Infos
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Le concours EFA 2021 est ouvert. Les préinscriptions sont ouvertes depuis le samedi 27 février 2021. Nous vous proposons les conditions à remplir pour tous les candidats.
Il est ouvert pour 2021 le concours militaire d’entrée à l’EFA dont les préinscription en ligne débutent samedi 27 février 2021.
Deux (02) concours sont organisés :
Le concours « direct » pour les jeunes étudiants civils (garçons et filles) et les étudiants militaires ;
Le concours « semi-direct » pour les sous-officiers titulaires d’un baccalauréat (BAC) ou plus et les militaires du rang (MDR) titulaires d’une licence (BAC +3).
DATES
Le concours d’entrée à l’EFA, session 2020, se déroulera en trois (03) phases aux dates et périodes suivantes :
– Les épreuves écrites d’admissibilité,se déroulerons les Samedi 18 et Dimanche 19 avril dans un établissement scolaire de la place d’Abidjan ;
– Les visites médicales, dans le courant du mois de juin 2021, à l’Hôpital Militaire d’Abidjan (HMA) ;
– Les épreuves sportives, dans le courant du mois d’Août 2021.
CONDITIONS DE CANDIDATURE ET DOSSIERS A FOURNIR
A- Conditions de candidature
Les conditions du concours d’entrée à l’EFA sont les suivantes :
Être de nationalité ivoirienne ;
Être titulaire, à minima, d’une licence (BAC+3) ou avoir validé les deux (02) années de classes préparatoires à la date du concours.
Être âgé au maximum de 26 ans au 31 décembre 2020 pour les titulaires de la licence et les élèves en fin de classes préparatoires (ayant achevé 02 années de classes préparatoires) et de 28 ans au 31 décembre 2020 pour les détenteurs d’un diplôme supérieur à la licence ;
Être de bonne moralité ;
Avoir une taille minimum de 1,70 m pour les garçons et 1,65 m pour les filles ;
Être physiquement et médicalement apte : une visite médicale approfondie sera effectuée pour les candidats admissibles, avant les épreuves sportives, sous la responsabilité de la Direction de la santé et de l’action sociale des armées (DSASA) pour les candidats admissibles, avant les épreuves sportives.
B- Dossiers à fournir à l’inscription
Le dossier de candidature doit comporter les pièces suivantes :
Deux (02) extraits d’acte de naissance (originaux) datant de moins d’un an ;
Une (01) fiche de renseignements délivrée par le Bureau Concours à l’Etat-Major Général des Armées (EMGA/BC/DORH) ;
Deux (02) photocopies légalisées du diplôme universitaire avec présentation de la copie originale ;
Deux (02) photocopies légalisées du Baccalauréat ou d’un diplôme équivalent (éventuellement) ;
Un (01) curriculum vitae avec mention des diplômes détenus et études suivies, établissements scolaires fréquentés et les numéros de téléphone de l’impétrant.
C- Dossiers à fournir en cas d’admissibilité
Un (01) extrait de casier judiciaire datant de moins de six (06) mois ;
Un (01) certificat de nationalité original datant de moins d’un an ;
L’original du diplôme universitaire détenu (à scanner par le Bureau Concours).
FRAIS D’INSCRIPTION ET LIEU D’INSCRIPTION
A- Préinscription en ligne
Afin d’améliorer la qualité de l’accueil, cette année, les futurs candidats devront obligatoirement faire leur préinscription en ligne dès le samedi 27 février 2021. Cette opération, gratuite, est destinée à leur délivrer une fiche de préinscription comportant notamment la date de leur rendez-vous au Bureau Concours pour leur inscription définitive.
B- Frais d’inscription
Les frais d’inscription au concours s’élèvent à trente mille (30.000) francs CFA par candidat. Ils sont payables à partir du 02 Mars 2021 contre délivrance d’une quittance à ABIDJAN, Bureau Concours de l’Etat-Major Général des Armées
C- Lieu d’inscription
Les inscriptions définitives ont lieu à l’Etat-Major Général des Armées, au Bureau Concours.
Le Colonel Koné Kémien Christian, Chef du Bureau Concours de l’EMGA est l’administrateur du concours de l’EFA et l’ordonnateur des dépenses afférentes à l’organisation dudit concours.
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LA MÉDIATION :
La médiation se rapproche de la conciliation sur son principe : le médiateur va permettre aux parties d’échanger afin d’aboutir à une solution. Les parties sont invitées à trouver une solution, sous l’impulsion du médiateur qui est là pour faciliter les échanges en invitant les parties à échanger, à discuter afin de rétablir le dialogue et construire une solution ensemble.
Cet aspect diffère de la conciliation où le conciliateur propose seul une ou des solutions. Ici, le médiateur va faciliter la recherche d’une solution, mais ne l’impose pas. En cas d’accord, le juge sera informé pour homologuer la décision, et rendre la décision obligatoire.
PERSONNES CONCERNÉES :
Pour ceux qui veulent trouver une décision grâce à l’intervention d’une personne neutre, mais qui veulent pouvoir discuter, et trouver avec leur adversaire la meilleure solution. Elle est intéressante pour les personnes recherchant une solution amiable en matière familiale (filiation, autorité parentale) et pénale, de façon secrète (non-publicité de la décision).
LES INCONVÉNIENTS DE LA MÉDIATION :
Elle est onéreuse, mais ce coût est davantage maîtrisé que par la voie judiciaire classique : cette procédure est moins longue, les coûts sont donc réduits.Un barème concernant le prix de la médiation est fixé au niveau national en fonction des revenus des participants. Si elle est impulsée par le juge, les parties peuvent demander à bénéficier de l’aide juridictionnelle (si elles y sont éligibles).
