient des liens hypertextes vers d'autres qui proposent à leurs tour des liens.
A partir de là, on peut assimiler l'ensemble à une toile d’araignée.
Voici un exemple de liens hypertextes sur un article de Wikipedia.
Ces derniers apparaissent en bleu et lorsque l'on positionne la souris, l'adresse WEB du site s'affiche.
C'est donc pour cela que lorsqu'on parle de Web, on dit que l'on surfe sur la toile.
Et donc par extension on dit consulter une page WEB.
Enfin le www est donc l'abréviation de World Wide Web.
Son fonctionnement est régit par le protocole HTTP (Hypertext Transfer Protocol).
Plus d'informations sur ce dernier :
Le Web sont les sites WEB que vous consultez et le réseau de sites WEB.
Internet est le réseau global où des réseaux physiques sont interconnectés.
On utilise internet pour consulter le WEB.
On peut donc voir le Web comme le réseau des sites internet liés entre eux.
Internet lui est le protocole globale où sont inter-connectés des milliers de réseaux informatiques.
Le Web est donc une application d'internet, comme le mail ou encore la messagerie instantanée.
Ainsi on dit que l'on est connecté à internet et on utilise ces différents réseaux physique pour se connecter aux serveurs.
Lorsque l'on surfe sur le WEB, on utilise le réseau internet pour consulter un site WEB.
Par abus, on peut donc parler aussi de site internet.
De même on parle de navigateur WEB ou navigateur internet.
Le DarkWeb est la face caché du WEB.
C'est à dire la partie du WEB où les moteurs de recherche n'accède pas.
On pense souvent à la partie Tor mais ce n'est pas que cela.
L'article explique les différences entre tous ces termes.
HTTP (HyperText Transfer Protocol) est le protocole applicatif qui permet de consulter un site WEB.
Ce dernier est normalisé avec des méthodes.
Ainsi, lorsque vous vous connectez à un site WEB, votre navigateur WEB utilise le protocole HTTP.
Il se connecte alors à un serveur WEB qui utilise aussi ce dernier.
Comme on l'a vu, www est l'abréviation de World Wide Web.
L'adresse d'un site internet peut se composer de www mais ce n'est pas obligatoire pour le fonctionnement.
Par contre http dans l'adresse l'est car le navigateur WEB peut utiliser d'autres protocoles comme FTP.
HTTPS est la version sécurisée du protocole HTTP.
Le S signifie Secure en anglais.
Lors du surf, on peut donc voir dans l'adresse HTTPs avec un cadenas vert.
Cette version du protocole HTTP a donc pour but de corriger certains problèmes de sécurité.
Ainsi lors du paiement, il faut bien vérifier que vous êtes sur un site HTTPs dit sûrs.
L'article suivant explique tout en détails.
Internet est ouvert et n'importe qui peut se connecter dessus.
Intranet de son côté est un réseau privé souvent au sein d'une entreprise.
Le but est de proposer des services WEB et autres dans un réseau fermé et privé.
Pour pouvoir consulter l'intranet, il faut utiliser un ordinateur de l'entreprise connecté à son réseau.
De même on ne peut pas se connecter à ce réseau depuis internet.
Un intranet peut proposer des sites WEB ; souvent un site d'actualités de l'entreprise et un annuaire.
Enfin les mails internes utilisent aussi l'intranet.
A partir du 31 janvier 2021, les numéros de téléphone passeront automatiquement à 10 chiffres contre 8 précédemment, a indiqué ce mardi 28 juillet, l’Autorité de régulation des télécommunications/Tic de Côte d’Ivoire (Artci). Ce nouveau mode opératoire de télécommunication intervient au regard de la saturation des numéros mobiles surtout que les 10 chiffres possède une grande capacité de numéros (10 milliards de numéros) pour satisfaire les besoins des clients avec une réserve suffisante qui peu aller jusqu’à 50 ans.
Le nouveau plan de numérotation à 10 chiffres devrait permettre de répondre aux besoins des populations sur une durée prévisionnelle de 50 ans. Il vise aussi à anticiper sur les évolutions technologiques des services de communication (Internet des objets) qui laissent entrevoir un usage massif de numéros à l’avenir.
