Un check up est à effectuer en fonction de l'âge. Il permet de faire le point sur son état physique et de rectifier le cas échéant les habitudes alimentaires. Il est important de mettre à jour son calendrier vaccinal pour connaître la date des vaccins et des rappels à effectuer. Enfin, Pharma GDD fait le point avec vous sur les différents bilans ou examens à réaliser en fonction de son âge et d’éventuels symptômes.
Analyse de sang et bilan sanguin
Il est important de surveiller chaque année à l’aide de son médecin son poids, sa tension, sa vue, son audition et d'effectuer régulièrement des analyses de sang. Cela permet de vérifier si chaque dosage hormonal, d’oligo-élément, de minéraux et de vitamines sont en quantité normale et d’éviter les carences.
Avant tout autre examen, votre médecin traitant prescrira un bilan sanguin complet afin de vous orienter vers un professionnel de santé en fonction des résultats. Il est conseillé de se rendre au moins une fois par an chez son médecin généraliste pour faire le point et vérifier les paramètres biométriques tels que la taille, le poids et la tension.
À partir de 40 ans, tous les 3 ans, il est préconisé d'effectuer une analyse de sang pour contrôler la glycémie et le cholestérol dans le but de vérifier l'existence de problème d’athérome et de diabète provoquant une rigidité artérielle. L'hypertension sera également à vérifier. Dès 50 ans, il sera nécessaire de vérifier le dosage de la créatinine pour les reins, la numération sanguine, le dosage de l'hormone TSH pour la thyroïde et un bilan hépatique.
Le suivi des vaccinations
Il est très important de respecter les dates de vaccination. Un calendrier de vaccination vous permet d’être vigilant quant aux vaccins et aux rappels à effectuer pour vous ainsi que pour vos enfants. En effet, les vaccins préviennent de nombreuses maladies, difficiles à traiter ou à risque de complications mortelles et de séquelles comme le tétanos, la coqueluche ou la diphtérie.
Le bilan de santé gratuit
L'examen périodique de santé est proposé gratuitement par la CPAM à toute personne affiliée au régime général mais également aux ayant droit ainsi que par la MSA pour les celles dépendant du régime agricole. Ce check-up est totalement pris en charge et s'avère être accessible tous les 5 ans dans le but prévenir et dépister diverses pathologies. Il faut dans un premier temps effectuer une consultation pour obtenir un bilan de santé gratuit dans un Centre d'Examen de Santé (CES). Certaines personnes sont prioritaires : Les bénéficiaires du RSA, les jeunes âgés de 16 à 25 ans en stage de formation ou qui n'ont pas présenté un certificat médical lors de la journée Défense citoyenneté. Les demandeurs d'emploi, les personnes âgées de 60 à 75 ans. Les personnes qui ne sont plus en activité mais qui ont été exposées à l'amiante ou à la poussière de bois. Les personnes invalides ou handicapées sont également prioritaires.
Les visites de contrôle chez les spécialistes
Le dentiste
La visite chez le dentiste est fortement conseillée dès 6 ans et doit être effectuée tous les ans pour examiner la santé buccale, les dents, les gencives et si besoin effectuer un détartrage. Pour votre bucco-dentaire et celle de vos enfants, il est important de se laver les dents 2 fois par jour et d’utiliser un bain de bouche régulièrement.
Des études prouvent qu'il existe un lien étroit entre le diabète et le risque parodontal. En effet, le contrôle du diabète permet de réduire les risques de parodontie. Une négligence peut entraîner une infection buccale généralisée provoquant des problèmes de gencives pouvant aller jusqu’au déchaussements des dents.
Le dermatologue
Une visite annuelle chez un dermatologue est conseillée pour surveiller les grains de beauté et rester en bonne santé. Ces examens sont importants pour éviter tous risques de cancer de la peau. Il est recommandé d’éviter l’exposition au soleil prolongée afin de préserver votre peau face aux UV néfastes pour votre santé. Il est également conseillé d’appliquer une protection solaire adaptée, des vêtements anti-UV, de porter un chapeau et des lunettes de soleil.
L’ophtalmologue
Il est important d’effectuer une visite chez l’ophtalmologue pour les enfants ainsi que les adultes tous les 2 ans ou tous les ans pour ceux qui portent des lunettes. Un test d’acuité visuelle permet de dépister une myopie, une presbytie, une hypermétropie ou une astigmatie. Enfin, après 60 ans, les risques de dégénérescence maculaire liée à l'âge augmentent considérablement, c'est pour cela qu'il est fortement conseillé de programmer une visite annuelle chez l'ophtalmologue pour un dépistage du glaucome, de la cataracte et de la DMLA.
Le gynécologue
Chez la femme, un rendez-vous gynécologique est à faire une fois par an lorsqu’une pilule contraceptive est prescrite afin de vérifier si le dosage est correct.
Prévenir les pathologies liées à l’âge
La glande thyroïde
La palpation est le premier examen à effectuer pour dépister un goitre, c'est à dire l'augmentation du volume de la thyroïde ainsi que des nodules. Il est alors possible de réaliser une analyse sanguine pour vérifier le dosage des hormones thyroïdiennes. Si la taille de la glande semble anormale, il sera nécessaire de faire une échographie afin de visualiser la thyroïde puis une scintigraphie en injectant un traceur radioactif à base d'iode ou de technétium permettant de mettre en évidence la glande thyroïde qui sera examinée par un radiologue. Si la thyroïde présente une anomalie, un endocrinologue saura trouver le traitement adapté.
L’ostéoporose
Une ostéodensitométrie permet de suivre l'évolution de la densité minérale osseuse qu'il faudra réitérer tous les 3 ou 5 ans à partir de 50 ans. Il sera également conseillé d'effectuer cet examen en cas de fracture sans traumatisme, de prise de corticoïdes pendant au moins 3 mois consécutifs et de ménopause précoce. Afin de réduire et prévenir le risque d’ostéoporose, il est conseillé de se supplémenter en calcium et en vitamine D.
Les troubles cardiaques
L'examen clinique consiste en une auscultation cardiaque et pulmonaire à l’aide d’un stéthoscope. Le but est de rechercher un souffle ou des bruits anormaux et de vérifier la palpitation des pouls au niveau des axes artériels, des membres inférieurs, des carotides et de l'aorte abdominale. Il sera possible de confirmer le diagnostic par une échographie-doppler vasculaire. La surveillance varie en fonction des risques cardiovasculaires induits par le surpoids, le tabagisme et l'âge. Le risque de maladies cardiovasculaires augmente avec un excès de cholestérol au même titre que le diabète, l'hypertension et le tabagisme. L'hypertension artérielle augmente le risque de développer une insuffisance cardiaque, un infarctus du myocarde, une insuffisance rénale ou un accident vasculaire cérébral. Un électrocardiogramme (ECG) est un tracé de l'activité électrique du cœur pour déterminer la régularité du rythme cardiaque. Par ailleurs, une prise de sang ainsi qu'un électrocardiogramme sont conseillés avant de reprendre une activité sportive intense quel que soit l'âge et en fonction de l'hygiène de vie.