PROCÉDURE DE LA MÉDIATION :
La médiation peut être proposée par le juge. Dans ce cas, le juge a déjà été saisi et il va proposer aux parties de tenter de régler le différend de façon amiable. Il désignera alors un médiateur.
La médiation peut aussi se faire en dehors de tout contact judiciaire, plusieurs organismes ou institutions proposent désormais un médiateur. On peut notamment citer le Défenseur des droits, qui a pour rôle de défendre et protéger les droits de chacun.
- Clics : 668
CONVENTION PARTICIPATIVE :
Ici, la recherche d’une solution amiable se fait avec l’aide d’un avocat, sa présence est obligatoire. Chaque partie doit avoir son propre avocat (si les conditions sont réunies, une demande d’aide juridictionnelle est donc possible ) .
LES PERSONNES CONCERNÉES :
Pour ceux qui, malgré le coût, veulent préparer les négociations en amont du règlement d’un conflit dans un contrat, préparé avec l’aide des avocats, en créant un cadre structuré de négociations. Elles peuvent donc déterminer les points sur lesquels elles sont d’accord : en cas d’accord partiel, le juge sera saisi pour les points qui ne font pas l’objet d’un compromis.
Elle est donc utile pour ceux qui veulent encadrer et préparer les négociations d’un conflit, avant toute procédure avec un juge.
INCONVÉNIENTS DE LA CONVENTION PARTICIPATIVE :
Certains domaines sont exclus, comme par exemple les conflits en droit du travail, ou les questions portant sur l’autorité parentale, le lien de filiation, la capacité des personnes, le nom etc.
- Clics : 729
L' ARBITRAGE :
L’arbitrage va faire appel à un arbitre, qui aura dans ce conflit le même rôle qu’un juge (magistrat). Il devra trancher le litige, mais en dehors du système judiciaire classique, c’est-à-dire sans passer par le tribunal.
Mais faire appel à un arbitre doit avoir été expressément choisi et voulu par les parties : elles doivent indiquer dans un écrit le ou les arbitres choisis, les règles appliquées, et leur accord.
Les parties ont donc rédigé avant le litige, un contrat dans lequel elles indiquent leur volonté de faire appel à un arbitre en cas de conflit : elles anticipent un éventuel conflit entre elles dans l’avenir.
Il s’agit en droit d’une « clause compromissoire » avant le litige. Mais il est possible de décider de faire appel à un arbitre lorsque le conflit est déjà né, à travers un « compromis ».
LES PERSONNES CONCERNÉES :
Pour les professionnels qui veulent trouver une solution de façon très rapide et secrète : un arbitrage dure en général 1 an sans procédure d’appel, et toute la procédure reste confidentielle.
Elle s’adresse aux professionnels qui veulent aboutir à une décision en décidant des règles à suivre, et en choisissant les arbitres. Cette solution est appréciée des grandes entreprises.
LES INCONVÉNIENTS DE L’ARBITRAGE :
Cette pratique est très coûteuse pour les parties : étant considérée comme une justice privée, toute la procédure est payante, il revient aux parties de payer les arbitres.
De plus l’arbitrage ne peut se faire qu’entre professionnels et lors de relations dans le cadre de leur activité.Elle est donc pratiquée, notamment pour les litiges en commerce international, lorsque sont concernées de moyennes et grandes entreprises pour lesquelles une mauvaise publicité serait très néfaste.
Enfin, il n’est pas possible d’arbitrer, par exemple, en matière de droit des personnes : on ne peut soumettre un arbitre un divorce ou un lien de filiation par exemple (car ça ne rentre pas dans le cadre de leur activité).
FONCTIONNEMENT DE L'ARBITRAGE :
Les parties peuvent choisir les règles applicables, par exemple le mode de désignation de l’arbitre ou la façon dont l’arbitre va trancher le litige : l’arbitrage permet de choisir un arbitre par avance, tandis que la transaction et la procédure participative permettent de choisir une solution par avance.
La décision rendue par l’arbitre est une « sentence ». Elle a autorité de la force jugée, c’est-à-dire qu’on ne peut pas remettre en cause cette décision, sauf si on fait appel de celle-ci. Cet appel est un recours formé devant le juge “classique”, devant une cour d’appel19. Dans ce cas, il sera nécessaire se faire assister d’un avocat.
Attention ⚠ : Ce type de clause n’est possible qu’entre professionnels, elle est interdite lorsqu’une personne n’a pas réalisé le contrat dans le cadre de son activité professionnelle .
IMPORTANT :
Toutefois, la sentence arbitrale n’aura un caractère obligatoire qu’à la condition de la présenter à un juge : il rendra une « ordonnance d’exequatur », qui lui donnera ce caractère permettant d’obliger l’autre à respecter les engagements pris.
Il faut donc passer par le tribunal pour rendre la sentence obligatoire. Pour ce faire, il faut déposer cette sentence arbitrale au secrétariat du tribunal de grande instance compétent.
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LA TRANSACTION :
Par ce mode de règlement, les parties vont mettre fin à un litige ou l’anticiper par un contrat qu’elles auront rédigé et signé. Ce contrat comporte des obligations à l’égard de chaque partie : chacune doit donc faire des concessions, afin de mettre un terme au conflit qui les oppose. Elles vont donc négocier.
Ce mécanisme est intéressant pour ceux qui recherchent une grande discrétion : les discussions et les négociations sont secrètes. Par ailleurs, il est possible de sanctionner une divulgation des informations en prévoyant une clause de confidentialité qui obligera la partie fautive à verser une indemnisation.