Pour les abonnés au mobile, le directeur général de l’ARTCI a souligné que les usagers devront ajouter le préfixe 07 devant les anciens de l’opérateur Orange, 05 devant les anciens numéros de l’opérateur MTN et 01 devant les anciens numéros de Moov.
Concernant les numéros fixes, l’usager devra ajouter 27 devant les anciens numéros de Orange, 25 devant les anciens numéros de MTN et 21 devant les anciens numéros de Moov.
«.Pour l’Artci, ce basculement est totalement gratuit et n’aura aucun inconvénient sur les Ia carte SIM, sur les profils des abonnés ainsi que des modifications des paramètres techniques utilisateurs (code PIN, PUK, mot de passe, mobile money, etc.). Aussi, l’indicatif de la Côte d’Ivoire demeure toujours le +225 pour les appels à l’étranger.
Cette tâche est exercée par le CERMA ( Centre Régional de Médecine Aéronautique et Aéroportuaire) les attributions de la SODEXAM en matière de médecine aéronautique et aéroportuaire.
A ce titre, elle est chargée :
Au niveau de la médecine aéronautique :
Au niveau de la médecine aéroportuaire :
La météorologie est une science qui étudie le temps présent, le temps qu’il fait « tout de suite », ou
dans pas très longtemps, et « devant ma porte », ou pas très loin. Elle se définit donc par des
valeurs instantanées et locales de la température, de l’humidité de l’air, des précipitations, de la
pression, de la nébulosité (c’est-à-dire de la couverture nuageuse), etc. Pour faire de la météo, il
suffit, pour l’essentiel, de « lever le nez », c’est-à-dire de regarder ce qui se passe dans
l’atmosphère.
Aujourd’hui, la météo des PVD est une météo de développement parce qu’il apporte une
assistance importante aux différents secteurs socio-économiques comme les transports, le
tourisme, la santé, l’agriculture, par des avis, des conseils, des alertes, des recommandations aux
différentes catégories d’acteurs, grâce aux résultats des prévisions météorologiques
Risques climatiques
A l’intérieur de l’organisme, la vitamine A est présente sous la forme d’acide rétinoïque (dans les muqueuses et les os), de rétinal (dans la rétine) et de palmite de rétinyle (réserve de vitamine A dans le foie). Elle porte le nom de rétinol, parce que c’est dans la rétine qu’elle avait été isolée pour la première fois.
En moyenne, l’apport journalier recommandé pour les besoins d’un adulte en vitamine A est de 1 mg. Cette valeur est toutefois revue en baisse ou en hausse en fonction de l’état physiologique et de l’âge de chaque personne. Une femme allaitante a par exemple besoin d’un apport de 1,4 mg de vitamine A par jour, contre 0,5 mg pour un enfant.
L’alimentation est la principale source de vitamine A. Elle existe à l’état naturel (sous forme de rétinol) dans les aliments d’origine animale (huile de foie de poisson, lait, le jaune d’œuf, les huîtres, etc.). Elle est également disponible sous la forme de provitamine A (bêta-carotène) dans les aliments d’origine végétale (oranges, carottes, laitue, pomme de terre, abricots, etc.).
La vitamine A intervient dans plusieurs rôles physiologiques à l’intérieur de l’organisme. Elle participe dans la différenciation cellulaire, la croissance, l’immunité et bien évidemment la vision. Elle contribue également à la santé des muqueuses et de la peau.
La vitamine A constitue un besoin essentiel pour l'organisme. Elle apporte de nombreux bienfaits pour garantir notre santé.
Les bienfaits de la vitamine A sont :
D’une manière générale, une alimentation saine et équilibrée permet de trouver l’apport nécessaire en vitamine A au quotidien. Par ailleurs, il faut noter que la carence (avitaminose) ainsi que l’excès de vitamine A peuvent avoir certaines conséquences sur la santé.