Le diabète
Le contrôle du taux de glycémie dans le sang est très important pour les personnes sujettes au diabète ou étant diabétique. En effet, le diabète se caractérise par une trop grande quantité de glucose dans le sang engendrant un impact sur différents organes principalement les reins en provoquant une néphropathie, et les yeux engendrant une rétinopathie. Il sera nécessaire d'effectuer une analyse sanguine à jeun tous les 3 mois auprès d'un laboratoire pour les personnes ayant un taux élevé frôlant le diabète. Concernant les personnes diabétiques sous insuline, il faudra le contrôler plusieurs fois par jour grâce à un lecteur de glycémie, tandis que les diabétiques de type 2, réaliseront 1 ou 2 contrôles par semaine.
L’audition
Un dépistage audiométrique permet de traiter au plus vite la perte de l'audition. Il sera intéressant de dépister une éventuelle presbyacousie auprès d’un spécialiste de l’audition tel qu’un médecin oto-rhino-laryngologiste (ORL).
Prévention contre le cancer
Le sein
Dès 40 ans, il est important d'effectuer une mammographie tous les deux ans afin de dépister un éventuel cancer du sein. La mammographie permet de repérer de façon précoce des lésions minuscules augmentant les chances de guérison.
L’utérus
Un frottis sera à faire tous les 3 ans, et ce, dès 20 ans pour les femmes ayant des rapports sexuels. Le frottis est un examen qui permet de prévenir le cancer du col de l’utérus en vérifiant la présence d’anomalies du développement cellulaire (dysplasie). Il consiste à prélever des cellules présentes à l’entrée du col ainsi qu’à l’intérieur.
La prostate
La prostate est une glande située sous la vessie de l'homme. La prostate est traversée par l'urètre, le canal dans lequel circule l'urine depuis la vessie. Lorsque cette glande grossit, l'homme connaît des difficultés à uriner car elle comprime l'urètre. Il est impératif d'effectuer un diagnostic grâce à une analyse de sanguin appelée PSA tous les 2 ans. En fonction du résultat, il sera également demandé d'effectuer une fois par an un toucher rectal pour déterminer l'état de la prostate.
Le côlon
Un test immunologique est à faire dès 50 ans tous les 2 ans pour détecter un éventuel cancer colorectal. Les hommes et les femmes âgés de 50 à 74 ans sont invités à effectuer un test immunologique ou un test Hemoccult, c'est à dire un dépistage de la présence de sang dans les selles. Ces examens à faire tous les 2 ans permettent le dépistage du cancer colorectal. En fonction des résultats, une coloscopie peut être prescrite. La coloscopie est un examen qui consiste à insérer via le rectum, une sonde dotée d’une caméra afin d'étudier la paroi interne de la totalité du côlon, c'est à dire le gros intestin. Cet examen sera préconisé chez les personnes ayant des antécédents de cancer de côlon, des saignements digestifs, des douleurs ou des diarrhées inexpliquées ou une sensibilité chronique du côlon.
Dépistage des IST
Les infections sexuellement transmissibles (IST) sont des infections provoquées par des virus, des bactéries ou des parasites qui peuvent être transmises au cours de relations sexuelles. On en dénombre plusieurs dont le VIH, la gonococcie, la chlamydiae, la syphilis, les condylomes, la vaginose, l’herpès génital et les hépatites. Le VIH est une infection sexuellement transmissible responsable du SIDA. Le VIH peut également se transmettre par le sang via une injection par intraveineuse. Il est impératif d'effectuer un test sanguin quinze jours après le rapport sexuel à risque. Le dépistage du VIH est fortement conseillé chez les personnes ayant des rapports sexuels non protégés, à risques et une vie sexuelle avec des partenaires multiples. Pour faciliter le dépistage, des autotest sanguins sont disponibles, apportant une réponse rapide. Comme le VIH, les hépatites B et C sont transmissibles via les rapports sexuels non protégés et par le biais d’une injection intraveineuse. Une prise de sang doit être effectuée s’il y a risque de contamination. Pour votre santé et celle des autres, il est important de se protéger et d’utiliser des préservatifs afin d’éviter la contamination des IST et de MST.
Désormais, tout comme pour le VIH, il est possible d’effectuer différents autotests pour vérifier par exemple la détection de l'antigène prostatique spécifique (PSA) ou encore La maladie de Lyme, la détection de l'hypothyroïdie, ou une carence en fer.
L’adage « mieux vaut prévenir que guérir » illustre bien la démarche d’une surveillance et d’un bilan de santé pour rester en forme et pouvoir agir en conséquence. La vigilance et la prévention peuvent aider à prendre soigner certaines maladies à temps ou même en éviter certaines en recalibrant son mode de vie et son alimentation.
Le bilan de santé est un examen médical préventif et périodique, dont le contenu est adapté à chaque personne en fonction de son âge, de son sexe, des facteurs de risques liés à son environnement social et professionnel, à ses habitudes de vie sur la base d’un référentiel commun s’appuyant sur les recommandations médicales et les connaissances scientifiques actuelles.
L’objectif du bilan de santé est de déceler d’éventuelles pathologies contractées par le patient ou bien de dépister des affections ignorées ou latentes, afin de proposer de manière précoce une meilleure prise en charge du patient.
Le bilan dure entre 2 et 3 heures et comporte en général une série d’analyses et de tests modulables en fonction de l’âge, du sexe, des antécédents et du mode de vie de la personne :
- Un prélèvement sanguin : numération formule sanguine, vitesse de sédimentation, glycémie, cholestérol, triglycérides, transaminases, gamma GT
- Une analyse d'urines : recherche de la présence de sang, de sucres, d'albumine...
- Un examen bucco-dentaire
- Des tests visuels et auditifs
- Un bilan biométrique : taille, poids, mesure de l’IMC (indice de masse corporelle)
- Un électrocardiogramme
- Un contrôle de la pression artérielle
- Un contrôle de la capacité respiratoire ou spirométrie : élément d'évaluation de l'état respiratoire des personnes, dépistage des problèmes liés au tabagisme
- un examen gynécologique : frottis du col de l'utérus, et recherche des cancers du sein
- un test «hémoccult» : recherche du sang dans les elles pour le dépistage du cancer colorectal
- une radio pulmonaire : dépistage de la tuberculose et du cancer du poumon
- un test de la mémoire principalement pour les personnes âgées
- un entretien avec un diététicien
Ces examens sont complétés par un examen clinique général effectué par un médecin, qui vous commentera les premières observations lors d’un entretien individuel, au cours duquel selon le cas, il pourra vous être proposé de pratiquer des examens complémentaires, tel le dépistage du HIV ou de l’hépatite C, ainsi qu’une aide éventuelle au sevrage tabagique.
Les résultats du bilan de santé vous seront transmis, et avec votre accord, à votre médecin traitant, par courrier sous 15 jours.
Un rendez-vous sur le même lieu pourra également cous être proposé avec une assistante sociale pour vous orienter dans le système de soins si nécessaire.
Le Réseau des écoles de statistique africaines fait évoluer ses concours
Après l’intégration de l'Ecole Nationale d'Economie Appliquée et de Management de Cotonou (ENEAM), le Réseau des écoles de statistique africaines (RESA) amorce une nouvelle montée en puissance de ses formations. Les concours d’entrée évoluent pour répondre au besoin croissant, sur le continent africain, de diplômés de haut niveau en ingénierie statistique.