PERSONNES CONCERNÉES :
Pour, notamment, les personnes dans les affaires qui se veulent prévoyantes, et veulent anticiper un conflit pendant qu’ils sont en bons termes avec l’autre partie. La transaction leur permet de maîtriser le coût de la procédure, en déterminant à l’avance le coût des négociations et de la rédaction (un professionnel du droit peut vous renseigner à ce sujet).
La transaction s’adresse également à ceux qui sont déjà en conflit avec leur adversaire, mais qui veulent éviter un long procès en trouvant rapidement un compromis.
En pratique, la transaction est surtout utilisée dans le monde des affaires pour les conflits concernant les assurances, le monde du travail, la matière commerciale. Elle permet d’éviter un long procès et une mauvaise publicité.
LES INCONVÉNIENTS DE LA TRANSACTION :
Comme nous l’avons vu dans sa description, les problèmes juridiques qui peuvent être réglés par la transaction sont limités. De plus, la transaction doit répondre à des exigences de rédaction afin d’être valide, ce qui rend nécessaire l’assistance d’un professionnel du droit (ce qui a un coût).
PROCÉDURE DE LA TRANSACTION :
Les parties peuvent transiger elles-mêmes, des modèles sont disponibles. Toutefois, il est fort souhaitable de se faire assister par une personne compétente.
En effet, mal rédigée une transaction peut aboutir à des déséquilibres, voire une absence de contrepartie réelle, qui pourront être par la suite sanctionnés par le juge.
L’homologation par un juge n’est pas obligatoire, mais elle est recommandée comme pour dans le cas de la conciliation .
La solution aura la force exécutoire, c’est-à-dire qu’une partie pourra forcer, grâce à un huissier de justice, l’autre à s’exécuter.
- Clics : 613
LA MÉDIATION :
La médiation se rapproche de la conciliation sur son principe : le médiateur va permettre aux parties d’échanger afin d’aboutir à une solution. Les parties sont invitées à trouver une solution, sous l’impulsion du médiateur qui est là pour faciliter les échanges en invitant les parties à échanger, à discuter afin de rétablir le dialogue et construire une solution ensemble.
Cet aspect diffère de la conciliation où le conciliateur propose seul une ou des solutions. Ici, le médiateur va faciliter la recherche d’une solution, mais ne l’impose pas. En cas d’accord, le juge sera informé pour homologuer la décision, et rendre la décision obligatoire.
PERSONNES CONCERNÉES :
Pour ceux qui veulent trouver une décision grâce à l’intervention d’une personne neutre, mais qui veulent pouvoir discuter, et trouver avec leur adversaire la meilleure solution. Elle est intéressante pour les personnes recherchant une solution amiable en matière familiale (filiation, autorité parentale) et pénale, de façon secrète (non-publicité de la décision).
LES INCONVÉNIENTS DE LA MÉDIATION :
ELle est onéreuse, mais ce coût est davantage maîtrisé que par la voie judiciaire classique : cette procédure est moins longue, les coûts sont donc réduits.
Un barème concernant le prix de la médiation est fixé au niveau national en fonction des revenus des participants. Si elle est impulsée par le juge, les parties peuvent demander à bénéficier de l’aide juridictionnelle (si elles y sont éligibles).
PROCÉDURE DE LA MÉDIATION :
La médiation peut être proposée par le juge. Dans ce cas, le juge a déjà été saisi et il va proposer aux parties de tenter de régler le différend de façon amiable. Il désignera alors un médiateur.
La médiation peut aussi se faire en dehors de tout contact judiciaire, plusieurs organismes ou institutions proposent désormais un médiateur. On peut notamment citer le Défenseur des droits, qui a pour rôle de défendre et protéger les droits de chacun.
- Clics : 592
APPROCHE GÉNÉRALE :
Le tribunal n’est pas l’unique voie possible pour régler les conflits et les litiges. En effet, même s’il semble être une étape nécessaire et logique pour faire respecter nos droits, il existe néanmoins d’autres procédures permettant de trouver une solution à notre problème.
Ces procédures peuvent être plus rapides, plus efficaces, en ce que l’on va rechercher une solution amiable pour satisfaire chaque partie et mettre fin au litige.
Nous allons vous détailler ces différents mécanismes afin que vous puissiez, le cas échéant, y recourir .
LA CONCILIATION :
Cette procédure est utile lorsque l’on recherche un accord amiable rapide et gratuit avec l’autre partie, et que l’on souhaite une aide de la part d’un professionnel pour y parvenir : le conciliateur proposera des solutions dans de brefs délais.
LES PERSONNES CONCERNÉES :
Si vous voulez obtenir une solution amiable avec votre adversaire, mais que vous recherchez une aide active de la part d’une personne neutre qui vous proposera différents dénouements en fonction de ce que vous voulez, vous et votre adversaire.
En faisant appel à un conciliateur, vous trouverez une solution de façon gratuite, et secrète puisqu’il n’y a pas de publicité contrairement à un jugement rendu par le juge. Vous obtiendrez cette solution en quelques mois seulement.
LES INCONVÉNIENTS DE LA CONCILIATION :
les parties n’ont pas de rôle actif, c’est le conciliateur qui va leur proposer des solutions. Elles seront entendues, exprimeront leurs souhaits (ce qu’elles veulent et ce qu’elles ne veulent pas), et le conciliateur proposera une solution qui lui semble juste pour chaque partie.
Certains domaines sont exclus de la conciliation : les conflits avec l’administration, la matière familiale et du droit des personnes (problème de filiation, d’autorité parentale, pensions alimentaire, divorce ..) et en matière pénale notamment.