En cas de malnutrition, d’un trouble de résorption intestinale, d’une insuffisance biliaire ou d’un dérèglement de la fonction digestive, la carence en vitamine A peut survenir. Vous pouvez présenter alors une sècheresse de la peau et des cheveux, des troubles digestifs, de la nervosité excessive, des caries ou encore de la vulnérabilité face aux infections. La prise d’un complément en vitamine A est alors recommandée pour rattraper l’avitaminose.
Il faut noter que la prise d’un complément en vitamine A n’est pas conseillée pour les femmes désirant avoir un enfant et les femmes enceintes. L’excès de vitamine A, même infime, peut conduire à une malformation congénitale. L’excès de vitamine A peut également conduire à des troubles de la vision, la chute des cheveux, des maux de tête, etc. Pour une personne « normale », cet excès n’est pas dangereux que si l’apport en vitamine A est 10 fois plus important que le besoin moyen par jour.
source : jevaismieuxmerci.com
La vitamine A est une vitamine liposoluble. Elle est surtout emmagasinée dans le foie. Son rôle dans le système immunitaire et la croissance cellulaire est primordial. Elle contribue dans la prévention de nombreuses infections et le bon développement des os et de la peau. Elle a également un rôle clé dans le mécanisme de la vision.
Pour une femme enceinte, il faut savoir que la prise de la vitamine A sous la forme de complément alimentaire permet de prévenir les risques liés à la prématurité.
Dans l’alimentation, la vitamine A est présente sous forme libre (le rétinol) dans les aliments d’origine animale. Elle est présente notamment dans le fromage, le foie, l'huile de foie de poisson, les œufs, le beurre ou encore le lait.
L’apport en vitamine A est également possible par la consommation de produits riches en provitamine A. Une fois dans notre organisme, la provitamine A se transforme en vitamine A selon nos besoins. Les aliments riches en provitamines A sont d’origine végétale, dont les légumes à feuilles vert sombre, les carottes, les crucifères, les petits pois, etc.
Les besoins journaliers d’un individu en vitamine A varient autour de 1 mg. Cet apport dépend surtout de l’état physiologique et de l’âge de l’individu. Il faut savoir qu’une carence en vitamine A peut conduire à une cécité nocturne, des maladies de la peau, une réduction de la résistante à la fatigue ou encore une exacerbation de la nervosité. Cette carence est souvent liée à un trouble de la résorption intestinale, d’un trouble au niveau du foie ou d’un apport alimentaire insuffisant. Dans ces cas, la consommation d’un complément alimentaire est recommandée. Toutefois, il est nécessaire de respecter la posologie prescrite.
Les vitamines du complexe B désignent l’ensemble des 8 vitamines B. Ce sont des vitamines hydrosolubles, et donc facilement assimilables par l’organisme. Chacune de ces vitamines possède ses propres actions dans notre organisme.
Elle est essentielle pour la production d’énergie et le fonctionnement du système nerveux. Notre organisme a besoin de 1,2 mg par jour de vitamine B1.
Elle est indispensable pour le métabolisme des protéines, des glucides et des lipides. Un apport journalier de 1,3 mg est recommandé.
Elle participe dans la synthèse des hormones sexuelles.
Elle joue un rôle clé dans la transmission nerveuse. Un apport journalier de 5mg par jour est recommandé.
Ces vitamines contribuent aux mêmes effets. Elles participent au bon fonctionnement du système immunitaire et nerveux. Elles sont également impliquées dans la production des globules rouges et le transport d’oxygène.
Elle est essentielle dans la division des cellules. Une posologie de 30 µg par jour est recommandée.
La vitamine C ou acide ascorbique est une vitamine hydrosoluble. Elle est surtout connue pour son action contre la fatigue. Elle apporte aussi de nombreux bienfaits sur notre organisme. Elle permet de lutter contre les infections bactériennes et virales. Elle a également une action antioxydante et joue un rôle important dans le métabolisme du cholestérol. Elle favorise aussi l’assimilation du fer, et l’élimination des métaux toxiques tels que le plomb.