Le Réseau des écoles de statistique africaines fait évoluer ses concours
Après l’intégration de l'Ecole Nationale d'Economie Appliquée et de Management de Cotonou (ENEAM), le Réseau des écoles de statistique africaines (RESA) amorce une nouvelle montée en puissance de ses formations. Les concours d’entrée évoluent pour répondre au besoin croissant, sur le continent africain, de diplômés de haut niveau en ingénierie statistique.
Concrètement quels sont les changements à venir ?
Vers le standard LMD Le RESA souhaite arrimer progressivement son mode de recrutement au système Licence-Master-Doctorat (LMD). Cet alignement sur le standard de l’enseignement supérieur doit notamment favoriser la reconnaissance internationale des diplômes décernés par l’ISSEA de Yaoundé, l’ENSAE de Dakar, l’ENSEA d’Abidjan et l’ENEAM de Cotonou.
Fin de la formation ITS Dans le cadre de cette nouvelle organisation, la formation d’Ingénieur des Travaux Statistiques (ITS) est amenée à disparaître. Le concours ITS voie A (niveau Bac) est supprimé dès cette année et le concours ITS voie B (niveau Bac+2/3) sera supprimé en 2021.
La formation ISE au cœur du dispositif Dès cette année, le RESA diversifie les voies d’accès au concours d’Ingénieur Statisticien Economiste (ISE), programme d’excellence qui devient ainsi la formation référence des écoles de statistique africaines. Les ISE seront désormais recrutés sur deux voies :
- le concours ISE traditionnel ouvert aux titulaires d’un Bac+3 dans les 4 écoles du réseau
- le concours ISE cycle long /AS*: ouvert en 2020 aux titulaires d’un Baccalauréat scientifique à l’ISSEA de Yaoundé, à l’ENSAE de Dakar et l'ENSEA d'Abidjan (l'ENSEA ouvre ce concours uniquement pour le recrutement AS).
Grâce à un cycle préparatoire intégré très sélectif, la filière ISE cycle long /AS permettra de recruter les meilleurs bacheliers scientifiques pour les amener à un diplôme d’ingénieur ou d’analyste statisticien, en garantissant ce niveau d’excellence propre au parcours ISE.
A terme, il s’agit bien d’enrichir la formation ISE pour former plus d’experts de haut niveau et répondre ainsi au besoin de recrutement de ces profils très attendus sur le marché.
Un nouveau diplôme : Analyste Statisticien (AS) La formation au niveau L (BAC + 3) dans les ESA donnera désormais accès au diplôme d’Analyste Statisticien. Cette formation dure 3 ans et est accessible à partir du concours ISE cycle long / AS. Les candidats devront préciser dès leur inscription à ce concours leur ordre de préférence entre les deux parcours proposés.
La cataracte est un trouble de la vision qui survient lorsque le cristallin, cette petite lentille ovale située derrière la pupille, perd de sa transparence.
Lorsque le cristallin s’opacifie, les rayons lumineux parviennent moins bien à la rétine, ce qui explique que la vision se brouille. Le mot cataracte a été choisi pour décrire cette impression de regarder à travers une chute d’eau (du latin cataracta, qui signifie chute d’eau). Le cristallin joue le même rôle que la lentille de l’objectif d’un appareil photographique : faire la mise au point de l’image selon la distance de l’objet observé. Le cristallin y parvient en se déformant pour changer sa courbure.
Le plus souvent, la cataracte se forme lentement, avec le vieillissement. Avec le temps, la structure du cristallin change. On ne sait pas exactement pourquoi, mais selon la principale hypothèse, les protéines du cristallin seraient altérées par les radicaux libres, des substances produites naturellement par l’organisme et qui contribuent au vieillissement. Les radicaux libres sont en partie neutralisés par les antioxydants, tirés principalement des fruits et légumes consommés.
La cataracte représente la 3e cause de cécité au Canada. Les principales causes de cécité - la dégénérescence maculaire, le glaucome et la cataracte - surviennent habituellement avec le vieillissement.
Qui est touché?
À partir de 65 ans, la majorité des personnes ont un début de cataracte. L'opacification du cristallin n'occasionne pas de gêne visuelle importante si elle se fait dans les couches périphériques du cristallin.
Après l’âge de 75 ans, les deux tiers des Américains ont une cataracte suffisamment avancée pour qu’elle nuise à leur vision. La perte de vision tend à s’aggraver avec l'âge. La cataracte touche autant les hommes que les femmes.
Types
On distingue plusieurs formes de cataractes, dont voici les principales.
La cataracte sénile. La majorité des cataractes surviennent chez les personnes âgées. Le processus normal de vieillissement peut entraîner le durcissement et l’opacification du cristallin. La cataracte liée à l’âge touche souvent un oeil plus que l’autre.
La cataracte secondaire. Certaines maladies (surtout le diabète, s’il est mal contrôlé), la prise de certains médicaments (par exemple, la cortisone prise par voie orale) ou l’exposition à de fortes doses de radiation peuvent être la cause de cataracte. En outre, le fait d’avoir subi une chirurgie à l’oeil ou d’avoir certains problèmes oculaires (comme une forte myopie, un glaucome ou un décollement de la rétine) rend plus à risque de cataracte.
La cataracte traumatique. Elle se produit à la suite d’une blessure à l'oeil qui endommage le cristallin : un coup, une coupure, l’exposition à une chaleur intense, une brûlure chimique, etc.
La cataracte chez l’enfant. La cataracte peut se manifester dès la naissance, mais cela est rare. Elle peut accompagner une maladie congénitale (par exemple, la trisomie 21) ou résulter d'une maladie infectieuse de la mère transmise au foetus durant la grossesse, comme la rubéole, la toxoplasmose, l’herpès génital ou la syphilis.
Évolution
Lorsque l’acuité visuelle baisse au point de restreindre considérablement les activités quotidiennes, c’est un signe possible de cataracte. Généralement, cette baisse de la vision se produit lentement, sur plusieurs années. Cependant, il arrive parfois qu’elle se manifeste plus rapidement (en quelques mois).
Quand la cataracte est plus évoluée, la pupille n’apparaît plus noire, mais plutôt grise ou d’un blanc laiteux. À un stade avancé, la vision peut se limiter à la perception de la lumière.
Quand consulter?
La cataracte est habituellement détectée durant un examen de la vue par un ophtalmologiste. Tout changement de la qualité de la vision devrait inciter à consulter un ophtalmologiste.
En côte d’ivoire, après l’obtention du baccalauréat, l’orientation devient un autre problème
Le constat est que généralement les nouveaux détenteurs du BAC ne savent pas exactement quelles sont les filières à choisir pour poursuivre leurs études supérieures. Parce qu’ils n’ont pas suffisamment d’informations disponibles sur les Universités ou Grandes écoles Ivoiriennes. Ainsi, certains se retrouvent souvent dans des filières dont ils ignorent complètement et qui ne répondent pas à leurs besoins ou attentes. Il y a d’autres qui ne savent pas quelle filière choisir et pourquoi la choisir. Alors, pour une meilleure orientation après le BAC en Côte d’Ivoire, nous proposons des techniques simples à appliquer.
Il faut définir ses objectifs d’étude
Pour ce faire, il faut se demander qu’est-ce que je veux devenir plus tard ou dans quel secteur ou domaine voudrais-je travailler après mes études ?
Quelles sont mes forces et faiblesses (ma capacité de faire, mes compétences, ma facilité d’adaptation ou d’apprentissage, mes manquements etc.) par rapport à cette filière que je veux choisir.