Mais la conciliation reste efficace pour les litiges, notamment entre voisins, propriétaire et locataire. C’est-à-dire les « petits » conflits.
PROCÉDURE DE LA CONCILIATION :
Pour saisir directement un conciliateur, pour plus de rapidité : il est possible de faire appel à un conciliateur par tout moyen : le contacter par courrier, par téléphone, on peut par exemple le rencontrer au sein d’une maison de justice et du droit.
BON À SAVOIR :
La conciliation est gratuite.
- Clics : 1334
LE DÉVELOPPEMENT DE LA PLAIDOIRIE ⚖️
Le développement d’une plaidoirie est la partie la plus importante de toute la plaidoirie. C’est là où les juges vous attendent. Elle se divise en deux parties essentielles qui sont la forme et fond
LA FORME
Plaider la forme, c’est plaider nécessairement la procédure liée à l’action en justice devant une juridiction. C’est en réalité la partie la plus difficile car elle nécessite une maitrise parfaite des règles de procédures juridictionnelles et toute la jurisprudence qui va avec. Elle porte sur les règles de compétences de la juridiction et sur la recevabilité de l’affaire. On parle souvent d’examen préliminaire.
En fonction de la partie que vous représentez au procès, la plaidoirie dans la forme prend un sens différent. Ainsi, si vous êtes demandeur à l’instance, en vertu de la règle Actor imcumbit probatio, vous êtes chargez de prouver que la juridiction que vous avez saisi est compétente pour connaitre de l’affaire. Cela doit vous conduire à analyser tous les champs de compétence pouvant faire obstacle à la compétence d’un tribunal. On distingue la compétence ratione materiae. La compétence matérielle qui touche la matière ou la nature de l’affaire. Ex : en matière commercial, les juridictions civiles ne sont pas compétentes]], rationae locci ,rationae personae et la compétence ratione temporis .
Généralement l’analyse de la compétence matérielle et territoriale suffit à moins que celle de la compétence temporelle ne s’impose. En matière civile, plaider la compétence matérielle et territoriale d’une juridiction demande la maitrise des 5 et 11 du code de procédure civile ivoirien.
Quant à la recevabilité de l’action que doit prouver le demandeur, il doit analyser et démontrer que les conditions de recevabilité de l’action en justice prévues à l’article 3 du code procédure civile sont remplies.
Le demandeur peut agencer ses fondements juridiques en partant de l’article, la jurisprudence, la doctrine et même du droit comparé. Il doit également respecter le syllogisme en rédigeant.
Par contre si vous êtes défendeur, vous devez démontrez que la juridiction saisie par le demandeur n’est pas compétente pour connaitre de l’affaire et que l’action introduite par celui-ci n’est pas recevable.
Deux techniques peuvent aider le défendeur à casser l’argument du demandeur.
D’abord, il peut attaquer les fondements utilisés par le demandeur contre lui-même. Comment cela est-il possible ? Le défendeur peut arguer la mauvaise interprétation des fondements utilisés par le demandeur ou peut démontrer l’inapplication du fondement utilisé soit parce qu’il comporte une exception soit parce qu’il ne concerne en rien l’affaire en cause.
Ensuite, le défendeur peut attaquer les conséquences de chaque mot utilisé par le demandeur s’il reconnait la validité des fondements. C’est un peu de ruse mais c’est cela. En attaquant les conséquences de l’argumentaire ou des mots utilisés par le demandeur, le défendeur fait preuve de malice. Il entraine le juge dans une pensée qu’il rejetterait et l’impute au demandeur. Le diable se trouvant dans les détails, un seul mot peut vous faire gagner votre procès. Le demandeur doit donc faire très attention quand le demandeur plaide afin de pouvoir rebondir sur ses dits afin de le tourner en dérision. Ce n’est pas non plus le lieu de manquer de courtoisie vis-à-vis de votre adversaire car la règle est que lorsqu’on plaide on ne s’adresse qu’au juge. Le tribunal est une arène idéelle et non physique. On n’y règle point de compte !
La compétence du tribunal ainsi que la recevabilité de l’affaire étant prouvée par le demandeur, la poursuite de l’affaire dans le fond dépend du juge qui s’est jugé compétent et qui a jugé l’affaire recevable. Dans le cas contraire, il atteste son incompétence ou l’irrecevabilité de l’affaire prouvée par le défendeur et il déclare que le procès s’arrête in limine litis tel que demandé par le défendeur. Généralement, dans le procès simulé, les juges vous laisseront poursuivre au fond si vous leur demander la permission.
LE FOND
C’est la deuxième partie du développement. C’est la partie qu’on donne généralement à celui qui marquera le but qui conduira à la victoire dans le procès. Si nous étions en football, on aurait dit que c’est l’attaquant de pointe quand vous jouer en équipe. C’est dire vous plaidez avec un binôme ou à plusieurs sur un même cas.
C’est ici que le plaideur déballe ses arguments de manière structurée. Le premier avant le deuxième. Il argumente dans le strict respect du syllogisme. Son argumentaire doit être solidement fondé. Tout part des textes, des jurisprudences, et des doctrines. Le plaideur n’a pas tout le temps. Il ne dispose que du reste du temps que lui a laissé celui qui a plaidé la forme. Il doit aussi reprendre là ou son prédécesseur s’est arrêté. Il doit être très précis et concis. Il doit éviter le trop plein de tournures superfétatoires. Généralement, les plaideurs ont 7 minutes chacun quand ils plaident à deux ou 15 minutes quand ils doivent réaliser individuellement toute la plaidoirie.