La vitamine C est présente naturellement dans tous les végétaux, mais à quantité variable. Elle est présente en grande quantité dans les fruits et les légumes, notamment dans les kiwis, les poivrons, les crucifères, les oranges, les citrons ou encore les fraises. Pour avoir une quantité suffisante de vitamine C, il est recommandé de manger au moins 5 fruits et légumes frais par jour. Le besoin journalier en vitamine C est de 500 mg.
La carence en vitamine C a une importante répercussion sur la santé. La maladie provoquée par le manque de vitamine C est le scorbut. Le manque de vitamine C est surtout lié à une alimentation constituée uniquement de produits de conserve. Chez le nourrisson ou les enfants, cette carence est surtout liée à la consommation exclusive de lait pasteurisé (la vitamine C peut être détruite par la pasteurisation) et de farine sans suppléments vitaminiques.
L’usage de la vitamine C sous forme de supplément (comprimé, etc.) est indiqué en cas de carence, mais également en cas de fatigue, de surmenage physique et intellectuel ou encore en cas d’infection virale comme la grippe, les maux de gorge et la rhinite.
Les vitamines D, E et K sont des vitamines liposolubles. Elles constituent un besoin vital pour le bon fonctionnement de notre organisme. La vitamine D est essentielle dans la fixation du calcium. Elle est donc nécessaire pour la santé des dents et le conditionnement des os. La vitamine E est un puissant antioxydant, et joue un rôle majeur dans la croissance des cellules. En ce qui concerne la vitamine K, elle est indispensable dans le processus de coagulation sanguine et la minéralisation des os.
Nous produisons une partie des vitamines D, mais elle peut également être apportée par l’alimentation. La vitamine D produite par notre corps est activée par les rayons UV du soleil. Par le biais de l’alimentation, la vitamine D est surtout présente dans les huiles végétales, dans les poissons gras et dans les produits laitiers. Elles sont également disponibles sous forme d’ampoule en pharmacie. Pour une personne adulte, le besoin quotidien en vitamine D est de 10 microgrammes. Toutefois, cet apport varie en fonction de l’exposition au soleil, de la pigmentation et de l’âge de chaque personne.
Les aliments les plus riches en vitamine E sont les huiles alimentaires et leurs dérivées. Avec un teneur de 21 mg, l’huile de germe de blé est le plus riche en vitamine E. Au quotidien, un apport de 10 à 15 mg de vitamine E est nécessaire.
Vous pouvez trouver la vitamine K dans les légumes verts, notamment le brocoli, le chou frisé, le navet, l’épinard ou encore les artichauts. Elles sont aussi présentes dans le foie de porc, les œufs et les produits laitiers. Les fruits comme le pamplemousse, la banane et la tomate en contiennent également. Une quantité de 70 microgrammes de vitamine K environ par jour est suffisante.
source : jevaismieuxmerci.com
Les différentes vitamines se complètent pour garantir notre bon état de santé. Elles sont apportées par l’alimentation, les compléments alimentaires ou les médicaments.
Les vitamines sont des substances organiques dont le corps humain a besoin pour le bon fonctionnement de l’organisme. Elles apportent de nombreux bienfaits surtout dans l’assimilation et l’utilisation des nutriments. On distingue différentes sortes de vitamines, chacune ayant des fonctions bien précises.
La vitamine A ou Rétinol favorise la reproduction des cellules. Sa principale fonction est la synthèse de certaines hormones et la stimulation de l’immunité. Elle contribue aussi à la croissance osseuse et dentaire, à la santé des cheveux et de la peau. On trouve principalement cette vitamine dans les fruits et légumes et dans les aliments d’origine animale comme le beurre, l’œuf et le lait.
Les vitamines hydrosolubles à savoir les vitamines B1, B2, B3, B5, B6, B8, B9, B12 et C sont des coenzymes qui interviennent notamment dans le métabolisme, la synthèse des globules rouges, le bon fonctionnement du cœur, du système nerveux et des muscles. Elles sont présentes dans les fruits et légumes, les aliments d’origine animale et dans les feuilles des végétaux.