Ensuite, évaluer les opportunités de ce domaine en fonction du marché d’emploi sans toutefois omettre les menaces probables qui pourraient servir de blocage.
Il faut absolument tenir compte de ce que vous aimez faire et qui vous passionne avant de choisir votre filière de formation. Un conseil, ne choisissez jamais une filière parce que le voisin en a choisie.
Se renseigner auprès des devanciers
Il y a forcément quelqu’un qui a fait ou qui fait déjà ce que nous voulons faire. Il faut donc les approcher pour avoir des informations concrètes sur notre filière.
Par exemple, la durée de la formation, l’évolution, la qualité des cours dispensés, les difficultés s’y afférentes, les débouchés réels sur le marché Ivoirien, etc.
Ces informations vous permettront d’avoir une idée claire et globale sur votre filière afin de vous y préparer psychologiquement.
Sélectionner les universités ou grandes écoles selon vos objectifs
Il ne faut pas choisir l’Université ou la grande école de façon hasardeuse. Il faut tenir compte de ses moyens financiers, de la situation géographique, de la réputation de l’école, de la disponibilité effective de notre filière dans ces universités ou grandes écoles qu’on aura choisies.
Chercher les informations sur les différentes filières disponibles
Il est très important d’avoir une vision plus large sur l’ensemble des filières disponibles dans les universités et grandes écoles en fonction de sa série du BAC (Sciences ou littérature). Cela permet de se préparer en conséquence en cas de mauvaise orientation puisqu’on a déjà une notion anticipée sur filières.
Que faire en cas de mauvaise orientation de la part de l’etat
Le plus souvent, il arrive qu’on soit orienté dans une filière qu’on n’a pas choisie. D’ailleurs même, le phénomène est très récurrent au niveau de l’orientation en Côte d’Ivoire.
Dans ce cas de figure, il faut entamer une procédure de réorientation le plus tôt possible. Maintenant, si cela n’aboutit pas, il vous faudra prendre assez de courage pour continuer dans la filière où vous avez été orienté.
Apprenez à l’aimer sans trop vous plaindre pour vous faire des blocages dans la tête. N’oubliez pas que souvent, c’est en mangeant que l’appétit vient.
Et après, vous pourriez au besoin après votre BTS ou Licence, faire une équivalence pour rejoindre votre filière de rêve.
Votre formation académique ou universitaire détermine à 80% ce que vous allez devenir plus tard. Alors, prenez le temps de bien préparer votre orientation après le BAC en Côte d’Ivoire.
Le glaucome est une maladie chronique provoquée par la destruction progressive des fibres du nerf optique sous l'influence de divers facteurs dont le plus fréquent est l'élévation anormale de la pression intraoculaire. Il touche environ 1% de la population âgée de plus de 40 ans et constitue la seconde cause de cécité dans les pays développés, après la dégénérescence maculaire liée à l'âge.
Définition : qu'est-ce qu'un glaucome ?
Le glaucome est provoqué par l'augmentation de la pression intra-oculaire qui va progressivement détruire les fibres du nerf optique. L'augmentation de la pression intra-oculaire est causée par l'obstruction du filtre d'évacuation du liquide intraoculaire. Il peut entraîner une diminution irrémédiable du champ de vision suivie d'une perte totale de la vision si aucun traitement n'est envisagé. Le glaucome progresse souvent sans qu'aucun symptôme ne puisse alerter les personnes qui en sont atteintes.
L'hypertonie oculaire n'est pas synonyme de glaucome : certaines hypertonies n'entraînent pas de glaucome et il existe une forme de glaucome dans laquelle la pression intra-oculaire est dans les limites de la normale.
Types de glaucome
Glaucome à angle ouvert
Le glaucome à angle ouvert est un glaucome chronique et constitue le plus fréquent des glaucomes. Il s'oppose au glaucome à angle fermé qui est brutal et cause importante de cécité. L'augmentation de la pression intra-oculaire est causée par une diminution de l'écoulement du liquide contenu dans l'oeil appelé humeur aqueuse. Il évolue progressivement et peut être suspecté devant une baisse du champ visuel et la découverte d'une papille pâle. Plusieurs examens sont pratiqués par un ophtalmologiste comme un fond d’œil, une mesure de la pression intra-oculaire et une gonioscopie. Il est possible de traiter ce glaucome s'il est détecté assez tôt.
Glaucome à angle fermé
Le glaucome par fermeture de l'angle irido-cornéen est une urgence ophtalmologique. La fermeture de l'angle empêche l'évacuation de l'humeur aqueuse et provoque une augmentation brutale de la pression intra-oculaire. Il est plus rare que le glaucome à angle ouvert. Il se manifeste par une douleur oculaire vive et continue, une pupille dilatée, une diminution du champ visuel et des nausées. Il s'agit d'une urgence médicale qui impose une chirurgie ou une intervention au laser. Avant l'intervention, le médecin injecte par voie intraveineuse au patient de l'acétazolamide pour réduire la pression à l'intérieur de l'oeil. Sans traitement l'évolution est rapide et aboutit à la perte définitive de la vue.
Glaucome chronique
Le glaucome chronique est l'autre nom du glaucome à angle ouvert. Le nerf optique, transmettant les images de l'oeil jusqu'au cerveau, se détruit petit à petit à cause d'un excès de pression dans l'oeil. Ce glaucome touche en général les deux yeux et évolue pendant plusieurs années pour aboutir à la perte totale de la vision ou cécité, en l'absence de traitement bien conduit.
Glaucome congénital
Le glaucome congénital est une forme rare de glaucome qui se caractérise par une pression intraoculaire importante dès la naissance ou pendant les premières semaines de vie. L'enfant larmoie car l'humeur aqueuse contenue dans les yeux s'évacue mal. L'atteinte est, dans la plupart des cas, bilatérale et les garçons sont plus touchés que les filles. Il est souvent lié à une anomalie génétique. Les collyres hypotenseurs peuvent être suffisants. La chirurgie oculaire est nécessaire pour traiter les cas les plus graves.
Glaucome néovasculaire
Le glaucome néovasculaire est un glaucome secondaire dont la survenue est souvent associée à une autre pathologie de la rétine telle qu'une occlusion vasculaire, un traumatisme oculaire ou un diabète. Il se caractérise par l'apparition de nouveaux vaisseaux au niveau de l'iris qui s'étendent vers l'angle irido-cornéen, ce qui fait augmenter la pression intra-oculaire. Le traitement dépend de la cause et du stade auquel le glaucome a été diagnostiqué. Il peut reposer sur les médicaments, la chirurgie ou le laser.
Glaucome pigmentaire
Le glaucome pigmentaire est une forme rare de glaucome. Dans ce cas, l'iris frotte contre la couche pigmentaire de l'oeil. Ce frottement entraîne un détachement de fragments de pigments, lesquels viennent boucher le réseau trabéculaire et augmenter la pression intraoculaire. Le glaucome pigmentaire touche surtout les jeunes myopes. Le traitement dépend du moment de sa prise en charge. Au stade de la dispersion pigmentaire, on envisagera une iridotomie pigmentaire. La chirurgie sera indiquée dans les cas les plus graves.
Causes et facteurs de risque
Le premier facteur de risque du glaucome est le vieillissement. Les autres facteurs de risque sont les antécédents familiaux de glaucome, ascendance africaine (glaucome à angle ouvert) ou asiatique (glaucome à angle fermé).