Surtout, Il ne faut jamais faire l’erreur de se pointer avec « une seule et malheureuse jurisprudence » comme le disait Me Tiacoh. Cela dénote d’une absence de recherche prononcée. Ce qui est tout contraire au bon plaideur. S’il manque de précision et de concision il risque de ne jamais conclure.
LA CONCLUSION
Communément appelée la péroraison en plaidoirie, c’est la dernière partie de la plaidoirie. C’est à ce niveau que le plaideur donne ses mots de fin et effectue ses demandes au juge au regard de tout ce qu’il a pu démontrer.
Ces mots de fin doivent faire bousculer la réflexion du juge. Le ton de la voix doit naturellement baisser et réfrigérer tout le tribunal ou la Cour. Il peut demander au juge des dommages et intérêts, des mesures de relaxation de son client.
Le bon plaideur réalise toute sa plaidoirie avec plaisir et conviction. Et c’est la raison pour laquelle le bâtonnier Français Robert Batender a pu affirmer : « plaider c’est bander ; et convaincre, c’est jouir.>>
l'élément précedent : https://www.fomesoutra.com/reportage/item/3752-comment-construire-une-plaidoirie
- Clics : 4434
⚖️ APPROCHE GÉNÉRAL⚖️
Dans le langage commun, la plaidoirie est synonyme de plaidoyer. C’est dire, un discours prononcé par une personne en vue de défendre une cause, une opinion, un point de vue.
Comme indiqué dans sa définition, la plaidoirie vise la défense acharnée des intérêts de son client devant les juridictions. L’avocat étant mandataire du client, il doit pleinement se substituer à celui-ci... et c’est là, toute la difficulté de la plaidoirie.
L’étudiant en droit qui se livre à la plaidoirie peut en tirer plusieurs avantages. C'est pour cela nous avons jugée opportun de partager avec vous ses principes tiré du Guide pratique du plaideur embryonnaire.
Bonne lecture ?☺️
L'INTRODUCTION DE LA PLAIDOIRIE⚖️
Introduire une plaidoirie, c’est placer un exorde saluer les jugeset se présenter personnellement et enfin, narrer les faits qui ont conduit à la saisine du tribunal ou de la cour.
L'EXORDE
C’est la première phrase du plaideur qui doit captiver l’attention de tous. Ce peut être une citation ou plus originale, une phrase fabriquée par le plaideur lui-même. Le problème de l’exorde, c’est qu’il ne devrait pas être trop long et doit surtout être en lien avec le ou les problèmes juridiques de l’affaire. Quand vous plaidez en demandeur, il est conseillé de bien préparer son exorde.
Par contre, quand on représente la partie défenderesse, il est possible de l’élaborer à l’avance ou même de la faire partant des mots utilisés dans la plaidoirie du demandeur.
LA SALUTATION
C’est la partie de l’introduction qui consiste à adresser ses salutations aux juges siégeant dans le tribunal. La salutation s’adresse généralement au juge-président et juges assesseurs. Il ne faut pas se tromper en disant « messieurs les jurés ». Il n’y a de juré qu’en matière pénale, plus précisément devant la cour d’assise (chambre criminelle).
Il faut également éviter les obséquiosités puisqu’elles témoignent de l’intimidation du plaideur alors qu’il n’est pas le subordonné du juge. L’avocat est libre et est un professionnel du droit tout comme le juge. Il y a donc une liberté qui est laissée à l’avocat quand il s’exprime. Un avocat ne doit pas être effrayé par un juge. Il doit garder, on dira, toute sa noblesse pour influencer la décision du juge.
LA PRÉSENTATION
C’est la partie de l’introduction qui permet au plaideur de décliner son identité. Il donne son nom, prénom et indique le barreau dans lequel il est régulièrement inscrit. Il précise aussi la partie qu’il représente au procès. Ça donne un truc comme : (nous répondons au nom de Me Vérité Mensonge, avocat inscrit au barreau d’Abidjan –plateau et nous représentons les intérêts de Mr X dans le litige qui l’oppose à dame Y).
LA NARRATION DES FAITS PERTINENTS
Ici, la plaidoirie commence effectivement. Le plaideur reprend selon sa position au procès et devant les juges, les faits pertinents qui justifient sa présence au procès. Il ressemble énormément au résumé des faits d’un cas pratique. La différence est que dans la plaidoirie, le cas pratique est dénommé « le dossier » ou « le rapport factuel ».
Aussi, c’est un résumé des faits assez subjectif et non objectif. Le dossier contient toujours des éléments ou des faits qui sont en défaveur de votre client, vous n’allez surement pas faire le bon samaritain en reprenant ces faits qui inculpent votre client ! Le plaideur doit ainsi se contenter de résumer de manière chronologique les faits qui sont en faveur de son client en espérant sur la naïveté de l’avocat adverse pour ne pas relever ceux qui plongent son client. Il doit exclusivement s’agir d’un résumé et non d’un copié- collé du dossier. Il est plus intéressant quand il est accompagné de rhétoriques. La métaphore, la personnification, l’ironie, l’hyperbole, l’euphémisme, les gradations et l’anaphore sont les figures les plus récurrentes. Ce qui fait sa pertinence, c’est sa précision et sa concision.
⚠️EXEMPLE ⚠️
⚠️(exorde) Monsieur le président de la Cour, honorables juges, c’est en toute noblesse que nous vous saluons
⚠️(salutation)Nous sommes Me Vérité Mensonge, avocat représentant les intérêts de Mr X dans l’affaire l’opposant à l’Etat Y.