La vitamine D renforce les os et permet au corps d’absorber le calcium ainsi que le magnésium. On la trouve dans les poissons gras comme le hareng et les sardines. Une manière efficace de la synthétiser est de s'exposer au soleil pendant quelques minutes, de préférence le matin.
La vitamine E protège les cellules des dommages de l’oxydation grâce à sa propriété anti-oxydante. Elle est présente dans les amandes, les noisettes, les abricots et les œufs.
La vitamine K1 joue un rôle fondamental dans la coagulation sanguine. Les légumes vert foncé tels que le brocoli et les épinards en contiennent en quantité considérable. La vitamine K2 prend part à la minéralisation osseuse. Elle se trouve dans les abats et les produits laitiers fermentés.
Les vitamines sont importantes pour la santé, chacune apportant ses nutriments essentiels à l’organisme. Elles sont indispensables pour lutter contre un manque de glucides, de lipides ou de protéines. Une carence en ces substances peut entraîner de graves maladies, une fatigue physique, des problèmes de peau ou une perte anormale de cheveux.
L’étude Nationale Nutrition Santé a démontré que seulement 42% des adultes et moins de 20% des enfants consommaient au moins cinq fruits et légumes par jour. L’institut révèle également que 77% des femmes n’avaient pas un apport en calcium suffisant. Il est donc important d’adopter une alimentation variée et équilibrée pour apporter en quantité nécessaire les substances dont l’organisme à besoin.
Évolution de la population
L’estimation de la croissance urbaine nécessite avant toute chose la définition de l’espace urbain, ce qui n’est pas un exercice facile en Côte d’Ivoire où la réalité urbaine a varié au cours du temps, s’appuyant soit sur le critère administratif ou démographique, soit sur leur association. Lors du recensement de 1975, la ville était définie comme une localité ayant plus de 10 000 habitants et comptant entre 4 000 et 10 000 habitants avec au moins 50 % des chefs de ménage ayant une activité non agricole. Ce critère a été revu après le recensement de 1998. En effet la ville est désormais une localité de plus de 3 000 habitants agglomérés, dotée de fonctions politiques et administratives, la distinguant des villages par le niveau des équipements et par une population active non agricole dépassant 50 % (INS, 2001).
Dans une perspective de suivre dans le temps la progression de la population urbaine, les différentes définitions montrent que les critères utilisés et les variations qu’ils ont connues empêchent de cerner concrètement le phénomène. C’est pourquoi Dureau (1993) propose la définition physique de la ville en tant que zone continue d’espace bâti. Pour la Côte d’Ivoire, l’auteur propose la taille de 5 000 habitants agglomérés. Partant de ce critère démographique, la population urbaine issue des différents recensements parait sous-estimés. Elle est passée de 2 146 293 en 1975 à 4 220 535 en 1988 et à 6 529 138 en 1998, soit un doublement en 13 ans et un triplement en 23 ans. Elle a augmenté de 7 % sur la période 1975-1988 contre 4 % sur la période 1988-1998. Il y a donc eu une période de forte croissance due aux performances économiques des années 1960 à 1970, suivie d’une période de régression entraînée par crise économique des années 1980.
D’une manière générale, la population urbaine a rapidement augmenté en Côte d’Ivoire. Ce pays aurait connu depuis la fin des années 1990, si l’on s’en tient au critère de 5 000 habitants agglomérés, la transition urbaine ; c’est-à-dire le passage à la majorité urbaine. Ceci n’est pas le point de vue des Nations Unies qui l’envisage à l’horizon 2010.
Natalité
Niveaux et tendances de la fécondité
L’analyse de la fécondité implique la prise en compte de différents indicateurs. Les taux bruts de natalité (TBN) donnent les naissances pour 1000 habitants mais sont influencés par la variation de la structure de la population par âge. Un autre indicateur appelé taux de fécondité général (TFG) est alors utilisé parce qu’il ne considère que la population féminine d’âge fécond. Il représente le nombre annuel moyen de naissances dans cette population et présente aussi des limites à cause de la variation de la fécondité dans les groupes d’âges.