Il est important de connaître les facteurs de risque et consulter un ophtalmologue si vous êtes une personne à risque. Un diagnostic précoce et un traitement approprié contribuent à diminuer l'incidence globale du glaucome.
Symptômes
Le glaucome reste totalement asymptomatique pendant la plus grande partie de son évolution. Aucune douleur, ni rougeur, ni baisse d'acuité visuelle n'apparaissent. Seul le contrôle systématique de la pression intra-oculaire au cours d'un examen ophtalmologique peut alerter et amener à pratiquer les examens qui vont permettre de faire le diagnostic entre une simple hypertonie oculaire et un glaucome.
Le champ visuel qui permet de mettre en évidence des scotomes (lacunes, "trous" dont le sujet n'a pas conscience car ils sont compensés par le champ de l'autre œil). L'examen ophtalmoscopique qui permet d'observer la papille optique (tête du nerf optique) dont l'excavation témoigne de la destruction progressive des fibres.
Le risque augmente entre 55 et 75 ans
Dépistage du glaucome
Le glaucome à angle ouvert, forme la plus fréquente du glaucome, évolue de manière silencieuse, progressive et sans douleur : il est donc fondamental de se faire dépister à partir de 45 ans. Il est conseillé de consulter un ophtalmologiste au moins une fois par an après 40 ans. Le risque augmente entre 55 et 75 ans et demeure élevé après 80 ans. Le dépistage s'effectue en pratiquant une mesure de la pression intraoculaire, et un examen au microscope de l'état du nerf optique. Des examens complémentaires permettent de compléter le diagnostic comme la tomographie à cohérence optique, l'OCT et la mesure du champ visuel.
Traitements : comment soigner un glaucome
Une pression trop importante exercée par l'humeur aqueuse détruit progressivement le nerf optique, en commençant par la périphérie. Le traitement du glaucome consiste soit à réduire la production de cette humeur aqueuse (par médicaments ou ultra-sons), soit à augmenter son élimination par des médicaments ou en procédant à une trabéculoplastie (élargissement de l'angle irido-cornéen) par laser ou chirurgie. Le traitement médical doit être poursuivi "à vie" afin de stabiliser la maladie. Il existe différents types de collyres visant à diminuer la pression intra-oculaire soit en réduisant la sécrétion d'humeur aqueuse comme les béta-bloquants, soit en augmentant son élimination comme les analogues des prostaglandines. Si ces collyres ne permettent pas de stabiliser la pression intra oculaire ou s'ils provoquent trop d'effets secondaires, comme des manifestations allergiques, un traitement renforcé au laser, effectué en ambulatoire peut être proposé. En cas d'échec des collyres et du laser, une intervention chirurgicale peut être conseillée.
Médicaments contre-indiqués en cas de glaucome
En cas de glaucome, de nombreux médicaments sont contre-indiqués comme certains pyschotropes ou somnifères, les antitussifs... Dans le glaucome à angle ouvert, les corticoïdes peuvent induire une hypertonie oculaire et sont donc à éviter.
Glaucome : quels aliments éviter ?
Des règles hygiéno-diététiques sont à respecter en cas de glaucome.
Il est conseillé de ne pas fumer ni de consommer d'alcool en trop grande quantité.
Une alimentation saine et une activité physique régulière sont également conseillées.
Une alimentation riche en fruits et en légumes permet d'assurer les besoins en vitamines et en minéraux.
Il est préférable d'éviter la caféine et de boire trop vite en trop grande quantité.
La protection solaire des yeux est fondamentale en portant des lunettes teintées qui filtrent 100% des UV.
Les conseils du médecin
Il est conseillé de connaitre les symptômes du glaucome et ses facteurs de risque ainsi que de passer un examen ophtalmologique complet régulier, surtout après 40 ans, qui inclue une évaluation du nerf optique et une mesure de la pression intraoculaire pour dépister au plus tôt cette maladie qui peut être stabilisée par un traitement adapté.
Abidjan, le 27 novembre 2020 - Les travaux de renforcement du réseau de desserte en eau potable au profit de plus de 142 500 habitants de neuf villages de Songon ont été lancés, le jeudi 26 novembre 2020, par le ministre de l’Hydraulique, Laurent Tchagba et le gouverneur du District d’Abidjan, Robert Beugré Mambé. Ces travaux vont coûter plus de 1,4 milliard de FCFA.
A Songon Autoroute, composé des villages de Kossihouen, Bago, Guebo 1, Guebo 2 et Nonkouagon, il est prévu la construction d’un château d’eau en béton armé d’une capacité de 100 m3 et d’un nouveau forage. Selon le ministre, les travaux, dans la localité, consisteront également en la réhabilitation de l’unique forage devenu défaillant, en la pose de 45 Km de canalisation de distribution et en la construction d’une station de traitement d’eau.
Le coût global du projet s’élève à 694,7 millions de FCFA financé par l’Etat de Côte d’Ivoire, à travers le Trésor public. Ces travaux bénéficieront à une population de 14 500 âmes.
Après l’étape de Songon Autoroute, le ministre et sa délégation se sont rendus dans la commune de Songon, où des travaux de renforcement de l’alimentation en eau potable ont été lancés au profit de quatre villages de 128 000 personnes.
D’un coût de 763 millions de FCFA financé par l’Etat, ce projet porte sur la construction d’un château d’eau, l’équipement hydro-électromécanique d’un forage à grand diamètre et la pose de plusieurs kilomètres de canalisation pour la distribution d’eau.
Tous ces travaux, a indiqué le ministre, seront livrés d’ici à fin juin 2021.
Abidjan, 05 novembre 2017 ALERTE INFO- En Côte d’Ivoire, les quatre principales mines d’or industrielles sont exploitées par le groupe britannique Randgold à Tongon, l’australien Newcrest Mining à Bonikro, le canadien Endeavour Mining à Ity et Agbaou.
La mine de Tongon
La mine à ciel ouvert de Tongon, exploitée par Randgold, est située dans le Nord de la Côte d’Ivoire, à quelque 700 km d’Abidjan.
Sa construction a démarré en 2008 et la production en 2010. Elle emploie 1.739 personnes, dont 39 expatriés.
La production au premier semestre 2017 a été de quatre tonnes (sur un objectif de huit tonnes pour tout 2017) contre trois tonnes pour la même période en 2016.
Sur toute l’année 2016, au total 7,3 tonnes d’or ont été produites.
L’exploitation de la mine a rapporté 50 milliards FCFA au premier semestre 2017 contre 18 milliards pour la même période en 2016.
Randgold détient 89,7% de la Société des Mines de Tongon SA, l’Etat ivoirien 10% et des actionnaires extérieurs 0,3%.
Le groupe britannique est présent en Côte d’Ivoire (Tongon), au Mali (Loulo-Gounkoto, Morila), au Sénégal (et en République démocratique du Congo (Kibali).
La mine de Bonikro
La mine à ciel ouvert de Bonikro, exploitée par Newcrest, est située à 250 km au Nord-ouest d’Abidjan et à 15,5 km de Hiré, le village le plus proche.
Sa construction a démarré en 2007 et la production en 2008.