⚠️(présentation)Tout commence en 2018, quand Mr X et Mme Y décident (…) (les faits)
Le décor planté, il convient à présent de poursuivre avec le développement de la plaidoirie.
La suite : https://www.fomesoutra.com/reportage/item/3753-comment-construire-une-plaidoirie-2
- Clics : 1846
Les Bakwé sont du groupe Krou. On les retrouve au Sud-Ouest de la Côte d'Ivoire et ils sont précisément dans les villes de San-Pedro, Sassandra, Meagui et Soubré.
Ce peuple est peu connu en Côte d'Ivoire. Vivant dans un espace pratiquement dominé par les Bété, les Guéré et les Kroumen ils sont facilement assimiliés à ces derniers.
Les Bakwé ont des vestiges d'habitats très anciens dans le parc national de Taï et seraient les premiers habitants de cette Foret.
Surnommés Touwé, "ceux qui sont sous les arbres" par les krou, il s'appellent eux-meme Srigbe, "devins-guerriers", par allusion à leur dextérité à fabriquer des remèdes à base de plantes.
Les Bakwé devaient leur nom à l'expression "ba-kwé", "attraper-tirer", que scandaient leurs ancêtres quand ils effectuaient à l'union un travail de levage et de traction dans les champs de vivriers.
- Clics : 1480
Les cinq formes primordiales au termps du chaos d'avant la création de l'homme, lorsque tout n'était que désordre, existaient cinq formes d'animales primordiales qui sont les ancetres fondateurs des principaux lignages senoufos.
Ce sont: le Caméloen, le Serpent, le Crocodile, la Tortue, et le Calao.
Chaque animal a un symbole dont la signification est révélée au cours des cérémonies initiatiques du Poro.
Le Serpent représente le membre Viril.
La Tortue la matrice de la femme.
Le Crocodile le pouvoir.
le Caméleon est le symbole de la sagesse car il sait s'adapter aux circonstances
Le Calao par son long bec plongeant dans le ventre rebondi, evoque la femme fécondée.
- Clics : 967
1) Apprendre à apprendre
Les chercheurs s’insurgent : nous passons des décennies à apprendre des choses dans une classe, sans jamais apprendre à apprendre.
Qu’est-ce que j’entends par là ? Eh bien, il a été prouvé scientifiquement que notre cerveau apprend les choses d’une certaine façon.
Par exemple, la répétition espacée est beaucoup plus efficace que les techniques traditionnelles pour mémoriser quelque chose. Elle consiste à répéter à des intervalles réguliers ce qui a été appris, par exemple, tous les 15 jours. Incroyablement efficace pour aider les enfants à apprendre leur cours.
Autre chose capitale : donner le plaisir d’apprendre aux enfants. C’est quand même dommage qu’aujourd’hui, la plupart des jeunes ne soient motivés que par les bonnes notes ou leur diplôme pour ouvrir un livre. Ce problème peut-être évité durant l’enfance : offrez-lui des livres, regardez ensemble des émissions intéressantes, approfondissez un sujet … Plus votre enfant va apprendre en s’amusant, plus il voudra connaître de choses.
Anecdote personnelle : Ã l’âge de 6, 7 ans, ma mère me lisait le soir la saga Harry Potter. En plus d’être un moment agréable en famille, cela m’a donné un gout certain pour la lecture.
Dans notre monde globalisé, il est aussi très important d’apprendre aux enfants à parler l’anglais ou l’espagnol, certaines applications comme Mozalingua sont très efficaces. Seulement 19% des Français estiment pouvoir tenir une discussion dans une langue étrangère !
2) L’encouragement des enfants
Parfois, en essayant d’enseigner aux enfants les compétences dont ils auront besoin en tant qu’adultes, nous nous mettons en colère et les critiquons.
Un petit point sur les critiques :
Comment l’homme en est-il arrivé à craindre autant les critiques ?
Peu être un mécanisme de survie à la préhistoire, pour ne pas être expulsé du groupe. Ce qui est sûr, c’est que cette crainte se développe fortement pendant l’enfance.
Les marques exploitent brillamment cette peur : chaque saison, la mode doit changer, avec de nouveaux vêtements, un nouveau téléphone et une voiture plus design.
La critique, surtout sur les enfants, développe cette peur. Elle leur enlève toute initiative, détruit leur image, limite leur individualité et ôte toute confiance en soi
Les parents généreux en critiques font souvent un mal irréparable à leurs enfants.
La mère d’un de mes camarades d’enfance avait l’habitude de le punir en lui répétant :
« Tu fêteras tes 18 ans tout seul dans la rue !», Â a 17 ans, il fut envoyé en maison de correction.
Nous avons tous tendance à critiquer, sans même penser à l’impact que cela peut avoir.
Faire naître chez un enfant un complexe d’infériorité en le critiquant sans raison valable à tout bout de champ devrait être reconnu comme un crime. Les vrais leaders obtiennent le meilleur des gens et de leurs enfants, non en les critiquant, mais en faisant des suggestions positives et constructives.
Encouragez vos enfants à faire de leur mieux, se sentir bien, et apprendre de leurs erreurs.
3) Développer des passions
Trouvez une passion et mettez-y coeur et âme. Même si ce n’est pas votre source de revenu, montrez à votre enfant qu’avoir de l’enthousiasme pour quelque chose est un élément majeur du bonheur et du succès. Cela l’encouragera à être équilibré et motivé de lui même.
Il est vrai que la plupart des adultes que je croise n’ont pas de passion, et c’est bien dommage. La raison est simple : il n’ont pas essayé suffisamment de choses. Et c’est pareil pour votre enfant.