Ce faisant, les taux de fécondité par groupes d’âges (TFA) et les indices synthétiques de fécondité (ISF) qui mesurent l’intensité totale pour une année de calendrier ont été utilisés. Après compilation des différentes bases de données disponibles en Côte d’Ivoire, il ressort deux phases de l’évolution de la fécondité.
– Évolution du nombre moyen d’enfants par femme (ISF) de 1950 à 2010, selon les Nations Unies (2010)
– Évolution du nombre moyen d’enfants par femme (ISF) lors des trois enquêtes démographiques et de santé
De 1960 à 1981 : Phase de forte fécondité
Elle est caractérisée par des taux de fécondité élevés à tous les âges. La fécondité a été précoce et le calendrier des naissances n’a pratiquement pas changé. Les taux augmentent vite pour atteindre leur niveau maximum entre 20-29 ans avant de baisser aux âges supérieurs. Même après 40 ans plusieurs femmes continuent d’avoir des enfants. Il faut donc s’attendre à une parité progressant linéairement et à des descendances élevées. Les hausse des taux entre 1978 et 1981 a conduit à la hausse d’environ un enfant par femme. Pourquoi une augmentation aussi importante en si peu de temps ? En réponse à cette interrogation les démographes ont soutenu la thèse du meilleur enregistrement des naissances au cours de l’enquête ivoirienne de fécondité (EIF).
Pourtant l’analyse des données des Nations Unies indique une légère hausse de la fécondité. Ce phénomène a été observé dans plusieurs pays africains avec les travaux de Cochrane et Farid (1986) sur la transition démographique. En comparant l’ISF et la descendance finale des femmes ayant achevé leur vie féconde, les auteurs ont observé sa hausse au début des années 1980 dans la plupart des pays étudiés. Leur méthode est toutefois critiquable car le rajeunissement de la fécondité surestime l’ISF qui est généralement plus faible lorsqu’elle est estimée de manière longitudinale (descendance finale). Ceci pourrait expliquer la hausse de la fécondité qui s’est produite durant la période du rajeunissement du calendrier de la fécondité dans les années 1970 et au début des années 1980.
Si la fécondité est longtemps restée élevée, c’est parce que les Ivoiriennes souhaitaient avoir beaucoup d’enfants. Dans les années 1980, celles qui avaient été interrogées sur ce sujet avaient pour la plupart déclaré vouloir une descendance supérieure à celle qu’elles avaient à l’époque. Certaines (25,3 %) n’avaient pas donné de réponses numériques parce qu’elles croyaient que c’est Dieu qui décidait du nombre d’enfants. De façon explicite, neuf sur dix voulaient un autre enfant, seulement 4,3 % ne voulaient plus d’enfants et 5,3 % étaient indécises. Celles qui avaient plus de six enfants voulaient presque dix enfants contre 9,4 enfants pour celles en fin de vie féconde. Le nombre d’enfants souhaités par les femmes de plus de 30 ans correspond exactement au niveau de fécondité légitime qui a prévalu durant deux décennies.
Après 1981 : Phase de transition
Cette phase est marquée par la baisse continue des taux de fécondité par groupes d’âges. Exception faite des femmes en fin de procréation dont la fécondité est influencée par l’âge, les réductions les plus importantes ont concerné les filles âgées de 15-19 ans. Elles ont réduit de 28 % leur fécondité entre l’EIF et le recensement de la population de 1988 (RGPH I); et de 18,5 % entre les enquêtes démographique et de santé (EDS) de 1994 et de 1998-1999. Pour la plupart des groupes d’âges, les baisses enregistrées entre l’EIF et le RGPH I ont été supérieures à celles des autres périodes. Trois événements permettent d’affirmer que la fécondité a amorcé sa transition.
– Primo, la contribution des adolescentes à la fécondité totale a régulièrement baissé passant au niveau national de 16,1 % en 1980, à 12,3 % en 1988 puis à 11 % en 1994 ;
-Secundo, les jeunes filles âgées de 20-24 ans ont réduit leur fécondité de plus du tiers en moins de vingt ans. Les taux sont passés de 313 enfants nés vivants pour 1000 filles en 1980 à 245 pour 1000 en 1994 puis à 220 pour 1000 en 1998 ;
-À la réduction importante de la fécondité chez les adolescentes et les filles, s’ajoute tertio le décalage du maximum de fécondité. Alors qu’en 1980, les filles de 20-24 ans étaient les plus fécondes, en 1988, ce sont leurs aînées de 25-29 ans qui l’étaient.