La mine a produit 3,6 tonnes lors de l’exercice juin 2016 – juin 2017. 3,9 tonnes en juin 2015 – juin 2016 ; 3,4 tonnes en juin 2014 – juin 2015 ; 2,6 tonnes en juin 2013 – juin 2014 ; 2,5 tonnes en juin 2012 – juin 2013.
La mine de Bonikro, qui emploie environ 1.000 personnes, est détenue et exploitée par la société LGL Mines CI SA. Newcrest possède 89,89% de LGL Mines, la Côte d’Ivoire 10% et un actionnaire minoritaire 0,11%.
Newcrest détient trois licences minières dans la zone de la mine de Bonikro, et a engagé une campagne d’exploration en Côte d’Ivoire, visant à découvrir une importante ressource aurifère.
Le groupe australien qui exploite de l’or, de l’argent et du cuivre en Côte d’Ivoire, en Australie, en Papouasie-Nouvelle-Guinée et en Indonésie, a réalisé pour la période juin 2016 – juin 2017 un chiffre d’affaires de 1.964 milliards FCFA et un bénéfice après impôts de 180 milliards.
Les mines d’Ity et d’Agbaou
* La mine à ciel ouvert d’Ity, située à environ 480 km au Nord-ouest d’Abidjan, a la plus longue histoire d’exploitation de toute mine d’or en Côte d’Ivoire.
L’or a été découvert pour la première fois près du village d’Ity dans les années 1950 et la première production moderne est intervenue en 1991.
Plus de 34 tonnes d’or ont été produites en une vingtaine d’années d’activité.
La production au premier semestre 2017 a été de 0,8 tonne (sur un objectif de 2,2 tonnes pour tout 2017) contre 1,2 tonne pour la même période en 2016.
La durée de vie prévue de la mine d’Ity, selon Endeavour, est de trois ans à partir des réserves actuelles. Mais, un projet a démontré le potentiel d’allongement de sa durée de vie de plus de 14 ans à un coût de production très bas.
* La mine d’Ity est détenue à 80% par le groupe canadien, 10% par l’Etat ivoirien et 10% par le groupe Drogba.
La mine à ciel ouvert d’Agbaou est située à environ 200 km au Nord d’Abidjan.
La production au premier semestre 2017 a été de 2,4 tonnes (sur un objectif de cinq tonnes pour tout 2017) contre 2,5 tonnes pour la même période en 2016.
La mine d’Agbaou est détenue à 85% par Endeavour, 10% par l’Etat ivoirien et 5% par la Société pour le développement minier de la Côte d’Ivoire (SODEMI).
En sa séance du mercredi 25 novembre 2020, le Conseil des Ministres a adopté six décrets au titre du Ministère des Mines et de la Géologie. Il s’agit : d’un décret portant attribution d’un permis d’exploitation, valable pour l’eau minérale, à la «Société de Distribution, Commerce, Holding et d’Industrie Côte d’Ivoire SA », en abrégé « SDCHI Côte d’Ivoire SA » dans le département de Grand-Bassam. Ledit décret vise à régulariser la situation administrative de cette entreprise à la suite de l’entrée en vigueur de la loi n°2014-138 du 24 mars 2014 portant Code minier, qui classe, en son article 111, les eaux minérales dans la catégorie des substances de mines et leur définit un régime d’exploitation distinct de celui des autres substances de mines. Le permis d’exploitation, valable pour l’eau minérale, est délivré pour une période de cinq (05) ans ;
un décret portant attribution d’un permis de recherche valable pour l’or, à la société « MOAYE RESOURCES SARL» dans le département de Mankono ;
un décret portant attribution d’un permis de recherche valable pour l’or, à la société «MOAYE RESOURCES SARL» dans les départements de Daoukro, de Bocanda et de Kouassi-Kouassikro ;
un décret portant attribution d’un permis de recherche valable pour l’or à la société « MAKO CÔTE D’IVOIRE SARLU, en abrégé MAKO CI SARLU», dans le département de Ouangolodougou ;
un décret portant attribution d’un permis de recherche (PR0873) valable pour l’or à la société «SIKA MINERAL RESOURCES SARL» dans le département de Téhini ;
un décret portant attribution d’un permis de recherche (PR0874) valable pour l’or à la société «SIKA MINERAL RESOURCES SARL» dans le département de Téhini.
Ces permis de recherche sont délivrés pour une période de quatre (04) ans.
En sa séance du mercredi 11 novembre 2020, le Conseil des Ministres a adopté, au titre du Ministère des Mines et de la Géologie, une communication relative au bilan de la production minière au 30 septembre 2020. Cette communication permet de noter une hausse continue de la production des différentes ressources minières. Ainsi, la production d’or brut s’élève à 28,330 tonnes contre 23,549 tonnes en 2019, soit une hausse de 20,30 %. La production des métaux de base connait également une hausse. Le manganèse est en hausse de 9,75% comparativement à l’année dernière. Tendance haussière, de même, pour le nickel, dont la production est de 1 096 529,91 tonnes contre 308 927 tonnes à la même période en 2019, soit une hausse de 254,95 %. La bauxite, qui n’est pas en reste, connait une production de 272 294,52 tonnes à fin septembre 2020, contre 159 564,56 tonnes à fin juin 2020. Quant aux substances de carrière, notamment le granite, la pouzzolane et le sable de lagune, ils connaissent respectivement, par rapport à l’année dernière, des hausses de 29,06%, 95,88%, et 35, 54%. Globalement, le troisième trimestre 2020 connait une hausse notable de la production des substances de mines et de carrière depuis la fin 2019, avec à la clé un chiffre d’affaires de 688,3 milliards de francs CFA, contre 544,7 milliards de francs CFA sur la même période en 2019, soit une hausse de 26,36 %. L’Etat, pour sa part, engrange 17, 1 milliards de francs CFA à fin septembre 2020, soit une hausse de 54,38 %, par rapport à 2019.
La situation géographique de la Côte d'Ivoire lui confère un couvert forestier relativement abondant. Le patrimoine forestier ivoirien est reparti en deux grands ensembles :
Les forêts du domaine permanent de l’État constitué principalement des aires protégées (9 parcs nationaux, 3 réserves, + de 230 forêts classées) et 7 forêts proposées au classement.
Les forêts du domaine rural appartenant aux communautés villageoises, à des organisations et des particuliers.
La forêt ivoirienne est riche en essences : Samba – Iroko – Bahia – Acajou – Azobé – Assamela – Makoré – Niangon – Sipo et plus d'une dizaine d'autres espèces. La Sodefor, créée en 1996 a pour mission de gérer le patrimoine forestier ivoirien (protection, exploitation, reforestation...)
L'importance des ressources forestières dans l'économie
Le bois a longtemps été un pilier fondamental de l'économie nationale. L'exportation de bois de grume a depuis l'indépendance constituée une importante source de recettes pour l’État (La Côte d'Ivoire exploite plus de 1 million de m3/an dont plus de 350 000 tonnes exportées sous forme de bois de grumes et de bois transformé générant des recettes annuelles de plus 10 milliards de francs cfa).
Le bois constitue une matière première stratégique pour de nombreuses industries ivoiriennes (plus de 60 entreprises) et de milliers d'artisans travaillant le bois (ébénistes, menuisiers, sculpteurs...). Ces activités contribuent au dynamisme économique de la Côte d'Ivoire en termes d'emplois et de recettes fiscales.