Vous avez sûrement un talent caché, des forces inexploitées. Peu importe le temps que cela prend, c’est vital pour le bonheur et l’épanouissement de votre enfant de trouver des passions, des choses qui l’intéressent vraiment.
Lecture, art, musique, sport : il y a tant de choses à faire sur terre, surtout à notre formidable époque. Autant en faire profiter les nouvelles générations !
4) Relever des défis
Lorsque vous vous heurtez à un obstacle, montrez à votre enfant que vous avez les compétences, la connaissance et la force de surpasser n’importe quel obstacle.
N’acceptez pas le « non!» en tant que réponse, et ne faites jamais franchir de vos lèvres les mots « je ne peux pas !».
Des challenges naissent la confiance en soi et l’estime personnelle. N’hésitez pas à lancer des petits défis à votre enfant :
- Il a peur de parler à des inconnus ? Pourquoi ne pas aller lui faire demander l’heure à un passant.
- Il n’ose pas demander ? Proposez-lui d’acheter le pain tout seul
Le secret, c’est de le faire sortir de sa zone de confort régulièrement. Et montrez lui l’exemple en affrontant vos peurs. Faites ensemble des choses que vous n’avez pas l’habitude de faire, et profitez de ces moments.
Voilà 4 conseils à appliquer dès maintenant pour améliorer la réussite et le bien-être de votre enfant. Merci à Laetitia d’avoir publié mon article.
source : https://sinstruireautrement.fr/aider-enfant-reussir/
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Aujourd’hui nous laissons la parole à Albain, fondateur de Petit Pousse. Ce coach passionné de développement personnel et de psychologie conçoit et enseigne des méthodes pour aider les enfants (et leurs parents) à développer leur confiance, dépasser les difficultés et gérer leurs émotions. Il nous livre ici 5 conseils pour aider son enfant à réussir…
Contrairement à ce que l’on peut penser : la réussite des enfants ne dépend pas tellement des connaissances accumulées, mais plutôt des compétences de vie : l’attitude positive, la confiance en soi ou encore une bonne communication. Il y a quelques années, j’ai rencontré un couple que je nommerai ici les Jacksons, dont le premier but était d’élever leurs enfants afin qu’ils deviennent des adultes brillants.
Si voir son enfant réussir est un souhait partagé par tous les parents, les Jackson avaient une façon assez extrême de l’encourager. Quand leur fils avait moins d’un an, ils avaient pour règle de ne rien lui donner. S’il voulait quelque chose, il devait apprendre à l’obtenir de lui-même. Les Jacksons croyaient que si leur enfant n’avait que le strict minimum (de nourriture, de vêtements, etc.) et qu’il était toujours dans le besoin, il développerait une capacité à obtenir tout ce qu’il voudrait de lui-même – le plaçant ainsi sur le chemin du succès.
A contrario, beaucoup de parents souhaitent voir leurs enfants réussir, pourtant ils penchent du côté opposé en les surprotégeant, donnant trop d’aide et de gratifications. J’étudie la psychologie, la réussite et l’éducation depuis plusieurs années, et d’après mon expérience, aucune de ces pratiques parentales ne rendent service aux enfants, car elles entravent leur confiance et leur épanouissement. En tant que coach pour enfants, je propose un compromis entre ces pratiques qui donne le meilleur aux enfants en termes de succès, de bien-être psychologique et de confiance en soi.
Albert Bandura, psychologue et expert en développement cognitif, a développé le concept « d’efficacité personnelle » : la manière dont les gens se perçoivent eux-mêmes comme capables et productifs fait une énorme différence dans leurs succès. La meilleure manière d’aider un enfant est de lui fournir une aide appropriée, un soutien et une gratification, tout en lui permettant de faire ses propres expériences.
Voici quelques éléments-clés que je juge essentiels à l’éducation des enfants, pour qu’ils deviennent des adultes confiants, épanouis et persévérants.
Aider son enfant à réussir : 5 éléments indispensables
1) Aider son enfant à construire sa confiance en soi
Chez l’enfant comme chez l’adulte, croire en soi permet d’entreprendre plus de choses et d’être plus motivé.
Si vous voulez enseigner à vos enfants comment avoir confiance en eux, aidez-les à connaître leurs forces, dites-leur que vous croyez en leurs capacités et faites-leur remarquer leurs succès passés et présents.
Cela semble simple, mais les succès passés construisent vraiment les succès futurs. Et ce qui compte, ce n’est pas ce que vous savez, mais ce que vous faites réellement
- Exemple : votre fille débute un nouveau cours, une nouvelle activité ou un nouveau sport. Faites-lui savoir qu’il est normal d’être inquiète à propos de quelque chose de nouveau, mais aussi qu’elle dispose de certaines compétences qu’elle peut appliquer à cette situation nouvelle. Soyez spécifique à propos de ses compétences et donnez des exemples de moments où elle les a utilisés avec succès.
- Activité : ce qui rend unique votre enfant
Demandez à votre enfant d’observer les autres groupes, dans la rue ou à l’école. Demandez-lui de noter en quoi ils sont différents et en quoi ils sont semblables.
- Dites-lui : “La plupart des groupes ont quelque chose en commun. Par exemple, dans ta classe, les autres enfants ont ton âge et apprennent la même chose. Dans une équipe de sport, leur intérêt pour le sport, dans un club d’échec, leur passion pour les échecs. Mais en même temps, chaque individu du groupe est unique et a ses propres intérêts, sa propre personnalité. Nous sommes tous uniques, même si nous partageons des choses avec les autres.”