L’ISF est passé de 7,4 à 5 enfants par femme entre 1980 et 2012, soit une réduction de plus de deux enfants en trente ans.
Une forte présence de la population étrangère en Côte d’Ivoire
La politique migratoire parce qu’elle a encouragé durant une longue période la venue des étrangers en Côte d’Ivoire pour promouvoir le développement économique, révèle l’attitude populationniste du gouvernement. En vue de faciliter leur intégration, le président Houphouët avait proposé en 1966 la double nationalité aux ressortissants d’Afrique Occidentale Française pour leur donner le sentiment d’appartenir à la nation.
De par cette politique, la Côte d’Ivoire est devenue en moins de trente ans le principal pays d’immigration en Afrique. Cinq ans après son indépendance, elle comptait déjà 700 000 étrangers ; effectif supérieur à la population Gabonaise. Cette population a doublé dix ans plus tard, et en 1988, un individu sur trois était étranger. Les plus importants sont les migrants des pays limitrophes que sont le Burkina Faso, le Mali et la Guinée. Les ressortissants de ces trois pays représentaient au début des années 1980, plus de 80 % des étrangers. Il faut aussi citer les contingents de réfugiés libériens, Sierra Léonais et des Grands Lacs. Actuellement plus de 4 millions d’étrangers vivent dans ce pays, soit 26,5 % de la population.
En plus de sa rapidité, cette migration a d’abord concerné les hommes qui venaient pour servir de main-d’œuvre à la réalisation des projets de développement des années 1960 à 1970. Ainsi durant cette période, la population totale s’est accrue beaucoup plus rapidement que l’effectif total des femmes (voir données des Nations Unies, 2006). La différence s’est estompée au milieu des années 1980 avec la crise. Elle s’est même inversée au début des années 1990, période marquée par l’instauration de la carte de séjour des étrangers. Et depuis, la tendance est la baisse continue du rythme de croissance de la population étrangère.
L’augmentation rapide des étrangers a contribué à la croissance des villes ivoiriennes. En 1975 ils représentaient près de 40 % de cette population. Entre 1978 et 1979, deux étrangers sur trois immigraient en ville dont 41 % à Abidjan. Les Maliens se sont installés majoritairement en ville avec un quart de leur effectif à Abidjan. Contrairement à eux, les Burkinabé se sont installés dans les régions à forte production de cultures d’exportation. Plus de la moitié des sénégalais et des nigérians résident actuellement à la capitale.
En fin de compte, la présence importante des étrangers participe à l’augmentation des nationaux par le jeu de la naturalisation. Ainsi 15 146 et 88 714 étrangers ont acquis la nationalité ivoirienne respectivement en 1988 et 1998 ; soit un taux d’accroissement moyen annuel de 5,3 %.
Composition ethnique et linguistique
La population ivoirienne est caractérisée par sa diversité ethnique. La documentation scientifique distingue cinq grands groupes formés sur les critères linguistiques. Par ordre d’importance selon le dernier recensement, ce sont les :
Akan (39.9%) ;
Voltaïque (9,6 %) ;
Mandé du nord (16,0 %) ;
Krou (23,0%) ;
Mandé du sud (12,1 %).
Les Naturalisés sont encore minoritaires (1,1 %). Leur effectif a augmenté de l’ordre de 5,3 % l’an entre les recensements de 1988 et de 1998. Il s’agit de la plus forte progression comparée aux groupes ethniques, qui, ont évolué à des rythmes différents durant la même période inter censitaire. Les Voltaïque et les Mandé du nord sont en tête avec un rythme de croissance annuelle de l’ordre de 4 % suivis des Akan (3,7 %), des Mandé du nord (3 %) et des Krou (2,3 %).