Une des principales utilisations de la forêt par les populations rurales et urbaines est l'extraction de combustibles ligneux pour satisfaire leurs besoins en énergie (charbon de bois).
La forêt ivoirienne fournit des produits non ligneux (fruits, escargots, feuilles et plantes médicinales, protéines animales, le miel...). Tous ces produits sont d'une importance capitale dans le développement économique de la Côte d'Ivoire.
Les difficultés du patrimoine forestier ivoirien et les solutions
LES DIFFICULTÉS DU PATRIMOINE FORESTIER IVOIRIEN
Le rythme de disparition est accéléré car la forêt ivoirienne est menacée par plusieurs facteurs :
La prédominance de l'agriculture (à caractère extensive)
La consommation exponentielle de bois de chauffage.
Les feux de brousse récurrents et incontrôlés.
L'exploitation illicite et clandestine du bois.
L'urbanisation galopante
L'occupation anarchique des aires protégées surtout à l'ouest.
Le couvert forestier connaît aussi d'autres problèmes :
La baisse des pluviométries.
La dégradation des sols, l'avancée de la savane et la perte de la biodiversité.
Le rythme de reboisement est faible par rapport à la déforestation.
Raréfaction de certaines essences prisées (Iroko – Acajou – Samba...)
Le régime foncier ivoirien est source de nombreux conflits.
La formation et la recherche forestière connaissent aujourd'hui de nombreuses difficultés (plusieurs écoles forestières fermées et les financements pour la recherche forestière très insignifiants).
LES SOLUTIONS PROPOSÉES
Pour limiter la dégradation du couvert forestier, l’État a adopté plusieurs mesures entre autres :
L'interdiction de la coupe de bois au-delà du 8e parallèle.
L'interdiction à partir du 1er janvier 2016 de l'exploitation de bois de petit diamètre sur le territoire ivoirien
La promotion d'autres sources d'énergie surtout le gaz butane.
La lutte contre l'occupation anarchique des aires protégées.
La réorganisation de la délivrance des permis d'exploitation forestière pour lutter contre l'exploitation illicite du bois.
A toutes ces mesures adoptées, il faut aussi préconiser les suivantes :
La réhabilitation des écoles forestières et instituts de recherche forestière.
Accorder plus de moyens à la Sodefor et aux structures intervenant dans le domaine forestier pour la surveillance des aires protégées.
L'intensification du reboisement industriel et populaire.
Actualiser le régime foncier pour éviter les conflits fonciers.
Rendre l'agriculture intensive et lutter efficacement contre les feux de brousse.
Au niveau naturel, avec une façade maritime de 520 km sur l'océan Atlantique, un réseau lagunaire et fluvial très important, de nombreux lacs et rivières, la Côte d'Ivoire dispose de ressources en eau propices à la pêche (voir leçon 1).
Au niveau des ressources humaines, les populations autochtones des régions côtières et lagunaires pratiquent la pêche mais la proportion de pêcheurs étrangers reste relativement importante Bozos maliens, pêcheurs ghanéens et togolais...).
Au niveau institutionnel, pour propulser ce secteur, la politique de l’État s'est traduite par la création de fermes de recherche et d'application halieutique à Jacqueville, Bingerville, Dabou, par le développement de la pisciculture en milieu rural. Des projets d'Aquaculture lagunaire en collaboration avec des institutions internationales comme le PNUD et la FAO ont été initiés. Parallèlement, le gouvernement ivoirien octroie des licences de pêches aux armateurs étrangers notamment ceux de l'UE, du Japon pour redynamiser la filière pêche.
Enfin au niveau technique, la Côte d'Ivoire dispose d'un port de pêche, de 3 grandes conserveries (Pêche et Froid Côte d'Ivoire, la SCODI et Castelli).
On dénombre une cinquantaine de sociétés commerciales pour le poisson congelé d'importation. Le pays dispose aussi d'un chantier de réparation navale, la CARENA.
Les types de pêche
La pêche ivoirienne comprend les trois composantes classiques: la pêche industrielle, la pêche artisanale et l'aquaculture.
La pêche industrielle
Elle se pratique en haute mer avec une flottille composée sardiniers, thoniers et crevettiers. Les activités de débarquements et de traitement de produits halieutiques sont concentrées au Port Autonome d'Abidjan (PAA) qui est le premier port thonier et le premier producteur de conserves de thon d'Afrique. La pêche industrielle représente aujourd'hui environ 33% de la production nationale des ressources halieutiques.
La pêche artisanale
Elle se pratique en mer, sur les lagunes et dans les eaux continentales avec des matériels rudimentaires (pirogues, filets, nasses, lignes...). Elle est dominée à plus de 90% par les pêcheurs étrangers en provenance de la sous-région ouest africaine. La pêche artisanale représente + de 62% de la production nationale halieutique.
L'aquaculture
Elle se pratique en eau douce, dans les lagunes et dans les bas-fonds. Diverses initiatives ont été prises au niveau de la recherche scientifique pour promouvoir l'aquaculture. Ainsi, les espèces «piscicoles» comme le tilapia et le mâchoiron connaissent un développement remarquable. L'aquaculture constitue + de 5% de la production halieutique nationale. [Trop souvent, l'aspect ludique de l'activité prend le pas sur ses potentialités à constituer une activité de développement économique stratégique.]
Productions de la pêche ivoirienne (en tonnes)
Productions
2010
2011
2012
2013
2014
Pêche artisanale
37 430
47 316
43 513
47 804
48 620
Pêche industr.
10 607
5 154
8 988
13 530
26 180
Aquaculture
1 700
3 394
4 500
4 500
4 500
Total
49 737
55 864
57 001
65 834
79 300
Source : La Côte d'Ivoire en chiffres (édition 2016)
L'importance de la pêche dans l'économie nationale
La Côte d'Ivoire produit annuellement plus de 80 000 tonnes de poissons. Cette production ne couvre pas les besoins de la consommation nationale qui sont estimés à plus de 300 000 tonnes/ an. Le déficit est donc comblé par les importations. La Côte d'Ivoire demeure donc tributaire de l'extérieur pour la satisfaction de sa demande en produits halieutiques en provenance de l'Europe et de la sous-région.
La contribution de la filière pêche au PIB reste faible : (0,2%). Elle représente à peine 1 % du secteur primaire.
Toutefois, le secteur halieutique tient une place de choix dans les domaines économique, social et surtout nutritionnel.
En effet, les exportations de conserves de thon constituent un bon indicateur de la dynamique de l'industrie halieutique ivoirienne et génèrent d'importantes recettes financières pour le pays.
Au niveau social, la pêche est un secteur qui génère de nombreux emplois (70000 emplois directs et plus de 500 000 emplois indirects avec, les commerçants d'outils de pêche, les commerçants de poisson frais et transformé, les manutentionnaires, les fabricants de pirogues...)
Enfin, au plan de la sécurité alimentaire, le poisson est la première source de protéines animales du consommateur ivoirien avec une consommation par habitant se situant entre 12 et 15 Kg/an, d'où l'importance de ce secteur.
Les problèmes et solutions de la filière Pêche
LES PROBLÈMES DE LA PÊCHE
Au niveau institutionnel et technique, nous avons :
Faibles investissements publics et privés dans le secteur pêche
Forte proportion de la pêche artisanale
Abandon des structures et stations de recherche et d'encadrement halieutique
Faible proportion d'espèces aquatiques à haute valeur commerciale.