Distribuez du papier et des stylos à votre enfant et demandez-lui d’écrire en quelques phrases ce qui le rend unique, un talent particulier, une expérience particulière, etc. Lorsqu’il a fini, reprenez ses notes et demandez-lui de vous donner plus de détails par rapport à ce qu’il a écrit. Lors des ateliers Petit Pousse, nous proposons cette activité au groupe, chacun met son papier dans un chapeau et à tour de rôle les enfants doivent deviner à qui appartient le papier.
Vous pouvez refaire cette activité avec ses valeurs, ses intérêts.
2) Aider son enfant à comprendre le « Pourquoi du comment »
« parce que je l’ai dit », « Tu dois faire ça parce que c’est tes devoirs » ou « Le coach/professeur/maître l’a dit ». J’ai entendu tellement de parents prononcer ces phrases ! Même si ces dernières vous paraissent justes, elles n’expliquent pas les raisons ou les bénéfices d’effectuer la tâche. Les devoirs développent des compétences, permettent la pratique et enseignent des concepts en dehors de la salle de cours. Les enfants ont besoin de comprendre ces raisons, pas seulement s’ils ont un devoir. Sinon, ils seront motivés à apprendre seulement pour la bonne note ou l’examen.
- Exemple : votre enfant vous dit, « Je n’aime pas lire. Je trouve ça ennuyant et je ne suis pas doué pour ça. » Vous devriez répondre que c’est d’accord, tout le monde n’apprécie pas de lire au début, mais que lire est important. Cela permet de découvrir plein de choses, devenir meilleur et plus efficace.
3) Apprendre à son enfant à se focaliser sur ses objectifs
Les enfants focalisés sur leurs objectifs essayent de mieux faire que la veille, et que le jour d’avant. Ils apprennent à progresser, plutôt que chercher à battre le voisin.
Chacun de nous a une collection unique de compétences et de capacités, et nous devons les perfectionner pour maximiser notre propre développement et notre réussite.
- Exemple : votre enfant vous dit, « John est meilleur que moi en maths » ou « Alexandra court beaucoup plus vite que moi. ». Votre réponse pourrait être : « John et Alexandra seront meilleurs que toi à certaines choses, et toi tu seras meilleur qu’eux à d’autres choses, nous n’avons pas besoin de nous comparer. A la place, parlons de comment tu cours plus vite que l’année dernière, et trouvons comment te faire courir encore plus vite. »
4) Aider son enfant à identifier ses buts et faire des plans pour les réaliser
Avoir des buts commence dès le plus jeune âge. Cela débute lorsque les enfants apprennent à faire leurs devoirs avant de regarder la télé, ou comment ils doivent ranger leur chambre et faire leur lit.
Nous avons besoin d’enseigner aux enfants quel objectif est adapté et les aider à trouver une stratégie afin qu’ils les accomplissent.
- Exemple : votre fille a un gros projet à rendre dans deux semaines. Discutez avec elle à propos du temps que cela va lui prendre, quels seront les jours où elle travaillera dessus et quelle est la meilleure façon pour mener à bien ce projet. Puis suivez son avancement pour être sûr qu’elle soit dans les temps. Nous pouvons soutenir et conseiller les enfants tout en leur donnant, étape par étape les clés pour développer leur confiance en eux.
5) Faire de la vie un jeu et fixer les règles
Dans le brouhaha ambiant de nos vies, nous oublions souvent de profiter des petits instants. Nous oublions à quel point la vie est précieuse et devrait être une belle aventure, mais ce n’est pas tous les jours facile. Mais pour en profiter, il suffit de fixer ses propres règles. Votre enfant est énervé car il perd un match de foot ? Pourquoi ne pas lui proposer de choisir de nouvelles règles, par exemple faire 3 passes en 10 minutes, ou tirer 1 fois au moins. En changeant la perspective, on change notre façon de voir l’expérience. Et elle devient tout de suite plus agréable.
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Pour plus d'information : www.ena.ci
Preparez vos concours sur Fomesoutra : https://www.fomesoutra.com/sujet-corrige/sujet-concours/ena-1
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C'est un relevé national qui conserve la trace des condamnations pénales prononcées par les Cours d'Assises, les Cours d'Appel, les Tribunaux Correctionnels, les Tribunaux de Police, les Tribunaux et les juges pour enfants. Il contient également certaines décisions telles que les liquidations judiciaires ou les incapacités électorales.
Ces différentes informations sont centralisées dans 3 bulletins :
LE BULLETIN N°1
Il ne peut être remis qu'aux autorités judiciaires. Il comporte toutes les condamnations et décisions qui ont été prononcées contre l'intéressé à l'exception des peines légères reçues par les mineurs, de certaines condamnations prononcées depuis plus de 3 ans et de celles ayant bénéficié d'une amnistie ou d'une réhabilitation.
LE BULLETIN N°2
Il regroupe les informations du bulletin n°1 à l'exception des peines les plus légères telles que les contraventions de police ou les condamnations avec sursis.
Il ne peut être communiqué que pour des motifs précis tels que l'accès à l'emploi dans la fonction publique et seulement à certaines autorités administratives.
LE BULLETIN N°3
Il ne peut être remis qu'à l'intéressé et seulement sur sa demande adressée au Casier Judiciaire National. Il sera envoyé gratuitement par la poste dans un délai d'environ 2 semaines. Il pourra également être remis en main propre sur présentation d'une pièce d'identité.Il comporte les condamnations les plus graves.
Pour consulter l'intégralité du casier judiciaire, une demande doit être faite au Procureur de la République du Tribunal de Grande Instance de sa résidence.
source : www.juripole.fr
- Ensea/the econometrics society: 2021 africa summer school in econometrics and 2021 african meeting
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