Coût élevé de certains intrants et des matériels de travail
La mauvaise organisation du secteur, rendant la commercialisation du poisson difficile.
Au niveau social et de la gestion des ressources en eau, nous avons :
L'existence de conflits récurrents entre pêcheurs autochtones et allogènes
Les troubles sociopolitiques qui freinent le développement de la filière pêche
Le pillage des eaux ivoiriennes impunément par des armateurs étrangers.
La couverture des plans d'eau par les végétaux aquatiques envahissants
La pollution des plans d'eau détruit les espèces aquatiques et ruine les pêcheurs
LES SOLUTIONS AUX PROBLÈMES DE LA PÊCHE
Renforcer la police maritime pour lutter contre le pillage des eaux ivoiriennes
Relancer les recherches et rénover les écoles instituts et stations halieutiques
promouvoir l'aquaculture par la formation, l'encadrement et le financement des aquaculteurs.
Moderniser les outils de production
Stabiliser le pays et régler les conflits entre pêcheurs autochtones et allogènes
Moderniser les moyens de production artisanaux et assurer la formation professionnelle et le financement des jeunes ivoiriens dans la filière pêche
Lutter contre les végétaux aquatiques envahissants et les pollutions des plans d'eau pour améliorer les productivités
Au niveau naturel, il est à noter que le sud et l'ouest forestier ne sont pas des zones propices à l'élevage bovin à cause des conditions défavorables liées à l'humidité et aux mouches tsé-tsé qui transmettent la trypanosomiase. Par contre, la zone de savane offre un cadre clément à cette activité (plus de 11 millions d'hectares de pâturage naturel sur l'ensemble du territoire).
Au niveau des ressources humaines, aucun peuple ivoirien n'a la tradition exclusive de la pratique pastorale. Les éleveurs peuls originaires surtout du Mali ont la prépondérance dans l'activité pastorale en Côte d'Ivoire.
Au niveau technique, nous avons la mise en place dans les années 70 d'une structure d'encadrement : la SODEPRA qui sera intégrée à l'Anader en 1994. Des efforts de modernisation, de sélection des espèces et la création de structures de sédentarisation à Sipilou, à Marahoué, à Dabakala, à Abokouamékro... ont permis d'organiser la filière bovine depuis les années 1970. La libéralisation de la profession vétérinaire a permis de dynamiser partiellement cette filière
Une autre politique adoptée par l’État dans la filière bovine est l'encouragement de la transhumance des bovidés en provenance des pays sahéliens vers le sud de la Côte d'Ivoire.
Les types d'élevage
La typologie et les résultats de l'élevage bovin
L'élevage de bovins est essentiellement pratiqué dans les zones de savane qui concentrent ¾ du cheptel bovin ivoirien. On enregistre deux systèmes d'élevage :
** Le système d'élevage traditionnel ou extensif qui se pratique davantage dans les régions nord autour de Korhogo, Ferké, Odienné, Boundiali mais aussi dans les régions du centre, Bouaké et Katiola. Ce type d'élevage peut être sédentaire ou semi-transhumant.
** Le système d'élevage moderne qui se pratique dans les ranchs et stations de sédentarisation à Sipilou, Marahoué, Abokouamékro...
Au niveau des races locales, il faut retenir que le cheptel bovin ivoirien est constitué par la race le Zébu (30,7%), la race Baoulé (27%), le N'dama (13,8%), le lagunaire (0,1%) et d'autres races métisses. La production annuelle de bovidés est d'environ 1 611 494 têtes (2015).
La production locale bovine évaluée à environ 11 000 tonnes/an ne couvre pas la consommation nationale estimée à plus de 60 000 tonnes/an. La Côte d'Ivoire reste donc largement tributaire des importations bovines en provenance des pays du sahel (Niger, Mali). Le pays importe aussi de la viande bovine congelée de l'Europe et d'Amérique latine.
La production laitière en majorité d'origine bovine est estimée en 2015 à 31 908 Tonnes Équivalent Lait, soit 9,3% de la consommation nationale. Plus de 90% des besoins en produits laitiers sont importés essentiellement de l'Europe.
Les autres types d'élevage : ovin caprins porcins et volailles
Les efforts d'encadrement de l'ANADER ont permis de porter les productions des petits ruminants (ovins et caprins) à 3 848 399 têtes en 2015. Le système d'élevage de ces cheptels encore extensif limite son potentiel d'exploitation. Toutes ces productions ne comblent pas les besoins nationaux et le pays importe la viande ovine et caprine des pays sahéliens.
Quant à la filière porcine, elle connaît un regain progressif d'activités. La production totale de viandes et abats de porc est passée à 9 591 tonnes en 2015. Pour combler le déficit de consommation, le pays importe la viande porcine surtout d'Europe.
L'aviculture connaît un développement très remarquable en Côte d'Ivoire. En plus de l'élevage traditionnel, un élevage de type moderne se développe autour des agglomérations. La Côte d'Ivoire est pratiquement autosuffisante en production de poulet et d'œufs avec un taux de couverture de plus de 90%. La production de poulets est passée de 42,2 millions de poulets en 2010 à 53,4 millions en 2015.
L'importance de l'élevage dans l'économie ivoirienne
L'élevage reste encore une activité économique en développement, avec une contribution de 2% au PIB. Les productions animales permettent non seulement d'améliorer la sécurité nutritionnelle des populations, mais elles procurent aussi d'importants revenus à plusieurs franges des populations, à travers les échanges commerciaux.
La filière élevage est aussi génératrice d'emplois (plus de 300000 exploitants)
Les problèmes et solutions de la filière élevage
LES PROBLÈMES DE L'ÉLEVAGE
L'ivoirien n'a pas la culture de l'activité pastorale
Les maladies endémiques des bétails et des volailles (trypanosomes animales, grippe aviaire, peste porcine...)
Les conflits éleveurs-agriculteurs inhérents à la coexistence sur l'espace rural
la dégradation du couvert végétal et la vulnérabilité des cheptels face aux changements climatiques.
Le coût élevé des intrants et des matériels de production
l'inefficacité du système d'élevage extensif
Faibles taux d'instruction et d'alphabétisation des éleveurs
manque de financement adapté aux investissements ou à la modernisation des exploitations
Les crises sociopolitiques ont détruit les ranchs et stations d'élevage et causé la perte des ressources génétiques.
La politique d'importation massive de la viande n'encourage pas la production nationale
Les tracasseries routières à l'importation des bétails
LES SOLUTIONS PRÉCONISÉES
Mettre en place une stratégie nationale de prévention et de lutte contre les maladies animales
Promouvoir les activités pastorales par la reconstitution des ressources génétiques animales, l'encadrement et le financement des éleveurs.
Relancer le secteur de l'élevage par la réhabilitation et la restauration du potentiel de production animale détruit du fait de la crise socio-politique
Mettre en place un cadre juridique définissant la cohabitation entre agriculteurs et éleveurs
développer la culture des plantes fourragères
Moderniser l'élevage par la sédentarisation des bétails (en créant des ranchs et des parcs animaliers)
Valoriser le métier et le statut de l'éleveur par une politique nationale
Redéfinir la politique d'importation de viande pour encourager la production nationale
Réduire le coût des intrants et des matériels de production (aliments, médicaments)
Lutter contre la parafiscalité dans la filière élevage